Information générale :
Le contexte et le domaine client des services de communication par satellite subissent actuellement des changements. Les applications de télévision à large bande diminuent en importance et l'importance de la connectivité Internet augmente. De nouvelles cibles européennes ont été établies pour atteindre une connectivité de 100 Mbps pour tous d'ici 2025, pour laquelle les solutions de communication par satellite sont importantes, par exemple dans les zones éloignées et offshore, pour les retours, ou pour les utilisateurs mobiles. La demande de communications par satellite à très haut débit augmente. Le concept 5G combine diverses technologies d'accès, telles que cellulaire, sans fil, satellite et filaire, pour fournir des performances fiables pour les communications critiques et améliorer la couverture de zone, ce qui rend l'interconnexion un défi important. De nouveaux marchés émergent, comme par exemple la connectivité nécessaire à l'Internet des Objets. De nouveaux concepts de mission sont en cours d'établissement, tels que des méga constellations ou des réseaux satellitaires basés sur des micro-mini-satellites. Enfin, les aspects de sécurité deviennent de plus en plus importants, en particulier pour les utilisateurs gouvernementaux des communications par satellite. Le défi pour l'UE est de préparer le terrain pour maintenir l'avance technologique et maintenir sa compétitivité globale dans les communications par satellite dans ces conditions et marchés en évolution rapide (par exemple vers et au-delà des satellites à haut débit de 1 Tbit / s et / ou des satellites entièrement flexibles)
Les propositions doivent porter sur l'un des sous-thèmes suivants:
a) Communications par satellite sécurisées et robustes, telles que génération et distribution de clés, adaptation aux technologies quantiques, technologies et produits anti-brouillage, techniques anti-usurpation, codage avancé, modulation de signal et cryptographie, accès multiple non coordonné sécurisé, simulation de menaces, télémétrie robuste, suivi et commande (spectre étalé);
b) des techniques de transmission efficaces en bande passante pour desservir plusieurs utilisateurs avec des satellites à haut débit, par ex. techniques de réutilisation des fréquences, communications multiples entre antennes, formation de faisceaux, diversité des passerelles coopératives, regroupement d'utilisateurs et atténuation des interférences;
c) Traitement à grande vitesse et charges utiles de télécommunication souples et reprogrammables, capables de s'adapter à l'évolution des besoins de service tels que la flexibilité des capacités et la redistribution géographique du trafic et à l'intégration des satellites dans le protocole et le système 5G. La simulation et la gestion des ressources de bout en bout doivent être prises en compte.
d) Communications optiques, y compris photonique, pour les systèmes à très haut débit avec plus de 10 Gbps (par exemple, utilisation de liaisons optiques ascendantes et descendantes hybrides), aspects embarqués et au sol axés sur les liaisons de connexion, les systèmes et l'architecture technologies englobantes telles que l'amélioration de l'espace-sol / RPAS; traitement embarqué de faible complexité et traitement cohérent limité; téléchargement de données de mission orbite à sol se concentrant sur des liaisons de connexion optiques à très haut débit (jusqu'à 1 Tbps) et des stations au sol optiques à très haut débit pour les liaisons de connexion (vers 1Tbps);
e) Techniques d'antennes passives et actives à large bande souples, telles que les antennes à réseaux phasés pour les applications spatiales ou aéroportées à très haut débit (comprenant les réseaux d'antennes conformes à large bande, les faisceaux hertziens large bande et les antennes RF à large bande); intégration d'antennes dans la plate-forme, technologies critiques d'antennes actives, techniques d'antennes de lentilles, réseaux actifs dédiés 5G;
f) liaisons intersatellites, solutions de relais de données et commutation embarquée, pour de futures constellations potentielles LEO (y compris les constellations de petits satellites), supportant des débits de données élevés (jusqu'à 40 Gbps), y compris des terminaux, dans des contextes aussi divers que GEO / MEO à LEO, aéroporté (y compris RPAS) à GEO;
g) équipement RF perfectionné en termes de bandes de fréquences supérieures (par exemple Q, V / W) et de reconfigurabilité (par exemple HPA GaN, ATOP optimisé, LNA);
h) Technologies au sol pour les services et applications de communication par satellite: évolution des stations de contrôle au sol et téléports, permettant également une interopérabilité totale avec les futurs réseaux de télécommunication terrestres (y compris la 5G) et optimisation des performances, couverture, coûts, fiabilité et sécurité dans la fourniture de services différenciés et applications à diverses catégories d'utilisateurs.
Les propositions doivent envisager des technologies et des solutions permettant d'exploiter les synergies potentielles entre le domaine de la communication par satellite et celui de la navigation et de l'observation de la Terre (satellites de mission hybrides EO / SatCom, satellites intelligents, solutions haut débit, liaisons haute vitesse, processeurs hautes performances). , antennes / réflecteurs / structures, segment sol).
La participation de l'industrie, en particulier des PME, est encouragée.
Les activités doivent être complémentaires et créer une synergie avec d'autres activités européennes dans le même domaine. L'accent doit être mis sur la préparation de technologies de communications par satellite futures et avancées allant jusqu'au niveau TRL 4-5. Les retombées technologiques et / ou les collaborations bilatérales devraient être renforcées entre les industries européennes non spatiales et spatiales.
La Commission considère que les propositions demandant une contribution de l'UE comprise entre 2 et 3 millions d'euros permettraient de répondre à ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 2 000 k€ et 3 000 k€
de 70 % à 100 %
Toutes les dépenses
Toutes les dépenses
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
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Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.