Information générale :
La recherche et l'innovation agricoles aident le secteur à faire face à une combinaison complexe de défis auxquels il est confronté, notamment les pressions exercées sur les ressources naturelles et les revenus agricoles. La création de connaissances et des systèmes d'information accessibles et des outils pour surveiller, rassembler, transformer et surtout partager des informations vitales entre les principales parties prenantes peuvent aider le secteur à devenir plus durable. Cependant, outre le potentiel de nouvelles connaissances, une partie substantielle des connaissances existantes et des flux d'informations qui les sous-tendent n'a pas encore été exploitée à son plein potentiel. L'écart de performance qui en résulte a de fortes implications sociales, écologiques et économiques. Un meilleur fonctionnement des systèmes de connaissance et d'innovation agricoles est nécessaire, pour une innovation opportune et pour accélérer le rythme de création de connaissances. L'une des contraintes les plus importantes concerne l'interopérabilité limitée et le manque d'ouverture des différents systèmes techniques, limitant ainsi les choix que peuvent faire les agriculteurs entre les fournisseurs de nouvelles technologies. Une interopérabilité accrue permettrait un partage accru des données et la génération de connaissances qui en découlerait. Une autre contrainte majeure est le manque d'information sur l'efficacité des nouvelles technologies qui ralentit leur adoption.
Les pilotes devraient aborder tous les aspects ci-dessous:
Construire des plates-formes intégrant différentes technologies comme l'Internet des Objets (IoT), le cloud, la photonique, les réseaux, la géolocalisation (notamment via Galileo et EGNOS) et la robotique associée à des applications basées sur l'analyse de données et la gestion des connaissances. Il est nécessaire d'adopter largement des normes ouvertes et interopérables pour garantir que tous les systèmes connectés puissent se parler, ce qui permettra aux agriculteurs et aux autres parties prenantes concernées de choisir la combinaison d'outils la plus appropriée parmi différents fournisseurs. Les pilotes valideront les moyens d'atteindre un haut niveau d'interopérabilité entre les différents systèmes grâce à une architecture de référence, des technologies sémantiques et un cadre de normalisation qui démontrent l'échange de données de communication entre différents systèmes et plateformes.
Partager des données et générer des connaissances en capturant et en traduisant des informations plus précises. La saisie de données de haute précision et un haut degré de partage des données devraient servir de base aux systèmes d'aide à la décision fournissant des conseils adaptés au niveau de la ferme, complétant et / ou étendant les services de conseil. Les outils techniques de base pour l'analyse des quantités de données seront des systèmes de surveillance et de communication à maintenance réduite, robustes et évolutifs, ainsi que des technologies d'intelligence artificielle et de sémantique. Ces services devraient inclure une rétroaction directe et détaillée aux agriculteurs sur les pratiques appropriées et les stratégies de gestion.
Élaborer des systèmes d'aide à la décision qui comprendront, sans toutefois s'y limiter, un système d'analyse comparative de la productivité et de la durabilité des fermes, des services, des technologies et des pratiques. À cette fin, des modèles de données et des normes sémantiques doivent être définis pour obtenir des indicateurs de performance et en tirer des décisions, ainsi que pour permettre le partage des données provenant des différentes fermes.
Les pilotes dans les zones sélectionnées doivent clairement couvrir les côtés offre et demande. Pour le pilotage à grande échelle et l'écosystème, les projets dans ce domaine peuvent impliquer un soutien financier à des tiers pour élargir l'espace d'innovation numérique pour les agriculteurs, les services consultatifs et les innovateurs, basé sur un réseau de fermes et en étroite collaboration avec les connaissances agricoles et l'innovation. infrastructures des différents États membres et des pays et régions associés. Pour les agriculteurs, les plates-formes devraient disposer d'un service de conseil et de diffusion des connaissances adapté à la masse, y compris un benchmarking économique et technique. Il couvre un grand nombre de fermes, y compris les petites exploitations. Les services consultatifs basés sur les écosystèmes locaux devraient être étudiés et liés dans les pilotes. Pour les innovateurs, les plateformes devraient servir de banc d'essai, tester et comparer les nouvelles technologies et services. Ceci devrait être rendu possible en permettant de recruter des fermes pilotes et / ou en mettant à disposition les données nécessaires.
Les propositions devraient relever du concept d'approche multi-acteurs et permettre une forte implication du secteur agricole dans les activités proposées. Les projets doivent développer des modèles de gouvernance de données adéquats définissant les conditions d'accès aux données appartenant à une autre partie. Les activités devraient permettre une large couverture géographique en Europe. En outre, les propositions couvrent au moins trois sous-secteurs (par exemple, les cultures arables, l'élevage, la production de légumes et de fruits).
Pour ce sujet, les quatre activités et critères d'impact décrits dans la partie introductive «Plateformes et pilotes» doivent être appliqués. Les projets pilotes devraient contribuer aux travaux de consolidation et de cohérence qui seront mis en œuvre par l'ASC pour soutenir les activités définies sous le thème «DT-ICT-13-2019: Activités horizontales des pilotes / plateformes numériques».
La Commission considère que les propositions demandant une contribution de l'UE jusqu'à concurrence de 15 millions d'euros permettraient de traiter ces domaines de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant maximum de 15 000 k€
de 70 % à 100 %
Mots clés associés
Toutes les dépenses
Toutes les dépenses
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
Maximisez vos chances de résussite avec nos experts
Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.