Information générale :
Depuis leur découverte, les antimicrobiens ont joué un rôle essentiel dans le traitement des maladies infectieuses chez les humains et les animaux d'élevage, qu'ils soient terrestres ou aquatiques, et ont énormément amélioré la santé de la population ainsi que la sécurité et la sûreté alimentaires. Cependant, avec l'utilisation généralisée des antimicrobiens pour la santé humaine et animale au cours des dernières décennies, le monde est de plus en plus confronté à l'émergence et la propagation de microbes qui résistent au traitement antimicrobien. Les découvertes de nouveaux anti-microbiens ne suivent pas la résistance anti-microbienne (AMR). La RAM est responsable d'environ 25 000 décès par an et de plus de 1,5 milliard d'euros de coûts de santé et de pertes de productivité dans la seule UE. Le traitement de la résistance aux antimicrobiens est une question intersectorielle qui nécessite des mesures dans différents domaines, de la santé à l'agriculture, l'aquaculture et l'environnement, de la recherche aux utilisateurs, aux parties prenantes et aux décideurs. Une grande partie des antimicrobiens est utilisée dans la production animale. Bien que les liens entre ceci et la résistance à la santé humaine ne soient pas entièrement établis, l'agriculture est une cible d'action principale. Conformément à la stratégie de l'UE en matière de santé animale, «mieux vaut prévenir que guérir», des stratégies alternatives aux antimicrobiens doivent être développées. Les alternatives aux antimicrobiens peuvent être utiles, bien que les preuves d'efficacité dans les essais contrôlés soient actuellement très limitées.
En 2011, la Commission européenne a élaboré un plan d'action quinquennal pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens et le nouveau plan d'action s'articule autour de trois piliers: faire de l'UE une région de meilleures pratiques; stimuler la recherche, le développement et l'innovation; façonner l'agenda mondial. Pour les besoins de ce sujet, les mots «animaux» et «agriculteurs» s'appliquent aux animaux terrestres et aquatiques.
Les activités devraient inclure la science socio-économique et comportementale pour analyser les pratiques, les systèmes d'information et de décision des agriculteurs, vétérinaires et autres professionnels impliqués dans la gestion de la santé des animaux d'élevage avec (et sans) réduction des pratiques d'usage de drogues afin: les raisons pour lesquelles les agriculteurs acceptent ou rejettent les recommandations en matière de gestion de la santé (p. ex. utilisation ou non d'antimicrobiens, utilisation de vaccins à titre préventif); identifier les leviers / incitations pour le respect des principes d'utilisation prudente par les vétérinaires et les agriculteurs; créer une base pour prédire le comportement des parties prenantes (organisations d'élevage, industries alimentaires et pharmaceutiques, gouvernements) impliquées dans la gestion de la santé pour estimer l'efficacité des mesures d'intervention; créer une base pour évaluer l'allocation des ressources pour la gestion de la santé (prévention des maladies, suivi, intervention thérapeutique, compensation des pertes, etc.). Les activités devraient également développer - et si possible valider - des stratégies intégratives pour la santé animale, afin de favoriser une utilisation minimale des antimicrobiens; de la reproduction et de l'alimentation des animaux d'élevage à la biosécurité, aux bonnes pratiques d'élevage, au bien-être des animaux et à la gestion des exploitations. Les propositions devraient porter sur l'agriculture conventionnelle et biologique. Les propositions devraient relever du concept d'approche multi-acteurs, impliquant des représentants des agriculteurs, des services de vulgarisation, des vétérinaires et d'autres professionnels ainsi que d'autres acteurs de la production animale (alimentation, sélection, industries pharmaceutiques).
La Commission considère que les propositions demandant une contribution de l'UE de 6 millions d'euros au maximum permettraient de répondre à ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant maximum de 6 000 k€
de 70 % à 100 %
Mots clés associés
Toutes les dépenses
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Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
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L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.