Information générale :
Les villes luttent dans leur transition pour mettre en place un modèle d'économie circulaire. Il est clairement nécessaire que les villes deviennent circulaires afin de modifier les modèles de consommation urbaine et les chaînes de valeur, et de stimuler l'innovation, les opportunités d'affaires et la création d'emplois dans les secteurs établis et nouvellement créés. De nouveaux instruments d'urbanisme systémique plus flexibles permettant la conception et la mise en œuvre de processus urbains circulaires rendraient les zones urbaines et périurbaines régénératrices et faciliteraient leur adaptation aux nouveaux défis économiques, sociaux et environnementaux.
Les actions doivent démontrer comment les villes peuvent être transformées en centres d'innovation circulaire et stimuler les pratiques de régénération dans les zones urbaines et périurbaines (y compris les zones industrielles environnantes et les ports commerciaux).
Les actions doivent développer et mettre en œuvre des approches et des instruments innovants de planification urbaine. Elles devraient démontrer des solutions innovantes pour fermer la boucle des flux de ressources et de ressources urbaines dans l'eau, l'énergie, la nourriture, l'air, les écosystèmes, les sols, la biomasse, les déchets / eaux usées, les matières recyclables et les matériaux de la ville tout en limitant la pollution de l'environnement, par exemple en réduisant les émissions de polluants atmosphériques. Dans le même temps, ces solutions devraient garantir une gestion saine des compromis et des synergies entre les secteurs et entre eux. Elles devraient inclure des moyens de réutilisation durable et de reprogrammation (à usage mixte) des bâtiments existants, des espaces ouverts et des (infra) structures. Le projet devrait impliquer activement les autorités publiques, les acteurs sociétaux et les partenaires communautaires tels que les citadins, les laboratoires (urbains), les urbanistes, les concepteurs (urbains), les organisations culturelles et créatives et les start-up en étroite collaboration avec les villes pour trouver des solutions pratiques et durables.
En outre, les actions devraient développer et mettre en œuvre des structures et des réseaux de gouvernance locaux innovants pour renforcer l'innovation de l'économie circulaire dans le tissu urbain et aider à prioriser la mise en œuvre flexible de la programmation spatiale urbaine pour les initiatives circulaires. Les actions doivent permettre le suivi et l'optimisation continus des processus «métaboliques urbains» et des interventions rapides de gestion, le cas échéant en déployant de nouveaux indicateurs facilitant l'évaluation, la comparaison et le partage des bonnes pratiques ainsi que des solutions numériques comprenant des réseaux de capteurs, la géolocalisation, les programmes d'observation tels que Copernicus et GEOSS, les services de navigation et de positionnement par satellite offerts par EGNOS / Galileo et les observatoires de citoyens.
Les actions devraient établir des plateformes de données pérennes à long terme garantissant des données ouvertes et cohérentes sur les impacts des approches déployées et assurer l'interopérabilité des infrastructures de données pertinentes pour une communication, une consultation publique et un échange d'expériences efficaces.
Une approche interdisciplinaire, incluant la participation des disciplines des sciences naturelles appliquées, des sciences sociales et humaines (telles que l'économie comportementale, les études de genre, la planification urbaine et la gouvernance) est considérée comme cruciale pour aborder correctement les défis complexes de ce sujet.
Les propositions doivent prêter attention aux conditions d'appel spéciales pour ce sujet.
Pour renforcer l'impact et promouvoir la reproduction et la réplication de ces solutions, les actions doivent s'engager dans des activités de réseautage et de formation substantielles pour diffuser leurs expériences, connaissances et pratiques de déploiement aux villes qui prévoient concevoir et mettre en œuvre des solutions similaires au-delà de le projet. Pour renforcer l'impact, la coopération et les synergies avec les activités entreprises dans le cadre de l'initiative «Pacte mondial des maires pour le climat et l'énergie», et en particulier la composante régionale pour l'Europe (soutenue par la CE) devraient être recherchées.
En outre, les actions devraient prévoir des ressources pour le regroupement avec d'autres projets en cours et futurs sur les villes durables à travers des solutions basées sur la nature financées dans le cadre de l'appel «Villes intelligentes et durables» de la partie 17 du programme de travail 2016-2017. 20-2019 et SC5-14-2019 de ce programme de travail. Ils devraient également s'assurer qu'il n'y aura pas de duplication avec les travaux entrepris par les projets pertinents financés sous le thème «CO-CREATION-02-2016 - Innovation axée sur l'utilisateur: création de valeur grâce à l'innovation fondée sur la conception».
La Commission considère que les propositions demandant une contribution de l'UE de l'ordre de 10 millions d'euros permettraient de relever ce défi spécifique
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant maximum de 10 000 k€
de 70 % à 100 %
Mots clés associés
Toutes les dépenses
Toutes les dépenses
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
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Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.