Information générale :
Le défi consiste à briser les " silos de données " et à stimuler le partage, la réutilisation et l'échange de données en lançant un centre d'innovation de deuxième génération axé sur les données, en fédérant les sources de données et en encourageant les initiatives de collaboration avec des centres d'innovation numérique pertinents. Cela ouvrira de nouvelles perspectives commerciales, notamment pour les PME, dans le cadre de l'espace européen commun de données.
Toutes les subventions accordées au titre de ce thème seront soumises aux dispositions de l'article 30, paragraphe 3, de la convention de subvention (droit de la Commission de s'opposer aux transferts ou aux licences).
Ce thème appelle à la création de pôles d'innovation numérique qui renforcent les PME européennes et donnent aux citoyens européens les moyens d'utiliser et de combiner des sources de données provenant de différents secteurs et communautés (par exemple, commerce de détail, tourisme, industrie manufacturière, finances et assurances, médias, santé, soutien aux consommateurs, transports, énergie, administration publique...) pour développer des produits et services innovants. Une attention particulière devrait être accordée à la promotion et à la facilitation de l'adaptation au marché des nouvelles solutions et des concepts commerciaux fondés sur les données, ainsi qu'à l'introduction des meilleures pratiques dans les secteurs dont les modèles économiques ne sont pas encore fondés sur les données.
Sous-thème 1 : Fédérer et mettre en réseau les actions et initiatives pertinentes, en particulier les pôles d'innovation numérique (y compris les pôles nationaux et régionaux), qui contribuent à la création d'un espace européen commun de données. Les organisations et les particuliers ciblés, en particulier les PME, les entrepreneurs du Web et les jeunes entreprises, seront incités à utiliser les sources de données fédérées (y compris les plates-formes de données), les infrastructures numériques, les outils et les méthodes comme accélérateurs pour développer des produits et services novateurs fondés sur le partage de données entre secteurs et entre pays. Le centre fédérateur doit mener des activités spécifiques de communication et de formation (par exemple sur les outils, les sources de données et les besoins des parties prenantes) et traiter, le cas échéant, les questions de normalisation des données et d'interopérabilité.
Sous-thème 2 : Sélectionner, lancer et incuber des expériences d'innovation en vue de mettre sur le marché de nouvelles solutions et de nouveaux services basés sur des chaînes de valeur de données sécurisées et fiables, telles que celles basées sur les actions résultant des TIC-14-2016-2017 et ICT-18-2016. Une infrastructure informatique, des outils et des services de soutien appropriés (p. ex. pour la conformité à la réglementation GDPR et le mentorat en matière de données) doivent être mis à disposition par les actions d'innovation. Chaque expérience peut comporter un soutien à des tiers sous la forme d'un mini-projet à la suite d'un appel ouvert, à concurrence de 120 000 euros pour chacun de ces projets.
Sous-thème 3 : Sélectionner, lancer et incuber des expériences d'innovation pour des services et des outils axés sur les données capables de remodeler la chaîne de valeur des médias, y compris les médias sociaux. Les expériences doivent porter sur l'un ou l'autre ou sur les deux aspects suivants :
explorer de nouveaux moyens par lesquels les citoyens peuvent exploiter les données pour mieux cibler et étendre la portée du contenu généré par les utilisateurs afin d'accroître la diversité, la transparence et la responsabilité du contenu, d'une manière qui permette un journalisme de qualité ascendant, un enseignement scientifique ou la démocratie numérique.
explorer de nouvelles façons d'intégrer les artistes et plus généralement les secteurs créatifs dans le développement d'une exploitation innovante des données pour la création de contenu[3].
Pour ces deux aspects, les expériences porteront sur l'application de modèles économiques innovants et sur l'agrégation et le traitement sécurisé des données provenant de sources telles que les capteurs, les données d'observation, les données visuelles ou les médias sociaux soutenus par les systèmes d'IA. Chaque expérience peut comporter un soutien à des tiers sous la forme d'un mini-projet à la suite d'un appel ouvert, à concurrence de 80 000 euros pour chacun de ces projets.
Une action innovante sera sélectionnée pour les sous-thèmes 1 et 3. On s'attend à ce que les actions d'innovation collaborent étroitement avec les ASC dans le cadre des TIC-51-2020 et ICT-13-2018.
Une action d'innovation sera sélectionnée pour le sous-thème 1 et une action d'innovation pour le sous-thème 3. Au moins une action d'innovation sera sélectionnée pour le sous-thème 2, et les actions d'innovation devraient collaborer étroitement avec les ASC dans le cadre des TIC-51-2020 et ICT-13-2018.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE de 8 à 12 millions d'euros pour le sous-thème 1, de 5 à 7 millions d'euros pour le sous-thème 2 et de 5 millions d'euros pour le sous-thème 3 permettraient de traiter ces sous-thèmes de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 5 000 k€ et 12 000 k€
de 70 % à 100 %
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
Maximisez vos chances de résussite avec nos experts
Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.