Information générale :
Le défi primordial est de préparer la prochaine génération de Copernicus Marine Service en fonction de l'évolution des besoins, des politiques et des attentes nationales et de bénéficier des progrès de l'espace, des technologies informatiques et de la modélisation et du contexte institutionnel Copernicus.
Le service maritime de Copernicus est maintenant entré dans des opérations à grande échelle. Il apporte son soutien aux politiques européennes, aux conventions internationales (climat), mais aussi au soutien aux États membres, aux observations, prévisions et réanalyse du passé de l'océan, à l'échelle mondiale mais aussi sur l'ensemble des mers régionales européennes. Il offre une vue d'ensemble unique, cohérente et intégrée depuis l'océan jusqu'aux côtes, en termes de physique et de biogéochimie.
Au niveau des politiques, de nombreuses directives relatives à l'environnement marin appellent à intégrer de manière cohérente toutes les politiques de l'UE (directive-cadre sur l'eau, directive-cadre sur la stratégie marine, directive sur les habitats, planification spatiale maritime, etc.). Les ministres de l'UE ont salué la communication sur la gouvernance internationale des océans, adoptée par la Commission et le Haut Représentant en novembre 2016, qualifiant cette contribution de «contribution opportune et pertinente à une meilleure [...] coordination et coopération pour assurer la sécurité, la sûreté et la conservation des océans et durablement utilisé et géré. " Les ministres ont souligné qu'il était urgent que l'UE et ses États membres redoublent d'efforts pour protéger les océans et les mers.
Ainsi, les besoins du secteur côtier intéressés par la gestion intégrée des zones côtières, l'aménagement du territoire, l'atténuation des risques naturels, l'atténuation des impacts du changement climatique ou la surveillance des habitats et des ressources vivantes ont été abordés. L'évolution des systèmes mondiaux et régionaux de Copernicus Marine Service pour mieux décrire les phénomènes océaniques à haute dynamique à des échelles spatiales fines afin d'améliorer les conditions aux modèles côtiers (physique, biogéochimie ou écosystèmes marins) est une priorité. renforçant ainsi les liens avec les activités de surveillance côtière en aval des secteurs public ou privé.
Les caractéristiques méso-échelles à méso-échelle telles que fronts, méandres, remous et filaments internes, ainsi que le brassage turbulent sont d'une importance fondamentale pour les échanges de chaleur, eau douce, CO2, oxygène dissous et nutriments entre la surface et l'intérieur des océans, et dans les zones de transition reliant l'océan ouvert aux mers côtières. La représentation de la physique des marées et de l'interaction onde-courant est également nécessaire pour une représentation plus complète des processus dynamiques.
La dynamique à petite échelle est essentielle pour mieux comprendre et représenter les interactions océaniques et climatiques à la fois pour la physique et la biogéochimie. Le développement de modèles océaniques mondiaux à haute résolution bénéficierait également au développement de modèles climatiques à plus haute résolution nécessaires à des prévisions climatiques plus habiles.
Le besoin de modèles océaniques mondiaux à haute résolution est également motivé par le besoin de modèles numériques pour développer une capacité de résolution conforme aux échelles spatiales (et temporelles) des satellites actuels (Sentinels) et futurs (par exemple altimétrie à large fauchée, capteurs géostationnaires , courants de surface).
Les codes numériques doivent être préparés de façon à obtenir la plus petite résolution efficace cible dans la gamme kilométrique limitée par les jeux de données d'OT à haute résolution. Les activités suivantes sont requises:
Fournir des analyses et des prévisions océaniques mondiales à une échelle kilométrique avec une complexité de processus supplémentaire;
Production de prévisions et d'analyses océaniques exploitant les ensembles de données satellitaires à venir sur les ressources humaines;
Développer des schémas numériques avancés avec une précision et une stabilité améliorées;
Exploiter les opportunités de la nouvelle technologie de calcul haute performance (HPC);
Permettre une interface facile du service Copernicus avec les modèles côtiers locaux, permettant un échange de données bidirectionnel entre les systèmes côtiers et le système marin Copernicus;
Évaluer l'impact de la résolution de la dynamique de l'océan à des échelles kilométriques sur le rôle de l'océan sur le climat (par exemple échange vertical de chaleur, représentation des débordements);
Évaluer l'impact de la résolution de la dynamique océanique à l'échelle kilométrique sur le couplage avec la biogéochimie et sur les cycles du carbone, de l'oxygène et des nutriments.
Évaluer l'adéquation et la qualité des données océaniques satellitaires dans les modèles côtiers, offrant ainsi une opportunité de validation et d'intégration avec les conditions océaniques locales.
Un document d'orientation expliquant le processus en cours pour rassembler les nouvelles exigences des utilisateurs est publié avec ce programme de travail.
La Commission considère que des propositions demandant une contribution de l'UE de 5 millions d'euros permettraient de répondre à ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant maximum de 5 000 k€
de 70 % à 100 %
Toutes les dépenses
Toutes les dépenses
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
Maximisez vos chances de résussite avec nos experts
Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.