Information générale :
Les algorithmes, les logiciels et les systèmes matériels doivent être conçus en tenant compte de la sécurité, de la protection de la vie privée, de la protection des données et de la responsabilité dès la phase de conception et de manière mesurable. Parmi les défis pertinents, mentionnons : (a) mettre au point des mécanismes permettant de mesurer les performances des systèmes TIC en matière de cybersécurité et de respect de la vie privée et (b) renforcer le contrôle et la confiance des consommateurs de produits et services numériques grâce à des outils innovants visant à garantir la responsabilité des niveaux de sécurité et de respect de la vie privée dans les algorithmes, les logiciels et, à terme, les systèmes, produits et services TIC dans toute la chaîne logistique.
Les propositions doivent porter sur au moins un des trois sous-thèmes suivants :
a) Audit, certification et normalisation en matière de cybersécurité et de protection de la vie privée
Approches novatrices pour (i) concevoir et mettre au point des systèmes automatisés de validation et d'essai de la sécurité, en exploitant les connaissances de l'architecture, du code et des environnements de développement (p. ex. boîte blanche) (ii) concevoir et développer la vérification automatisée de la sécurité au niveau du code, en mettant l'accent sur l'analyse évolutive de l'altération, l'analyse des flux d'informations, l'intégrité des flux de contrôle, la politique de sécurité et en tenant compte de la relation avec les cycles de développement sûrs, (iii) développer des mécanismes, indicateurs clés de performance et mesures qui facilitent le processus de certification au niveau des services et (iv) développer des mécanismes pour mieux contrôler et analyser les logiciels libres et les systèmes TIC concernant la cybersécurité et la confidentialité numérique.
b) Chaînes d'approvisionnement fiables de systèmes TIC
Approches novatrices pour (i) mettre au point des méthodes et des outils dynamiques avancés, fondés sur des données probantes, pour mieux prévoir, détecter et prévenir les vulnérabilités propagées, (ii) estimer de façon dynamique et précise les risques liés à la cybersécurité et à la confidentialité dans la chaîne logistique, (iii) concevoir et élaborer des mesures de sécurité, de protection de la vie privée et de responsabilisation et des stratégies de réduction pour toutes les entités impliquées dans la chaîne logistique, (iv) concevoir et développer des techniques, méthodes et outils pour mieux vérifier les algorithmes complexes (e.g. moteurs de recherche), les composants/systèmes TIC interconnectés, (v) concevoir des méthodes pour développer des systèmes résilients à partir de composants potentiellement peu sûrs et (vi) concevoir des méthodologies et des métriques d'assurance de sécurité pour définir les allégations de sécurité pour les systèmes composés et les méthodes de certification, permettant une harmonisation et une reconnaissance mutuelle basées sur des preuves et pas seulement sur la confiance.
La chaîne d'approvisionnement fiable pour les systèmes/composants TIC devrait être prise en compte dans sa totalité dans les propositions, en particulier en ce qui concerne les écosystèmes/dispositifs de l'IdO qui font partie de la chaîne d'approvisionnement.
c) Concevoir et mettre au point des logiciels et du matériel sécuritaires et respectueux de la vie privée
Approches novatrices pour établir des méthodes et des outils pour (i) l'ingénierie des exigences en matière de sécurité et de protection de la vie privée (y compris la modélisation dynamique des menaces/arbres d'attaque, ontologies d'attaque, taxonomies dynamiques et analyse dynamique des risques fondée sur des preuves), (ii) la responsabilité algorithmique intégrée (afin de surveiller la sécurité, la confidentialité et la transparence des algorithmes/logiciels/systèmes/ services), (iii) la cohérence du système dans son ensemble, notamment le rapport entre modèles, objectifs, politiques et réalisations fonctionnelles, de sécurité/privacy/responsabilités de la confidentialité et de la fiabilité, (iv) des paramètres permettant d'évaluer un développement sûr, fiable et respectueux de la vie privée, (v) des langages de programmation (y compris les langages machine), des langages de conception du matériel, des cadres de développement, ainsi qu'une compilation et une exécution sécurisées, (vi) des architectures d'IdO nouvelles, sûres et respectueuses de la vie privée permettant une authentification fiable et cohérente, des autorisations et des services comptables sur tous les dispositifs et écosystèmes IdO avec amélioration des infrastructures à clé publique (ICP) pour soutenir des services ICP (e.g. enregistrement, révocation) pour les dispositifs IdO.
Pour chacun des sous-sujets ci-dessus, le résultat des propositions devrait mener au développement jusqu'au niveau de préparation technologique (TRL) 5.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE comprise entre 4 et 5 millions d'euros permettraient de traiter ce domaine de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 4 000 k€ et 5 000 k€
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Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

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L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.