Information générale :
Le principal moteur du marché dans le secteur textile est la croissance rapide de la demande de produits et la nécessité d'y répondre sans impact négatif sur l'environnement. La part des fibres textiles d'origine biologique diminue régulièrement depuis des décennies, principalement en raison des limites environnementales de la production de coton et des progrès réalisés (par exemple en termes de réduction des coûts) dans le domaine des fibres synthétiques. Cependant, plus d'un tiers des fibres textiles sont encore d'origine biologique.
Le passage du marché des fibres pétrochimiques aux fibres d'origine biologique nécessitera de nouvelles technologies de transformation et l'adoption massive sur le marché de matériaux durables d'origine biologique autres que le coton, la laine et la soie. De toutes les fibres naturelles, c'est la cellulose qui a connu la croissance la plus rapide dans tous les substrats textiles au cours des dernières années. D'autres fibres entièrement naturelles sont en cours de développement ou ont été introduites sur des marchés de niche. En outre, une petite proportion de nouvelles fibres polymères d'origine biologique peut déjà être trouvée dans des applications spécifiques.
Le défi consiste à développer des technologies de transformation et à créer une économie textile innovante et durable basée sur les principes de l'économie circulaire, afin d'utiliser efficacement les ressources, d'améliorer radicalement le recyclage, d'éliminer progressivement la libération de microfibres plastiques et d'accélérer le développement et l'adoption de modèles économiques circulaires durables.
Les activités devraient porter sur :
- la mise au point de matériaux et de procédés innovants et réalisables sur le plan technico-économique pour la production de textiles bio-industriels efficaces, durables et performants sur le plan fonctionnel ;
- les aspects techniques, environnementaux et économiques du recyclage des textiles d'origine biologique, en mettant l'accent sur la qualité, c'est-à-dire en ciblant le recyclage en amont, ou au moins le recyclage dans des applications de qualité identiques ou similaires ; et ;
- l'utilisation de nouveaux matériaux d'origine biologique et la conception de textiles biodégradables ou qui ne perdent pas les microfibres et possèdent les propriétés nécessaires à des applications performantes.
Les travaux sur la durabilité et la sécurité des produits finis devraient englober l'utilisation des ressources dans leur ensemble et intégrer les normes établies pour les produits ayant une faible empreinte environnementale, de l'analyse du cycle de vie à l'étiquetage écologique. En outre, les activités devraient porter sur les éléments nécessaires à l'élaboration de modèles commerciaux circulaires innovants pour les textiles d'origine biologique.
Conformément aux principes de recherche et d'innovation responsables, les activités devraient soutenir le développement de forums et de plates-formes internationaux qui facilitent l'innovation et l'adoption systémiques en permettant aux acteurs des chaînes de valeur, de l'industrie à la société civile et aux pouvoirs publics, de coopérer pour améliorer la circularité de l'économie textile biologique. L'approche interdisciplinaire et intersectorielle devrait également s'appliquer aux activités de formation visant à améliorer les aptitudes et compétences professionnelles et à soutenir la création d'emplois dans le domaine de la bioéconomie.
La coopération avec d'autres propositions sélectionnées au titre de ce thème est encouragée.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution communautaire d'environ 7 millions d'euros permettraient de relever ce défi de manière appropriée. Cela n'exclut pas la présentation et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant maximum de 7 000 k€
de 70 % à 100 %
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
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L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.