Information générale :
Aujourd'hui, les soins médicaux utilisent largement les rayonnements ionisants pour le diagnostic et la thérapie. Avec les rayonnements naturels, les applications médicales sont le principal facteur contribuant à l'exposition de la population européenne aux rayonnements ionisants. L'utilisation de radio-isotopes appropriés en médecine nucléaire pour le diagnostic et la thérapie (théranostic) progresse. Le renforcement de l'évaluation des risques de l'exposition médicale renforcera la prise en compte des avantages. Elle comprend la sélection de composés cytostatiques radioactifs appropriés et l'établissement de contrôles adéquats de leurs rejets dans les cours d'eau en sélectionnant des radio-isotopes à courte durée de vie qui tiennent compte de la protection des travailleurs, des soignants et des couettes, du public et de l'environnement. Ces progrès seront plus rapides si l'on dispose de plus de certitude quant au préjudice global. De plus, le secteur médical est le meilleur endroit pour tenir un registre de l'état de santé général des patients. Ainsi, l'utilisation des données sur les patients dans le secteur médical avec les dossiers d'exposition aux rayonnements améliorera les connaissances. Les efforts de financement antérieurs ont lancé une collaboration entre les spécialistes de la radioprotection et les médecins. Il mérite une collaboration plus poussée, car les résultats peuvent être utilisés dans d'autres situations d'exposition.
Cette action devrait apporter des éclaircissements sur les inconvénients des nouvelles applications médicales des rayonnements ionisants en raison de leur déploiement rapide. Cela devrait inclure la collecte harmonisée de données sur les patients provenant de différentes disciplines et approches de traitement afin de permettre la déduction des mécanismes conduisant à des effets néfastes pour la santé et d'améliorer le traitement. Cela devrait s'appliquer en tenant dûment compte de la double causalité et des conditions particulières des procédures médicales. Cette action devrait tenir compte de l'analyse des lacunes effectuée par MELODI, EURADOS et EURAMED, et aborder la question clé de la sensibilité et de la sensibilité individuelles aux rayonnements. La proposition devrait comprendre des méthodes d'évaluation des dommages causés par le rayonnement, avec un changement démontrable par rapport aux paramètres actuels. Elle devrait tenir dûment compte des recherches antérieures qui recoupent les domaines de la santé et de la radioprotection. Ces données devraient inclure les données recueillies lors des procédures d'imagerie au bénéfice de la catégorie de patients la plus sensible, la plus étendue et la plus durablement suivie. Il devrait également inclure des données sur le personnel médical le plus exposé ainsi que sur les patients de médecine nucléaire, y compris le théranostic. Il devrait également fournir des recommandations sur la radioprotection pour le développement de nouvelles applications des rayonnements dans les soins médicaux, par catégorie et par procédure. Elle devrait associer les fabricants d'équipements de radiologie et de thérapie ou leurs associations, les associations européennes de chercheurs dans ce domaine, les organisations ayant un mandat réglementaire pour la recherche en radioprotection des États membres ou des organismes de l'UE, les universités et les hôpitaux. Il devrait également impliquer les développeurs et les fournisseurs de radio-isotopes. Les propositions dans ce domaine devraient tenir compte de la communication des risques et de l'éthique des applications médicales.
Au moins 5% du budget total de l'action doit être consacré à des activités d'éducation et de formation pour les doctorants, les chercheurs postdoctoraux et les stagiaires soutenus par l'action (voir Conditions d'appel - Conditions d'éligibilité et d'admissibilité).
La Commission estime que les propositions demandant une contribution du programme Euratom d'un montant maximal de 6,0 millions d'euros permettraient de relever ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant maximum de 6 000 k€
jusqu'à 100 %
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

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L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

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L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.