Information générale :
L'agriculture européenne pourrait acquérir un avantage concurrentiel décisif si le secteur des TIC et la communauté agricole pouvaient travailler ensemble pour générer une vague d'innovations TIC ascendantes à travers l'Europe conçues pour créer des systèmes agricoles plus productifs et durables. Le sujet facilitera l'adoption et le transfert généralisé de solutions basées sur les TIC pour l'agriculture.
La stratégie de numérisation de l'industrie européenne vise à garantir que chaque entreprise en Europe ait accès à un centre d'innovation numérique à distance de travail. Un centre d'innovation numérique (DIH) aide les entreprises à devenir plus compétitives en améliorant leurs processus, produits et services commerciaux / de production grâce à l'utilisation des technologies numériques. Les DIH offrent des services pour tester et expérimenter des technologies avancées et produire des produits / solutions innovants. Ils devraient également agir en tant que courtier entre les entreprises utilisatrices et les fournisseurs de technologie.
De nombreux composants des Digital Innovation Hubs existent déjà aux niveaux européen, national et régional. À travers ce sujet, la Commission européenne ajoute de la valeur à ces investissements existants en soutenant des expérimentations hautement innovantes à l'échelle paneuropéenne.
Le sujet appelle à la promotion des centres d'innovation numérique dans l'agriculture. Il devrait aborder l'adoption de solutions basées sur les TIC pour des systèmes agricoles plus productifs et durables. L'accent est mis sur les technologies innovantes qui doivent être personnalisées, intégrées, testées et validées non seulement par les développeurs de technologies, mais aussi par la communauté agricole avant leur mise sur le marché. L'accent est mis sur le renforcement des start-ups et des PME européennes en adoptant de nouveaux concepts liés à des modèles innovants d'agrobusiness et / ou de services et en les reliant à des acteurs capables d'accéder aux financements, aux compétences de formation avancées, aux connaissances et aux besoins. communauté agricole.
Par conséquent, ce qui suit est demandé pour ce sujet:
Les organisations participant à l'appel doivent démontrer qu'elles sont profondément ancrées dans un pôle d'innovation numérique qui offre des services de transformation numérique aux entreprises situées à proximité. Ils devraient fournir une analyse claire de la manière dont le projet proposé ajoutera de la valeur à l'offre de service existante, et comment elle s'aligne sur l'initiative de numérisation nationale ou régionale. Chaque projet devrait soutenir une masse critique d'expériences d'innovation paneuropéennes dédiées réunissant les fournisseurs de technologies et le secteur agricole. Au moins 50% du budget devrait bénéficier directement aux PME. L'action peut impliquer un soutien financier à des tiers. La proposition définira le processus de sélection des entités pour lesquelles un soutien financier sera accordé, généralement de l'ordre de 40 000 à 100 000 par partie;
Les activités proposées doivent être durables sur le long terme et inclure un plan d'affaires pour les Digital Innovation Hubs, un plan pour attirer les investisseurs, pour répondre aux besoins du secteur agricole et des activités de diffusion. L'utilisation de réseaux établis pour des PME telles que le réseau Enterprise Europe est encouragée;
Le projet devrait créer un réseau et aider à atteindre une large couverture en termes d'aspects technologiques, d'application, d'innovation et de géographie. Il devrait également être lié aux initiatives d'innovation régionales / nationales et autres DIH. Cela comprend le maintien d'un portail d'innovation unique, le partage des meilleures pratiques, la diffusion, le courtage entre les fournisseurs de TIC et les utilisateurs agricoles, en tirant parti de l'investissement et de la formation;
Les projets sélectionnés devraient collaborer à la création d'un réseau de centres d'innovation numérique couvrant la plupart des régions d'Europe.
Les propositions devraient relever du concept de l'approche multi-acteurs.
La Commission considère que les propositions demandant une contribution de l'UE jusqu'à concurrence de 10 millions d'euros permettraient de répondre à ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant maximum de 10 000 k€
de 70 % à 100 %
Mots clés associés
Toutes les dépenses
Toutes les dépenses
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
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L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.