Information générale :
La biodiversité agricole comprend toutes les composantes de la diversité biologique qui (i) sont pertinentes pour l'alimentation et l'agriculture et toutes les composantes de la diversité biologique qui (ii) constituent des agro-écosystèmes. C'est le résultat d'interactions très dynamiques entre l'environnement, les ressources génétiques, les pratiques agricoles et la gestion historique des terres. Les différentes dimensions de la biodiversité agricole jouent un rôle important en conférant la stabilité, la résilience et l'adaptabilité aux systèmes agricoles. La biodiversité souterraine, par exemple, joue un rôle majeur dans le cycle des nutriments et de l'eau du sol, l'absorption des nutriments par les plantes et dans le contrôle des maladies des plantes. La diversité génétique au sein des espèces est à l'origine du développement des plantes, de l'adaptation à différents environnements (y compris le climat) et d'un large éventail de propriétés qui répondent à des besoins divers. La biodiversité indigène dans et autour des fermes est associée à la fourniture de services écosystémiques importants au-delà du niveau de la ferme.
La façon dont les agriculteurs gèrent leurs terres a des effets immédiats sur la biodiversité domestiquée et indigène. L'agriculture intensive spécialisée a généralement entraîné une productivité plus élevée au détriment de la diminution de la biodiversité, en partie à cause du manque d'incitations pour les agriculteurs à sauvegarder la biodiversité. Les ambitions de faire de la diversité une partie intégrante de l'agriculture se reflètent dans un certain nombre de politiques européennes et d'engagements mondiaux. La traduction de ces ambitions dans la pratique nécessitera le savoir-faire nécessaire et une gamme d'options pour optimiser la fourniture conjointe de services économiques, environnementaux et sociaux par l'agriculture.
Les activités aborderont la biodiversité sous différents angles allant de ses fonctions de soutien aux agroécosystèmes (par exemple à travers les activités du biote végétal et du sol), l'intégration de la diversité dans les pratiques agricoles et les incitations à une gestion plus large de la biodiversité. Les propositions examineront différentes échelles temporelles et spatiales lors de l'évaluation de la dynamique de la biodiversité et de ses relations avec les systèmes agricoles, les paysages environnants et les chaînes de valeur.
Les propositions doivent aborder la capitalisation de la biodiversité indigène dans le paysage agricole. Les propositions amélioreront la compréhension de la relation entre la gestion agricole et la biodiversité indigène dans le paysage environnant, ainsi que les services écosystémiques associés. Les activités seront développées à différentes échelles et couvriront différents habitats, ainsi qu'une gamme variée d'espèces (flore et faune) ayant des effets bénéfiques sur l'agriculture (à savoir des plantes sauvages et des pollinisateurs sauvages aux grands carnivores). Les travaux examineront à la fois les dynamiques contrastées qui menacent la biodiversité des terres agricoles (à savoir la spécialisation / intensification et la marginalisation / abandon).
Les propositions soutiendront la définition d'objectifs de biodiversité à l'échelle appropriée et concevront des incitations basées sur les résultats au niveau des politiques et / ou du marché en tenant compte du cadre réglementaire actuel. Les propositions examineront les synergies entre la sensibilisation et l'acceptation de la biodiversité par les agriculteurs et leur implication dans le suivi. Ils développeront, testeront et intensifieront les indicateurs de biodiversité existants et nouveaux en tenant compte des perspectives des parties prenantes et fourniront des plateformes d'information intégrées et des méthodes améliorées.
Les travaux s'appuieront sur les initiatives existantes, fourniront un soutien pour la mise en place de nouveaux réseaux qui traitent de la biodiversité dans les paysages agricoles et assureront la liaison avec les infrastructures de recherche européennes pertinentes telles que l'AnaEE. Les propositions devraient s'appuyer sur le système proposé pour les observatoires in situ («Observatoires citoyens») et le transfert effectif des connaissances sur la biodiversité à l'agriculture, à la recherche, aux politiques et à la société. Les propositions devraient relever du concept d '«approche multi-acteurs» impliquant les parties prenantes et les experts clés et garantissant une implication adéquate du secteur agricole dans la collaboration open source et la collecte de données couvrant un large éventail d'agro-écosystèmes. Cela inclura la mise en réseau sur des questions similaires à travers l'Europe. Ils devraient également rechercher des contributions des sciences sociales et économiques pour couvrir les questions économiques, sociales, comportementales et environnementales plus larges. Les propositions peuvent impliquer un soutien financier à des tiers, en particulier pour soutenir des réseaux régionaux / locaux. La proposition définira le processus de sélection des entités pour lesquelles un soutien financier sera accordé à hauteur de 100 000 EUR par partie pendant la durée du projet.
La Commission considère que les propositions demandant une contribution de l'UE pouvant aller jusqu'à 8 millions d'euros permettraient de répondre à ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant maximum de 8 000 k€
de 70 % à 100 %
Agriculture et agronomie ; Environnement
Toutes les dépenses
Toutes les dépenses
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
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Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.