Information générale :
Les services d’efficacité énergétique (par exemple, les contrats de performance énergétique (EPC)) sont déjà disponibles sur le marché depuis assez longtemps. Cependant, il existe un grand potentiel inexploité dans les secteurs et avec des acteurs non encore engagés dans des services générant des économies d'énergie, de CO2 et de coûts. Dans le même temps, de nouvelles technologies sont apparues, ouvrant la voie à de nouveaux types de services utilisant les TIC pour mieux contrôler et orienter la consommation d’énergie en fonction des besoins du marché et des systèmes et de la disponibilité des énergies renouvelables; d'autres sont capables d'intégrer des services énergétiques avec des avantages non énergétiques tels que le confort. En regroupant divers services et avantages, il est possible d'accéder à des groupes cibles, des secteurs et des ressources financières supplémentaires. Des actions sont également nécessaires pour structurer et étiqueter la qualité des fournisseurs de services du côté de la demande (tels que les agrégateurs d'ESCO et les coopératives d'énergie) et améliorer leur accessibilité pour les utilisateurs finaux d'énergie.
Enfin, les outils informatiques et les données volumineuses générés par les compteurs intelligents, les appareils intelligents et les capteurs permettront de surveiller et de vérifier les économies d'énergie et la flexibilité, et fourniront ainsi une rémunération appropriée de la consommation optimisée. Un défi particulier pour les services énergétiques de ce type réside dans le fait que, s'ils visent à associer différents services (par exemple, des services de système) et des avantages (par exemple, au confort) en vue d'accroître leur viabilité, ils doivent néanmoins conduire à des économies d'énergie réelles et mesurables et à des améliorations de performance de l'ensemble système énergétique.
Les projets doivent viser principalement à démontrer et à tester des services énergétiques innovants dans un environnement réel, dans plusieurs segments de marché et parmi différents acteurs de la chaîne de valeur. Pour être économiquement viables, ces services doivent pouvoir s'appuyer sur des méthodologies de mesure et de vérification fiables. Ils devraient couvrir plusieurs des domaines et des aspects pertinents identifiés ci-dessus, mais pas nécessairement tous, en combinant de manière innovante différentes sources de revenus provenant de différents segments de marché et devraient inclure dans tous les cas des mesures de vérification et de surveillance innovantes. En outre, ils devraient démontrer comment les aspects juridiques et contractuels potentiels (par exemple, en relation avec des contrats existants ou liés à l’utilisation d’équipements) ont été pris en compte.
Les propositions doivent démontrer que les modèles commerciaux et les services testés sont auto-viables après la fin du projet. Les investissements initiaux dans les mesures d'efficacité énergétique (par exemple, l'amélioration de la performance énergétique des bâtiments) et dans les systèmes de bâtiments intelligents devraient être remboursés au moins en partie par les recettes provenant des économies d'énergie et de la flexibilité rémunérée.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE entre 3 et 4 millions d'euros permettraient de relever correctement ce défi spécifique. Néanmoins, cela n’empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d’autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 3 000 k€ et 4 000 k€
de 70 % à 100 %
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
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Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.