Information générale :
Le secteur spatial est un atout stratégique contribuant à l'indépendance, à la sécurité et à la prospérité de l'Europe et à son rôle dans le monde. L'Europe a besoin d'un accès non dépendant aux technologies spatiales critiques, condition sine qua non pour atteindre les objectifs stratégiques de l'Europe. La "non-dépendance" désigne la possibilité pour l'Europe d'avoir un accès libre et illimité à toute technologie spatiale requise. Atteindre la non-dépendance dans certaines technologies ouvrira de nouveaux marchés à nos industries et augmentera la compétitivité globale du secteur spatial européen.
Les actions sélectionnées dans la Liste des actions de la task-force conjointe Commision / ESA_EDA 2018-2020 doivent être mises en œuvre de manière séquentielle en 2018 et en 2019 comme suit.
Groupe A (2018):
JTF-2018 / 20-3 - FPGA haute capacité
JTF-2018 / 20-8 - ASICS: sous-micron profond de 28 nm
JTF-2018 / 20-16 - Composants de puissance discrets actifs
JTF-2018 / 20-18 - Composants RF
JTF-2018 / 20-19 - Composants passifs
JTF-2018 / 20-22 - Emballage haute température
Groupe B (2019):
JTF-2018 / 20-2 - ASICS pour le traitement de signaux mixtes
JTF-2018 / 20-11 - Conception et qualification de μcontroller pour applications spatiales
JTF-2018 / 20-12 - Conception et prototype de nvRAM pour SPACE avec interface série ((quad) -SPI)
JTF-2018 / 20-21 - Capacités d'assemblage et circuits imprimés à haute densité (1000 broches et au-delà)
JTF-2018 / 20-28 - Composants photoniques
JTF-2018 / 20-31 - Cristaux laser avancés pour applications spatiales de forte puissance
Groupe C (2020):
JTF-2018 / 20-5 - Microprocesseurs de très haute performance
JTF-2018 / 20-9 - Conception et prototype de SoC ultra-reprogrammables
JTF-2018 / 20-14 - Unité de mesure inertielle à base de gyrolaser (IMU) à technologie intégrée de fibre optique ou photonique
JTF-2018 / 20-17 - Amplification de puissance: matériaux à tube à ondes progressives
JTF-2018 / 20-23 - Outil SW: génération automatique de code
JTF-2018 / 20-33 - Matériaux avancés et technologie des matériaux pour chambres de combustion
Les activités doivent être complémentaires et créer une synergie avec d'autres activités européennes dans le même domaine, que ce soit dans le domaine spatial ou non spatial. Les retombées technologiques et / ou les collaborations bilatérales devraient être renforcées entre les industries européennes non spatiales et spatiales, y compris les instituts de recherche technologique et les universités.
La Commission considère que les propositions demandant une contribution de l'UE comprise entre 1 et 3 millions d'euros permettraient de répondre à ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Date(s) de dépôt(s) connue(s) :
6 mars 2018
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 1 000 k€ et 3 000 k€
jusqu'à 100 %
Mots clés associés
Toutes les dépenses
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Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

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L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.