Information générale :
Aujourd'hui, la surveillance et le contrôle des performances de la batterie ne s'effectuent essentiellement qu'au niveau du module ou du bloc de batteries via un système de gestion de batterie (BMS). Pour obtenir une supervision complète et donc un contrôle complet du système de batterie et augmenter sa qualité, sa fiabilité et sa durée de vie (QRL), il est nécessaire de surveiller en fonctionnement la performance de la batterie et de contrôler son état de santé (SoH), son état de charge (SoC), son état énergétique (SoE), son état de puissance (SoP) et son niveau de sûreté (SoS). Le défi consiste à incorporer des fonctionnalités intelligentes dans la cellule de batterie pour suivre dans le temps et dans l'espace différents paramètres pertinents des composants de la cellule tels que les variations de température, la dynamique des interfaces et des interphases, les changements structurels par l'intégration et le développement de diverses technologies de détection afin de faciliter le contrôle des cellules individuelles dans le système batterie.
Portée :
L'objectif est d'élaborer une preuve de concept pour la mise au point de technologies de détection efficaces capables de surveiller les changements à l'intérieur d'une pile de batterie dans diverses conditions de fonctionnement, y compris leur utilisation dans des conditions météorologiques extrêmes, comme première étape vers le développement d'une gamme plus large de technologies de détection capables de surveiller des piles provenant de diverses nouvelles chimies de pile. La validation de principe devrait se concentrer sur les technologies de détection et l'intégration des capteurs dans les technologies de piles à électrolyte liquide, car on estime qu'il s'agit de la technologie de choix à court et moyen terme. Les propositions doivent viser à intégrer des fonctionnalités intelligentes dans les cellules de la batterie et s'appuyer sur l'intégration et le développement de diverses technologies de détection pour transmettre l'information à l'extérieur de la cellule, afin de faciliter le contrôle des cellules individuelles dans le système de la batterie. Les capteurs pourraient être utilisés pour mesurer simultanément, avec une sensibilité et une résolution élevées, les changements de multiples paramètres, tels que la composition chimique, la déformation, la température, la pression et la concentration des cations dissous, et ce à différents endroits et pour divers composants dans la cellule, dans différents cas d'utilisation, en particulier pendant la charge à haute puissance. Ils doivent tenir compte de l'adaptabilité des capteurs à l'environnement cellulaire ciblé en termes de réactivité chimique et électrochimique, de conception thermique et prévoir les contraintes de fabrication limite. Des contraintes supplémentaires telles que le coût et la recyclabilité de la batterie avec technologie de capteur intégrée devraient également être prises en compte. Le traitement des données au sein d'un système avancé de gestion de batterie (BMS) et la synchronisation avec les données du capteur provenant du module et du niveau de l'emballage, y compris les dispositions relatives à la gestion des données conflictuelles, sont un autre aspect essentiel. Des progrès vers la normalisation de la RBE pourraient également être inclus. cet égard, une collaboration sera assurée avec le sujet LC-BAT-10-2020 : Prochaine génération et réalisation de packs de batteries pour BEV et HEV.
Tous les résultats doivent être validés et démontrer des améliorations significatives par rapport aux technologies de pointe, y compris l'étalonnage par rapport aux initiatives ou projets soutenus dans le cadre des régimes de financement nationaux.
La Commission estime que les propositions d'actions de recherche et d'innovation d'une durée de trois ans et demandant une contribution de l'UE comprise entre 2 et 4 millions d'euros permettraient de relever ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions d'une autre durée et/ou la demande d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 2 000 k€ et 4 000 k€
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Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

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L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.