Information générale :
À moyen et long terme, la compétitivité du secteur spatial et sa capacité à servir les politiques internes et externes de l'Union, notamment la stratégie spatiale pour l'Europe et la politique de sécurité et de défense commune, dépendent de l'intégration continue des technologies de base avancées. intérêt commun à toutes les applications, y compris les technologies transversales telles que la gestion de l'énergie, le contrôle thermique, les matériaux et les structures.
Les progrès dans ces domaines technologiques sont nécessaires pour permettre de nouveaux concepts de vaisseau spatial ou de mission avec des performances plus élevées, une demande de puissance plus élevée, une masse et un coût plus faibles, tels que des systèmes de débit de données plus élevés et des méga-constellations. De même, ils peuvent contribuer à atténuer les risques liés à la dépendance européenne aux technologies spatiales. En outre, un certain nombre de défis connexes ont des parallèles avec les défis terrestres, par exemple dans les domaines de l'aéronautique, de l'énergie, de l'environnement, des matériaux avancés et des méthodes de production. La complémentarité et la synergie avec les développements européens en cours ou prévus dans les secteurs spatial et non spatial constituent un défi à relever.
Des propositions basées sur des technologies TRL basses sont sollicitées. La cible est de démontrer ces TRL moyens (4-6).
Chaque proposition ne portera que sur l'un des sous-thèmes suivants:
a) Des solutions innovantes pour les systèmes de très haute puissance, y compris des solutions pour la production, le stockage, le contrôle et la distribution d'énergie capables de supporter des exigences de missions très dissipatives. L'innovation est recherchée dans les domaines de la propulsion électrique haute puissance (> 20 kW) cohérente avec les activités du SRC "Propulsion électrique et maintien en gare", satellites à très haut débit, antennes actives haute puissance en bande haute fréquence, grande capacité cellules de batterie, ultra-condensateurs à faible coût, technologies pour réseaux flexibles / pliables (visant> 25 kW, adressant l'architecture mécanique et les solutions flexibles), cellules de combustibles régénératifs, unités d'entraînement direct à faible coût, cellules solaires;
b) Des solutions de contrôle thermique innovantes pour les missions à haute température: communications de haute puissance, systèmes à haute tension et haute puissance, posent des défis croissants au budget thermique de l'engin spatial ou du véhicule de rentrée. L'innovation est recherchée dans le domaine des matériaux et des solutions de contrôle thermique (pompes à chaleur, caloducs à boucles avancées, boucles pompées mécaniques, réchauffeurs autorégulés flexibles), protection thermique, régulation thermique, stabilité thermique, matériaux à émissivité / absorptivité variables; surfaces de contrôle thermique innovantes, panneau en plastique renforcé de fibre de carbone conducteur / dissipatif (CFRP);
c) Stabilité du bus et technologies de ligne de visée: capteurs critiques et solutions d'actionneurs pour une stabilité élevée et un contrôle de la ligne de visée au niveau de la plate-forme spatiale, y compris capteurs et actionneurs, centrés sur la compétitivité par l'efficacité et la miniaturisation;
d) Matériaux avancés, structures et techniques de production (fabrication additive): les activités doivent porter sur les technologies appliquées à la fabrication d'éléments de vol spatial en mettant l'accent sur les procédés de fabrication à faible coût pour soutenir les méga-constellations ou les processus de fabrication en orbite en soutien à l'exploration spatiale;
e) Systèmes au sol avec traitement massif: capacités de traitement des données des missions pour différentes applications, y compris les stations de contrôle au sol pour les opérations de télédétection; puissance et vitesse de traitement, post-traitement, fusion de données, réseaux de données, gestion du cycle de vie de la configuration et des opérations (notamment constellations, méga-constellations), intégration de nouvelles technologies dans les systèmes sol et traitement des données optimisation intelligente des données, traitement automatisé des données, plates-formes de données distribuées, intelligence artificielle, automatisation complète), plate-forme d'exploitation des données distribuées.
Des solutions à bas coût basées sur des composants standard (COTS) sont encouragées.
La participation de l'industrie, en particulier des PME, est également encouragée.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 2 000 k€ et 3 000 k€
de 70 % à 100 %
Mots clés associés
Toutes les dépenses
Toutes les dépenses
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
Maximisez vos chances de résussite avec nos experts
Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.