Information générale :
L'accès à l'espace est un élément indispensable de toute la chaîne de valeur de l'espace et a été reconnu comme un domaine d'importance stratégique pour la non-dépendance de l'Europe.
L'accès à l'espace est une question de sécurité d'approvisionnement, de capacité de l'industrie et de préparation à la technologie, condition sine qua non des économies modernes fondées sur le savoir spatial. Seule une poignée de pays spatiaux maîtrisent cette capacité grâce à un financement institutionnel important pour les coûts de recherche et développement et à la garantie de l'exploitation des services. L'Europe a atteint sa position remarquable dans ce domaine grâce aux programmes nationaux et aux programmes de l'Agence spatiale européenne, Access to Space étant une des origines fondamentales de sa création en 1975.
La stratégie spatiale pour l'Europe a confirmé que l'Europe doit maintenir un accès autonome, fiable et rentable à l'espace. Il a souligné qu'il est crucial que l'Europe continue à disposer d'infrastructures de lancement, de production et de test modernes, efficaces et flexibles. La réduction des coûts et l'amélioration de la flexibilité des systèmes de lancement européens sont les principaux défis afin de favoriser la compétitivité de l'industrie européenne sur le marché mondial. La vague transformationnelle de l'industrie 4.0 devrait offrir des possibilités de réduire le coût de la fabrication, de l'intégration, des essais et de l'exploitation des lancements spatiaux et d'améliorer encore la qualité.
Le défi spécifique est de soutenir la recherche et l'innovation dans les technologies, en complémentarité et en pleine synergie avec les travaux en cours entrepris par les États membres et les initiatives européennes, contribuant à:
a) Potentiel de réutilisation des systèmes de lancement et leur applicabilité aux besoins européens: dans le but d'abaisser les coûts de la prochaine génération de lanceurs et de systèmes de transport européens, les activités ne devront porter que sur les nouvelles technologies de réutilisation. concepts de retour optimisés, y compris la sécurité autonome), pièces structurelles et matériaux avancés, systèmes de surveillance de la santé et technologies de contrôle non destructif, systèmes et équipements de propulsion avancés (gestion des propergols, systèmes de déconnexion et systèmes sol spécifiques). Ceux-ci pourraient être utilisés comme blocs de construction pour la démonstration en vol. Les activités incluront une évaluation de la rentabilité des nouvelles technologies proposées attendues pour la phase d'exploitation (opérations en vol et au sol) et une estimation des investissements nécessaires et du calendrier nécessaire pour atteindre le TRL 8/9.
b) Système de lancement de fabrication avancée (par exemple outillage et machines) et d'infrastructures modernes (y compris les infrastructures au sol pour les sites de lancement européens): Les activités concernent les technologies et processus appliqués au développement, à la production, aux essais et aux opérations des systèmes de lancement. systèmes d'automatisation des activités (outils de manipulation guidée automatisée, intégration automatisée, inspection, robots collaboratifs, tests automatisés), technologies numériques au profit de la qualité et des coûts (par exemple, utilisation de COTS équipement de pointe, assistance numérique aux opérateurs, traitement des données volumineuses pour l'amélioration continue), matériaux avancés avec accent sur les processus de fabrication à faible coût (par exemple impression 3D, composite, technologie d'assemblage) et opérations à distance (centre de commande à distance, gestion de la sécurité améliorée), des infrastructures au sol pour les sites de lancement européens, y l'accès à l'espace pour les mini, micro, nano satellites, y compris les initiatives commerciales. Les solutions proposées à prendre en compte prendront en compte les évolutions possibles du cadre réglementaire, en particulier REACH, et prendront également en compte les impacts environnementaux et les risques sanitaires.
La Commission considère que les propositions demandant une contribution de l'UE comprise entre 2 et 3 millions d'euros permettraient de répondre à ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Date(s) de dépôt(s) connue(s) :
6 mars 2018
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 2 000 k€ et 3 000 k€
de 70 % à 100 %
Toutes les dépenses
Toutes les dépenses
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
Maximisez vos chances de résussite avec nos experts
Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.