Information générale :
La complexité croissante des systèmes TIC actuels et émergents pose plusieurs défis au niveau des logiciels et du matériel, y compris de nouvelles exigences en termes d'intégration et de cybersécurité. Les utilisateurs ont besoin d'une connectivité transparente, d'une puissance de calcul abondante et d'un accès illimité aux données indépendamment de l'infrastructure sous-jacente. L'augmentation des niveaux d'adaptabilité devient de plus en plus essentielle dans les systèmes modernes de TIC afin de gérer les besoins d'environnements hautement complexes et dynamiques qui exigent un développement et une exploitation continus (DevOps). Augmenter la confiance, la sécurité, la fiabilité tout en conservant les performances du système et en réduisant la consommation d'énergie est devenu non négligeable, dans un monde où des milliards de dispositifs traitant des zétaoctets de données doivent être gérés et où une transparence accrue dans la prise de décision algorithmique est nécessaire. Il faut donc trouver de nouvelles façons de gérer cette complexité sans précédent des systèmes logiciels tout au long d'un cycle de vie raccourci : de l'analyse et de la conception des exigences au développement et aux tests, en passant par le déploiement et l'exploitation de systèmes très hétérogènes et auto-répartis dynamiquement.
Portée :
a) Actions de recherche et d'innovation (AIR)
Les propositions porteront sur au moins un des deux domaines suivants :
Outils et méthodes de développement de logiciels interopérables, adaptatifs, sécurisés et fiables. Introduire des processus et des outils efficaces pour créer des logiciels fiables qui s'adaptent aux exigences en évolution rapide tout en maintenant les qualités clés (fiabilité, disponibilité, performance, sécurité, confidentialité, etc.). Ils se composeront de :
Nouveaux modèles de programmation et outils de génie logiciel dotés de capacités accrues de validation, de vérification et d'essai pour assurer la fiabilité tout en incorporant des mécanismes inhérents de raisonnement sémantique, d'auto-apprentissage et d'auto-guérison. L'accent devrait également être mis sur la prise de décision algorithmique transparente et impartiale pour les utilisateurs finaux (y compris la transparence à des fins de contrôle réglementaire) et sur l'intégration des fonctions d'évaluation et de contrôle dans les algorithmes dès leur conception.
Des environnements de développement avancés qui tiennent compte de la complexité croissante des systèmes logiciels modernes, facilitent le développement de logiciels plus rapides et une intégration accrue entre le développement et l'exploitation, tout en maintenant la fiabilité et en indiquant clairement les cybermenaces et les points faibles en matière de cybersécurité et en y faisant face.
Systèmes et architectures de logiciels avancés :
Logiciel autogéré facilitant l'adaptation sémantique des entités à des contextes dynamiques changeants et permettant de faire face à différentes situations, cyberattaques et défaillances matérielles et logicielles.
Des systèmes logiciels qui gèrent efficacement la complexité et la volatilité des ressources. Les solutions proposées devraient s'appliquer à l'exploitation dans des environnements très hétérogènes avec une large répartition géographique, une connectivité lâche, faible ou peu fiable entre les principales composantes du service, une affinité imprévisible avec les sources de données et les environnements cyberdangereux. L'accent devrait être mis sur l'optimisation et la mise en commun des ressources au sein d'infrastructures disparates afin de fournir des niveaux prescrits de qualité de service et de sécurité.
Les propositions doivent démontrer l'applicabilité et la viabilité de la solution proposée dans de multiples domaines d'application. L'utilisation et le développement de logiciels libres seront encouragés, le cas échéant, afin de promouvoir davantage l'ouverture, de faciliter le partage des résultats des projets et d'accélérer l'innovation en Europe par l'introduction de nouveaux produits et services.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE comprise entre 3 et 5 millions d'euros permettraient de traiter ce domaine de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
b) Actions de coordination et de soutien (ASC)
Coordonner les acteurs dans le domaine des technologies logicielles, des infrastructures numériques et de la cybersécurité. Soutenir les programmes/activités de R&D en diffusant les résultats des projets et en organisant des manifestations scientifiques et politiques, en élaborant des feuilles de route pour la recherche et l'innovation.
La Commission estime qu'une proposition demandant une contribution de l'UE d'un million d'euros permettrait de traiter ce domaine de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 1 000 k€ et 5 000 k€
jusqu'à 100 %
Informatique ; Programmation informatique
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
Maximisez vos chances de résussite avec nos experts
Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.