Information générale :
Les liens entre la richesse de l'environnement naturel et les pratiques agricoles sont complexes. De nombreux habitats précieux en Europe sont entretenus par l'agriculture et la sylviculture extensives, mais des pratiques agricoles et des utilisations inappropriées ont également eu un impact négatif sur les ressources naturelles telles que la pollution des sols, de l'eau et de l'air, la fragmentation des habitats et la perte de biodiversité, ainsi que sur l'adaptation au changement climatique. En plus de fournir de la nourriture, des fibres ou de la biomasse, les agriculteurs peuvent fournir des biens publics environnementaux à travers les activités de gestion des terres nécessaires pour cultiver et élever des animaux. La fourniture de biens publics environnementaux, dans des domaines tels que la biodiversité, l'eau, la séquestration du carbone et les loisirs, peut nécessiter des actions collectives pour en augmenter la portée et l'existence dans le temps.
Les propositions examineront les moyens efficaces d'associer les incitations publiques et / ou privées à la fourniture d'un ou de plusieurs biens environnementaux aux niveaux des terres et de la chaîne de valeur agricole. Les propositions examineront les initiatives existantes et nouvelles concernant la fourniture par les agriculteurs de biens et services publics environnementaux et leur longévité. Ils exploreront de nouvelles approches pour améliorer la coopération entre les agriculteurs ainsi qu'entre les agriculteurs et les autres parties prenantes (propriétaires fonciers, secteur forestier, industrie alimentaire, détaillants, associations de consommateurs, ONG environnementales, organismes publics, autorités de gestion de l'eau, zones protégées, services touristiques).
Les activités couvriront les trois questions suivantes de manière combinée ou autonome : (1) comment les systèmes fonciers peuvent renforcer la longévité des activités agricoles et la protection de l'environnement; (2) comment les approches basées sur les résultats, par rapport aux approches basées sur la pratique, peuvent être mises en œuvre efficacement (en considérant l'utilisation des indicateurs les plus appropriés); (3) comment la mise en œuvre collective des pratiques peut-elle être gérée pour améliorer la prestation des services écosystémiques à différentes échelles. Les propositions tiendront compte de la diversité des situations européennes, par ex. en ce qui concerne les contextes juridiques et historiques ou les différentes catégories de propriété foncière.
Les propositions analyseront comment les tâches et les responsabilités sont partagées entre deux ou plusieurs parties, y compris, le cas échéant, la répartition de la valeur ajoutée et les risques financiers et / ou de production inhérents au secteur agricole et ses liens complexes avec le milieu naturel. Les propositions analyseront les forces et les faiblesses des différentes approches concernant leurs coûts de transaction, leur relation avec les tendances du marché et leurs impacts sur les services écosystémiques au fil du temps. Les propositions tomberont sous le concept de «l'approche multi-acteurs» et assureront une implication appropriée du secteur agricole. Ils devraient également rechercher des contributions des sciences sociales et économiques pour couvrir les questions économiques, sociales, comportementales et environnementales plus larges associées à l'adoption de nouveaux contrats agroenvironnementaux.
La Commission considère que les propositions demandant une contribution de l'UE allant jusqu'à 5 millions d'euros permettraient de répondre à ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant maximum de 5 000 k€
de 70 % à 100 %
Agriculture et agronomie ; Écologie ; Environnement
Toutes les dépenses
Toutes les dépenses
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
Maximisez vos chances de résussite avec nos experts
Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.