Information générale :
Le défi est de qualifier et de caractériser la dernière version des spécifications 5G disponible à partir de la version 3G PP 16 début 2020 (5G NR-V2X et au-delà) dans le contexte du déploiement de cas d'utilisation avancée en Europe de la FAO qui pourrait également bénéficier de solutions d'intelligence artificielle (IA). Il cible les cas d'utilisation au-delà des applications de sécurité C-ITS en vue de permettre des cas d'utilisation dans le contexte d'écosystèmes permettant une connectivité complète autour des voitures et des véhicules. Il soutient la réalisation de l'objectif stratégique consistant à couvrir tous les grands axes de transport par la connectivité 5G d'ici 2025 grâce à des essais transfrontaliers le long des grands axes de transport prévus pour le déploiement des CAM ("corridors 5G") et ouvre la voie au déploiement opérationnel comme prévu dans la proposition Connecting Europe Facility. Les travaux concernent également les corridors ferroviaires transfrontaliers en vue de fournir des services aux trains, y compris dans le contexte des futurs systèmes de communication mobile des chemins de fer (FRMCS) prévus pour remplacer le GSM-R vers 2030.
La validation de la dernière spécification 5G disponible dans le contexte d'applications FAO innovantes dans des conditions réalistes et fonctionnant de manière transparente au-delà des frontières. Ceci est réalisé par des essais transfrontaliers le long de corridors 5G[4] couvrant des portions importantes de routes ou de voies ferrées et incluant l'innovation technologique de base attendue de la version 5G 16, y compris les services de positionnement, ou au-delà. Les travaux pertinents s'inscrivent dans une large perspective d'innovation couvrant les cas d'utilisation dans les domaines du véhicule au véhicule (V2V), du véhicule à l'infrastructure (V2I), du véhicule au piéton (V2P) et du véhicule au réseau (V2N), y compris l'infrastructure de service de soutien. Les travaux portent sur l'innovation clé 5G à l'appui des écosystèmes innovants de MCA, notamment au niveau de la radio, du RAN et du réseau central. Il comprend également le soutien aux innovations dans le domaine de l'intelligence artificielle (IA) pour permettre des cas d'utilisation avancés de FAO gérant un large éventail d'ensembles de données pertinentes basées sur la connectivité et les capteurs. Il repose sur une architecture d'entreprise à plusieurs locataires qui optimise le retour sur investissement et l'efficacité de l'infrastructure de connectivité et de services déployée, tout en considérant l'opportunité d'un cloud européen supportant l'itinérance européenne des services FAO. Au-delà de la validation technologique, les projets pilotes proposés permettront de mieux comprendre les rôles, les relations et les responsabilités des acteurs du marché et des pouvoirs publics au sein de l'écosystème MCA.
Le travail devrait également permettre une coexistence claire entre de multiples technologies (IEEE 802.11p, C-V2X, 5G-V2X) et la voie de migration vers l'utilisation de la 5G comme technologie de FAO. Il vise la mise en œuvre dans différents domaines d'activité en couvrant les corridors 5G transfrontaliers, comme le soutiennent des groupes d'États membres voisins. Les projets devraient compléter les plans de déploiement des essais de CAM 5G le long des corridors transfrontaliers couverts par le projet par des feuilles de route à long terme pour le déploiement de l'infrastructure 5G le long des corridors concernés en vue de tests à plus grande échelle et de l'introduction rapide de services CAM 5G le long de ces corridors.
Les travaux peuvent inclure des services avancés à bord des trains internationaux couvrant les services de voyageurs, les services de gestion du trafic ferroviaire, ainsi que d'autres services opérationnels en préparation de l'avènement du FRMCS, y compris la migration des questions de génération précédente (GSM-R) et les aspects de partage du spectre. Les aspects de partage ou de coordination des services et des infrastructures, tant pour l'automobile que pour le ferroviaire, notamment dans les villes, sont couverts, de même que les solutions multimodales pour les voyageurs en vue d'offrir la continuité des activités aux utilisateurs des différents moyens de transport public et privé.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE comprise entre 7 et 10 millions d'euros permettraient de traiter ce domaine de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants. Les propositions peuvent porter uniquement sur le dossier automobile, le dossier ferroviaire ou les deux.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 7 000 k€ et 10 000 k€
de 70 % à 100 %
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
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L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.