Information générale :
Les propositions législatives sur le marché de l'énergie que la Commission a adoptées le 30 novembre 2016 (le paquet "Une énergie propre pour tous les Européens") et pour lesquelles un accord politique a été conclu l'année dernière, en particulier la directive sur l'électricité révisée et le règlement révisé sur l'électricité, encouragent les gestionnaires de réseau à acquérir de manière coordonnée des services (tels que des services d'équilibrage, de gestion de la congestion et auxiliaires) sur les actifs connectés au réseau, au niveau tant au transport que dans la distribution. Cela permettra une gestion et une optimisation plus efficaces et plus efficientes du réseau, au bénéfice d'une réponse accrue à la demande et de la capacité à intégrer une part croissante d'énergies renouvelables. Les gestionnaires de réseau de transport (GRT) et les gestionnaires de réseau de distribution (GRD) utiliseront le même ensemble de ressources : les actions des deux peuvent s'influencer mutuellement. En coopération avec les acteurs du marché et les autorités nationales, ils doivent définir les services qu'ils souhaitent obtenir et mettre en place les moyens de les obtenir de manière coordonnée, transparente et non discriminatoire.
L'accent est mis sur un projet qui démontre la mise en place de marchés et de plates-formes numériques où les GRT et GRD d'électricité peuvent obtenir des services de réseau auprès de fournisseurs, d'agrégateurs et éventuellement de consommateurs individuels. L'accent est également mis sur la démonstration de la manière dont les fournisseurs, les agrégateurs et éventuellement les consommateurs individuels peuvent utiliser des actifs/dispositifs à grande et à petite échelle appartenant aux consommateurs et connectés au réseau électrique pour fournir ces services aux GRT et GRD, à grande échelle, c'est-à-dire à une taille qui a une importance systémique pour les opérations des GRT et GRD. L'objectif est de démontrer comment ces marchés et plates-formes augmenteront la rentabilité des (futures) opérations de réseau et créeront des avantages pour les consommateurs en les récompensant pour leur flexibilité énergétique (production ou consommation) ou électrique par la fourniture de services de réseau, et de faciliter la mise en œuvre des marchés et plates-formes démontrés par les autres GRT et GRD. Par conséquent, les marchés et les plates-formes devraient permettre l'intégration de technologies numériques pertinentes telles que l'internet des objets, l'intelligence artificielle, le cloud et les grands services de données.
Le projet sélectionné devra s'appuyer sur l'expérience et les meilleures pratiques des projets précédents et en cours (en particulier ceux soutenus dans le cadre de l'appel LC-SC3-ES-5-2018-2020 en 2018), et viser à fournir un ensemble de protocoles et de normes concernant les plateformes pour l'acquisition de services réseau. S'appuyant sur des projets existants, le projet définira, testera et démontrera en situation réelle le fonctionnement de marchés et de plates-formes intégrés, systémiques et coordonnés, que les GRT et les GRD mettent en place conjointement avec les fournisseurs et les agrégateurs (mais qui peuvent également être exploités par d'autres parties), pour (un ensemble de) services réseau, en particulier les services d'équilibrage, de gestion de la congestion et les services auxiliaires. Le projet sélectionné définira, testera et démontrera également comment les GRD et les GRT se procurent et utilisent ces services d'une manière coordonnée, transparente et non discriminatoire à des fins de gestion du réseau, d'une manière qui :
- contribuera au développement d'un marché paneuropéen de l'électricité sans faille qui permette à tous les acteurs du marché (si nécessaire par le biais d'intermédiaires tels que les fournisseurs ou les agrégateurs d'énergie) de fournir des services de réseau dans un marché transparent et non discriminatoire ;
- permet aux GRT et aux GRD d'améliorer la prévisibilité et d'anticiper les problèmes de réseau, par l'acquisition de services via des marchés qui incitent les consommateurs, les bâtiments, les équipements (y compris la production à petite échelle) connectés à adapter leur énergie (consommation ou production) ou leur puissance ;
- facilite la mise à l'échelle des plates-formes et des marchés afin d'en étendre l'utilisation en facilitant autant que possible l'offre directe par les fournisseurs, les agrégateurs ou les consommateurs de services de réseau basés sur d'autres ou de nouveaux actifs/dispositifs à petite et grande échelle sur ces marchés, si nécessaire par des processus de préqualification aussi faciles et automatisés que possible, Faciliter la mise à échelle peut également se faire en intégrant de nouveaux services aux plates-formes existantes et/ou relier autant que possible ces services nouveaux aux marchés existants en tenant compte de la capacité à intégrer de futurs services réseau qui soutiennent le transfert du réseau énergétique (e)g. ceux qui sont nécessaires dans les scénarios à forte pénétration des SER) et en étant compatibles au-delà des frontières conformément aux règles de l'UE, y compris les règles applicables en matière de couplage et d'équilibrage du marché ;
- démontre sa capacité d'évolutivité pour faire face à la quantité croissante de données provenant d'un nombre croissant d'actifs et d'appareils connectés qui peuvent fournir des services de réseau et qui nécessitent un traitement de données en temps quasi réel, en développant et en testant l'infrastructure TIC appropriée ;
- permet l'approvisionnement en fonction de l'emplacement spécifique et des conditions du réseau (si nécessaire) ;
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE de 20 à 22 millions d'euros permettraient de relever ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 20 000 k€ et 22 000 k€
de 70 % à 100 %
Énergie
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
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Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.