Information générale :
L'aquaculture européenne fournit chaque année 1,25 million de tonnes de produits de la mer, évalués à plus de 4 milliards d'euros. Cependant, l'Europe dépend fortement des marchés extérieurs pour satisfaire les demandes des consommateurs en produits de la mer (y compris en eau douce). L'aquaculture de l'UE doit accroître la compétitivité de ses produits alimentaires et répondre aux demandes des consommateurs pour des aliments sains et de haute qualité, dans un contexte difficile de changement climatique, de concurrence accrue pour les ressources naturelles et d'intérêts conflictuels pour l'espace et les marchés. Pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle d'ici 2030, l'aquaculture européenne doit durablement se développer en termes d'espace, de production et de nouvelles chaînes de valeur, explorant et améliorant les opportunités d'innovation offertes par des systèmes de production aquacoles durables et résilients. L'aquaculture européenne offre désormais une opportunité unique de relever les défis actuels du changement climatique et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, mais aussi de mettre en œuvre les engagements internationaux contenus dans les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, tout en favorisant la croissance économique et la prospérité sociale.
Les projets développeront des programmes d'élevage intelligents et / ou des formules et des technologies d'alimentation pour l'aquaculture conventionnelle et biologique - marine et / ou eau douce - ciblant la santé animale (contribuant à la résistance aux maladies) et le bien-être, différents systèmes de production, efficacité alimentaire, résilience et changement climatique atténuation - le cas échéant, y compris les traits associés et les liens possibles entre eux (synergies, compromis) -, zéro déchet, la valorisation des sous-produits suivant les principes de circularité et les valeurs organoleptiques et nutritionnelles de l'optimisation des produits de la mer. Les efforts visant à fermer le cycle de reproduction des espèces économiquement importantes devraient être envisagés. En outre, les projets doivent explorer le potentiel du microbiome sur la santé et la productivité des espèces d'élevage. Les projets doivent tenir compte des méthodes de production rentables et de la rentabilité des essais, de la démonstration et de la mise à l'échelle des procédés de production. L'autorité de régulation et les consommateurs devraient également être consultés, répondant à leurs préoccupations et à leurs demandes. L'utilisation de l'Internet des objets (IoT) et de l'intelligence artificielle (AI) devrait être envisagée. La participation de start-up spécialisées dans les technologies de pointe est encouragée. Les projets doivent développer une série d'indicateurs pour suivre et mesurer les progrès vers les impacts escomptés énumérés dans le texte de l'appel et en particulier l'amélioration des systèmes de production qui augmente la productivité, la résilience et la durabilité. La nature interdisciplinaire et intersectorielle du projet devrait également s'appliquer aux activités de formation améliorant les aptitudes et compétences professionnelles et soutenant la création de nouveaux emplois dans l'économie bleue.
La Commission considère que les propositions demandant une contribution de l'UE de l'ordre de 6 millions d'euros permettraient de répondre adéquatement à ce défi spécifique. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Date(s) de dépôt(s) connue(s) :
13 février 2018
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant maximum de 6 000 k€
de 70 % à 100 %
Mots clés associés
Toutes les dépenses
Toutes les dépenses
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
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L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.