Information générale :
Les produits de l'apiculture peuvent être des biens privés (par exemple, la production de miel), des biens publics et des services (par exemple la pollinisation de fleurs sauvages) ou intermédiaires (par exemple la pollinisation non contractée de cultures). De nombreuses initiatives visent à élargir les connaissances sur les colonies d'abeilles et leur environnement. Cependant, l'absence d'une approche holistique rend difficile l'utilisation de ces connaissances. Les facteurs clés pour une apiculture européenne saine et durable sont déterminés par ce qui se passe dans ou autour des ruches mais aussi par des conditions socio-économiques et écologiques plus larges. Cependant, il reste encore beaucoup à apprendre sur les interactions des facteurs de stress qui affectent les abeilles et leur contribution relative aux pertes de colonies. L'EFSA est en train d'élaborer une évaluation intégrée des risques grâce au projet «Multiple Stressors in Bees» (MUST-B). Dans le cadre du projet, l'initiative HEALTHY-B fournit une boîte à outils pour évaluer la santé des colonies d'abeilles mellifères de manière holistique. Ce cadre conceptuel, l'indice de l'état de santé, a besoin de plus de travail pour devenir opérationnel. On sait peu de choses sur la façon dont les apiculteurs évaluent et surmontent la complexité de leur environnement et comment et comment ils influencent leurs décisions de gestion de la santé (par exemple, traiter les pathogènes ou non, continuer à garder les abeilles ou quitter, utiliser des sous-espèces locales ou introduites) et ce qui les fait réussir, y compris si et comment les colonies saines entraînent une apiculture et une pollinisation durables. Plus d'informations sont nécessaires sur le rôle des acteurs autres que les apiculteurs.
Portée:
Les propositions développeront des outils prêts à l'emploi pour exploiter l'indice d'état de santé élaboré par l'EFSA pour permettre la collecte de données et le retour aux apiculteurs, tout en explorant les différents facteurs socioéconomiques et écologiques au-delà de la santé des abeilles. (s) de l'apiculture européenne. Les propositions doivent également tenir compte des problèmes liés aux risques émergents ou aux pathogènes (par exemple, le petit coléoptère des ruches et le frelon asiatique Vespa velutina). Les propositions doivent viser à créer une plate-forme européenne pour recueillir et partager les connaissances scientifiques et pratiques relatives aux abeilles, à leur environnement et aux pratiques agricoles et apicoles, afin d'élaborer et de mettre en œuvre un plan d'action coordonné et harmonisé pour la collecte de données connexes. et l'information et de minimiser l'impact des facteurs de stress biotiques et abiotiques. Les propositions doivent s'appuyer sur des recherches antérieures ou en cours financées par l'UE (par exemple Bee Health Workbench) et tenir compte d'autres initiatives pertinentes de l'UE (évaluation des mesures apicoles de l'UE, projets de surveillance des États membres) et des entités (EFSA, EURL, CCR), selon le cas. Les activités financées incluront l'organisation et la coordination d'ensembles de données et de normes relatives à l'environnement et aux pratiques agricoles et apicoles pertinentes pour le suivi de la santé des abeilles et permettant à toutes les parties prenantes concernées d'avoir accès à ces informations. Le travail servira à sélectionner les indicateurs les plus prometteurs et les plus pertinents pour la santé des abeilles qui pourraient être développés et / ou testés, et valider les technologies de surveillance des colonies et des indicateurs de façon automatisée ou semi-automatisée. Le projet sélectionné devrait mener une étude pilote dans différents pays européens représentatifs pour tester, standardiser et valider des méthodes de mesure et de reporting d'indicateurs et de facteurs influant sur la santé des abeilles, permettant de fournir un feedback approprié aux apiculteurs par diffusion et formation. analyses de l'importance relative des facteurs de stress biologiques, chimiques et environnementaux pertinents affectant la santé des abeilles et leurs services de pollinisation. Une approche multi-acteurs réunissant des apiculteurs, des inspecteurs des abeilles, d'autres parties prenantes (par exemple des planteurs) et des scientifiques (y compris des spécialistes des sciences sociales) est requise.
La Commission considère que les propositions demandant une contribution de l'UE allant jusqu'à 8 millions d'euros permettraient de répondre à ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant maximum de 8 000 k€
de 70 % à 100 %
Mots clés associés
Toutes les dépenses
Toutes les dépenses
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
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L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.