Information générale :
Compte tenu du fait que près de 50 % de la consommation finale d'énergie de l'Union est utilisée pour le chauffage et le refroidissement, dont 80 % pour les bâtiments[1], la réalisation des objectifs de l'Union en matière d'énergie et de climat est liée aux efforts déployés par l'Union pour rénover son parc immobilier en donnant priorité à l'efficacité énergétique. Les bâtiments deviennent un facteur de production d'énergie renouvelable et de stockage d'énergie, mais le processus doit encore être accéléré.
Les systèmes d'approvisionnement en énergie renouvelable ne sont généralement pas utilisés à leur plein potentiel et leur application devrait être considérée comme une excellente occasion de réduire la consommation de combustibles fossiles dans les immeubles résidentiels à logements multiples existants, quelle que soit leur taille, conformément au principe qui veut que les besoins en énergie pour le chauffage et la climatisation soient d'abord réduits au niveau optimal des coûts.
Il est nécessaire de démontrer la performance réelle (y compris la performance économique) de solutions innovantes renouvelables et économes en énergie pour le chauffage, la climatisation et la production d'eau chaude sanitaire dans les immeubles résidentiels à appartements et de fournir des informations sur la performance globale du système à l'utilisateur final.
L'analyse des stocks de bâtiments existants montre le potentiel élevé des applications des systèmes renouvelables dans les immeubles résidentiels à logements multiples, dans lesquels l'énergie de chauffage et de refroidissement est actuellement fournie principalement par des sources d'énergie de grande valeur, telles que l'électricité et les combustibles fossiles. La mise en œuvre de systèmes renouvelables est plus faible que dans les bâtiments unifamiliaux en raison de plusieurs obstacles.
Les propositions doivent démontrer les unités de production d'eau chaude sanitaire et de chauffage rentables (y compris le refroidissement et/ou la production d'électricité complémentaire, le cas échéant) installées dans un immeuble d'habitation à logements multiples (plus de 6 appartements) ou dans un groupe de quelques immeubles d'habitation similaires à appartements multiples. Cela devrait inclure une évaluation des défis et des solutions possibles pour les blocs de tenures mixtes, ou les blocs d'occupation par le propriétaire, où un ou plusieurs propriétaires peuvent potentiellement opposer leur veto à un projet viable. L'enveloppe du bâtiment doit déjà être rénovée. L'intégration rentable du chauffage à haut rendement et de la production d'eau chaude sanitaire devrait être démontrée, ainsi que le calcul de la réduction des combustibles fossiles et des économies d'énergie primaire. On s'attend à ce que les solutions proposées avec tous les systèmes de soutien aient déjà été validées dans un environnement opérationnel avant la soumission de la proposition (TRL 6 terminée, voir la partie G des annexes générales) et dûment documentées dans la proposition.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE comprise entre 2 et 2.5 millions d'euros permettraient de relever ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 2 000 k€ et 2 500 k€
de 70 % à 100 %
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Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

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L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.