Information générale :
L'augmentation de la production d'énergie renouvelable dans le réseau électrique nécessaire pour atteindre les objectifs de décarbonisation de l'UE représente une complexité pour la gestion du réseau électrique basé sur le courant alternatif (CA). Dans le même temps, les cyber-attaques sont difficiles à combattre en raison des exigences en temps réel, des effets en cascade et de la coexistence de technologies héritées et de pointe dans un système électrique numérisé avec un nombre croissant de points d'accès.
Les systèmes à courant continu (CC) peuvent constituer une solution souple, sûre et fiable pour l'avenir. De nombreuses énergies renouvelables produisent en courant continu et une grande partie des charges et de l'équipement sont déjà en courant continu. Dans le même temps, les convertisseurs à courant continu sont devenus plus efficaces, de sorte que les systèmes à courant continu pourraient être considérés comme des solutions viables pour relever les défis susmentionnés... Les technologies potentielles du réseau en courant continu pour le développement du réseau électrique doivent donc être démontrées, les obstacles à surmonter doivent être identifiés et les modèles d'affaires pour une exploitation ultérieure doivent être développés. L'exploitation de ces technologies contribuera à accroître les connaissances et le leadership européens dans ces domaines.
Les propositions porteront sur des solutions de conception, de modélisation, de simulation, de développement, de démonstration, d'essai et de validation de nouvelles architectures de réseau en courant continu, y compris une architecture de réseau hybride MT/BT courant continu/CA-CA fondée sur un réseau en sous-couche de courant continu reliant des micro/nanogrilles. La planification et le développement du réseau modulaire, l'effet "pare-feu" contre les pannes ou les cyberattaques et la prise en compte des parts plus élevées d'énergies renouvelables dans un système à courant continu feront partie de l'exercice de démonstration et de validation.
Différents types de production et de charges, y compris les SER, le stockage de batteries et les véhicules électriques (VE) feront partie des démonstrations, qui seront testées aussi bien en mode interconnecté qu'en mode isolé. Chaque solution proposée doit être démontrée dans au moins deux États membres ou pays associés. Chaque démonstration doit comprendre au moins deux micro/nano-réseaux (AC ou DC), dont au moins un avec une infrastructure DC basse tension. Chaque démonstration doit être interconnectée avec au moins un point de couplage commun (PCC) au réseau existant par le biais d'un courant continu moyenne tension.
La TRL sera comprise entre 5 et 8 (voir la partie G des annexes générales). Les proposants indiqueront les niveaux estimés de TRL au début et à la fin du projet.
Outre les activités de démonstration, les propositions devraient inclure une tâche d'identification des obstacles à l'innovation et à l'adoption par le marché des architectures proposées (par exemple, les architectures techniques (y compris les disjoncteurs CC à faible coût, les WBG), réglementaires, les normes, la sécurité, l'acceptation et les modèles commerciaux appropriés) et les voies pour les surmonter (par exemple, la normalisation, par exemple des niveaux de tension), avec des recommandations.
Les propositions doivent prévoir une coordination sur les questions politiques pertinentes (par exemple, cadre réglementaire, modèles commerciaux, gestion des données et engagement des consommateurs) avec des projets similaires financés par l'UE dans le cadre de l'initiative BRIDGE. Une part indicative du budget d'au moins 2 % de la contribution de l'UE est recommandée pour les travaux de recherche liés à ces questions et une part supplémentaire de 2 % de la contribution de l'UE pour l'effort de coordination.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE d'environ 7 millions d'euros permettraient de relever ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant maximum de 7 000 k€
de 70 % à 100 %
Énergie
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
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L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.