Information générale :
Le défi de ce pôle de recherche stratégique (SRC) est de permettre des avancées majeures dans la Propulsion Electrique (EP) pour les opérations spatiales et le transport, afin de garantir le leadership par la compétitivité et la non-dépendance des capacités européennes en propulsion électrique. niveau mondial dans la période 2020-2030, toujours en cohérence avec les développements existants et prévus au niveau national, commercial et de l'ESA. Le défi spécifique de cette action est de permettre une maturation plus rapide des concepts et des technologies de propulseurs perturbateurs prometteurs, en tant qu'étape nécessaire vers des actions de démonstration. Les défis détaillés sont détaillés dans le document d'orientation «EPIC Roadmap».
Une technologie de propulsion électrique disruptive est une technologie qui perturbe un statu quo dans le secteur spatial. Il pourrait remplacer la technologie dominante en apportant des améliorations radicales des performances ou des coûts perçus comme précieux par un client ou une partie du marché, ou encore en ouvrant de nouvelles opportunités non possibles avec la technologie en place. Les technologies émergentes potentiellement perturbatrices sont souvent sous-performantes par rapport à la technologie dominante dans les premières phases de développement - la physique sous-jacente peut ne pas être entièrement comprise par exemple et davantage de R & D est nécessaire pour déterminer correctement les attributs de performance. Des exemples peuvent être: l'amélioration perturbatrice des performances, l'activation de nouveaux scénarios opérationnels, la réduction des coûts du système complet, etc.
Les propositions doivent porter sur l'un des éléments suivants:
- Concepts ou technologies de propulseurs pour systèmes de propulsion électriques disruptifs tels que propulseurs plasma Helicon (HPT), propulseurs plasma à résonance cyclotronique électronique (ECR), propulseurs magnéto-plasma dynamiques (MPD), propulseurs plasma pulsés (PPT), propulseurs électriques à micro-propulsion, autres concepts novateurs de propulseurs électriques et technologies pertinentes pour les systèmes de propulsion électriques disruptifs.
- Concepts et technologies transversaux pour les systèmes de propulsion électriques disruptifs, tels que l'électronique d'état de puissance, l'entraînement direct, les buses magnétiques, les propulseurs alternatifs, les techniques d'essai, les matériaux.
Les propositions peuvent cibler n'importe quelle partie de l'échelle des niveaux de préparation technologique (TRL), en particulier:
- Technologies de rupture à partir de TRL faible ou très faible (<4), visant à promouvoir des concepts de propulseurs prometteurs et potentiellement perturbateurs dans le domaine de la Propulsion Electrique. Cela devrait permettre d'augmenter le TRL actuel, ce qui à long terme pourrait changer le paysage de la Propulsion Electrique.
- Des technologies prometteuses à partir de TRL supérieur (≥ 4) dans le domaine de la Propulsion Electrique, permettant des améliorations significatives des performances, du coût et de l'adaptation du système de Propulsion Electrique au marché. L'objectif ici est de permettre d'augmenter efficacement et efficacement le TRL. La proposition pour une TRL plus élevée devrait inclure la meilleure combinaison possible d'une analyse de marché et d'une analyse d'impact d'application.
Les propositions doivent inclure une analyse de marché détaillant les applications ciblées et les avantages clés spécifiques de la technologie proposée. Chaque effet perturbateur doit être spécifiquement corrélé avec son application finale
Les propositions ne doivent pas être basées sur les lignes de technologie mentionnées dans la rubrique d'appel COMPET-3-2016-a pour les technologies EP incrémentielles.
La Commission considère que les propositions de technologies perturbatrices demandant une contribution de l'UE de 1 million d'euros pour les activités à partir de TRL <4 et de 1 à 2 millions d'euros pour les activités à partir de TRL ≥ 4 permettrait de répondre à ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 1 000 k€ et 2 000 k€
de 70 % à 100 %
Toutes les dépenses
Toutes les dépenses
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
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Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.