Information générale :
Le défi consiste à développer des technologies orientées applications dans les domaines de l'observation de la Terre (EO), qui devraient soutenir la compétitivité et contribuer à l'intégration de l'espace dans la société et l'économie.
L'objectif global est d'améliorer les performances des systèmes d'observation de la Terre, en s'appuyant sur les activités antérieures soutenues par l'Union, les États membres et l'ESA.
Les activités se concentreront sur l'amélioration de la rapidité et de la réactivité des observations, leur résolution et leur portée, la performance des capteurs et des technologies sous-jacentes, ainsi que sur les nouveaux défis associés à la collecte de données (traitement de données, apprentissage automatique, systèmes basés sur la connaissance).
L'objectif de ce sujet est de démontrer, dans un environnement pertinent, les technologies, les systèmes et les sous-systèmes d'observation de la Terre. Les propositions devraient démontrer des améliorations significatives dans des domaines tels que la miniaturisation, la réduction de puissance, l'efficacité, la polyvalence et / ou une fonctionnalité accrue et démontrer, dans la mesure du possible, la complémentarité des activités déjà financées par les États membres et l'Agence spatiale européenne. Les propositions devraient également garantir la disponibilité du système pour les services opérationnels et exercer un effet de levier sur la compétitivité de l'industrie, en particulier sur les marchés d'exportation.
Chaque proposition ne doit porter que sur l'un des sous-thèmes suivants:
a) EO optique à très haute résolution pour LEO et / ou EO optique à haute résolution pour GEO / HEO, en mettant l'accent sur l'amélioration de la charge utile (paramètres radiométriques et spectraux, résolution spatiale, andain), y compris les détecteurs, matériaux et solutions grands éléments et systèmes optomécaniques (p. ex. miroirs téléscopiques légers avec diamètre au niveau du compteur) plans focaux, contrôle du front d'onde et de la ligne de visée, actionneurs haute performance, filtres multispectraux pour grand plan focal;
b) Instruments de télédétection et systèmes spatiaux compétitifs: innovations soutenant les progrès de la préparation des systèmes de prochaine génération dans les domaines optique et radiofréquence (actif / passif), technologies permettant des solutions avancées (y compris les petits satellites éventuellement en convoi avec des ressources spatiales existantes), traitement d'images embarqué et détecteurs pour l'imagerie vidéo avec balayage et résolution améliorés, technologies pour les instruments d'imagerie super et hyperspectraux à haute performance, capteurs d'occultation radio, télescopes haute résolution à faible coût et systèmes d'imagerie radar;
c) Les technologies perturbatrices pour la télédétection, en tant que blocs de technologie pour les instruments innovants LiDAR (Light Detection And Ranging) et radar (y compris les systèmes rentables d'altimétrie et d'imagerie à large faucheuse), superspectrales et hyperspectrales à large spectre et / ou couverture, sondeurs de membre et charges utiles de gravimétrie; photodétecteurs à haute efficacité quantique et balayage et pointage par faisceau optique de haute précision; technologies infrarouges (IR) avancées (filtres optiques, détecteurs et appareils électroniques);
d) Traitement de données embarqué: traitement intégré de données utiles embarquées multi-instruments pour les missions à ressources limitées; des solutions pour une réactivité d'observation élevée et des applications en temps réel telles que le traitement de charges utiles de très haute performance; l'optimisation et la compression de données / images embarquées pour le prétraitement avancé de vidéos et d'images ainsi que l'analyse de données / images embarquées intelligentes; l'optimisation du flux de données pour les nouvelles missions, y compris les impacts sur l'évolution du segment sol associé, pour améliorer la puissance de traitement globale et la vitesse sur toute la chaîne et pour supporter le traitement massif des données et l'apprentissage machine dans les applications EO;
e) Technologies avancées SAR / radar: accélérer la maturité dans les nouveaux concepts et technologies de détection, tels que les antennes et les réflecteurs de grande taille et actifs, y compris les concepts multifréquences; facilitateurs pour les systèmes interférométriques de formation de faisceaux et de faisceaux, et pour d'autres concepts, tels que radar de surveillance maritime grand format, détection active / traitement des navires SAR, intégration de fusion de données avec les systèmes d'identification automatique (AIS) de nouvelle génération;
Des solutions à bas coût basées sur des composants standard (COTS) sont encouragées.
La participation de l'industrie, en particulier des PME, est encouragée.
Les activités doivent être complémentaires et créer une synergie avec d'autres activités européennes dans le même domaine.
La Commission considère que les propositions demandant une contribution de l'UE comprise entre 2 et 3 millions d'euros permettraient de répondre à ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Date(s) de dépôt(s) connue(s) :
6 mars 2018
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 2 000 k€ et 3 000 k€
de 70 % à 100 %
Toutes les dépenses
Toutes les dépenses
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
Maximisez vos chances de résussite avec nos experts
Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.