Information générale :
Nos systèmes alimentaires actuels ne sont pas viables et sont menacés par les pressions mondiales. Les défis environnementaux (par exemple le changement climatique, la perte de biodiversité, la rareté et la dégradation des ressources naturelles), combinés aux inégalités sociales croissantes amplifiées par la pauvreté, la faim et la malnutrition, et l'urbanisation, exercent une forte pression sur les villes et leurs interfaces péri-urbaines.
On estime que d'ici 2050, non seulement la demande alimentaire augmentera, mais plus de 70 % de la population vivra dans les villes. Par conséquent, pour assurer l'avenir de nos systèmes alimentaires, il faudra repenser le rôle des villes en tant qu'agents de changement positif. Les villes ont le potentiel de devenir des écosystèmes d'innovation facilitant l'expérimentation et l'engagement multipartite, afin d'établir des stratégies à long terme fondées sur des données probantes qui, en fin de compte, assureront à leurs habitants et aux collectivités environnantes des aliments sûrs, sains, durables et nutritifs.
Les autorités locales ont un rôle clé à jouer en rassemblant, connectant et soutenant les acteurs du système alimentaire et les citoyens à travers leur City Region Food System (CRFS) pour construire et fournir des solutions transformatrices avec un réel impact sociétal basé sur une science, une recherche et une innovation solides. Cependant, le degré d'intégration de la pensée systémique dans les politiques alimentaires urbaines varie considérablement d'une ville à l'autre et nombre des initiatives fragmentées existantes se concentrent uniquement sur la production et/ou la consommation.
Le défi spécifique de ce thème est donc d'aider les villes à surmonter les obstacles existants à la transformation du système alimentaire et à élaborer des politiques/stratégies intégrées, durables et sûres pour le système alimentaire urbain, conformément aux priorités politiques de FOOD 2030 (c'est-à-dire Nutrition pour des régimes alimentaires durables et sains ; Systèmes alimentaires respectueux du climat et de l'environnement ; Circularité et systèmes alimentaires efficaces en ressources ; Innovation et responsabilisation des collectivités).
Les propositions doivent soutenir les villes et leur interface périurbaine dans l'élaboration et la mise en œuvre de politiques de systèmes alimentaires urbains répondant aux quatre priorités de FOOD 2030, accompagnées du déploiement d'actions concrètes. L'innovation doit être encouragée par la création de laboratoires vivants FOOD 2030 en tant qu'écosystèmes d'innovation ouverts.
Les propositions tireront des enseignements essentiels des bonnes pratiques existantes dans les villes qui se sont déjà engagées dans des politiques et des pratiques alimentaires (par exemple, les signataires du MUFPP). Les propositions doivent inclure une grande diversité de villes (par exemple en termes de taille et de géographie) qui assurent également une bonne couverture paneuropéenne. En outre, les propositions comprendront des villes qui ont un "bon bilan" en matière de transformation des systèmes alimentaires, ainsi que des villes moins expérimentées qui aspirent à placer la transformation des systèmes alimentaires au cœur de leur agenda politique.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE de l'ordre de 12 millions d'euros permettraient de relever ce défi spécifique pour au moins dix villes. Néanmoins, cela n'exclut pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants et le nombre de villes.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant maximum de 12 000 k€
de 70 % à 100 %
Mots clés associés
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

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L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.