Information générale :
Il existe une variété de produits chimiques naturels et anthropiques qui peuvent produire des effets néfastes par l'intermédiaire d'une perturbation du système endocrinien (hormonal) du corps, appelé perturbateurs endocriniens (ED). Les ED jouent un rôle de plus en plus important dans les réglementations chimiques de l'Union européenne et des critères d'identification des ED ont été récemment présentés pour deux législations européennes (règlement sur les produits biocides et règlement sur les produits phytopharmaceutiques).
Dans l'UE, la législation réglementant les substances chimiques inclut souvent leur dépistage et leur test conformément à la réglementation des méthodes d'essai de l'UE, qui contient principalement des méthodes d'essai développées dans le cadre de l'OCDE. Les outils de test actuels, y compris les tests in vivo réglementaires et les nouveaux essais in vitro, n'identifient pas de manière appropriée les effets liés à certaines voies à médiation endocrinienne ou résultats de santé moins étudiés, dans lesquels les ED peuvent être impliquées. De plus, les nouveaux critères ED nécessitent des informations sur les effets indésirables et le mode d'action endocrinien.
Des approches nouvelles et améliorées sont nécessaires pour améliorer la qualité, l'efficacité et l'efficacité des méthodes existantes afin de répondre aux exigences réglementaires exigeantes et en constante évolution dans le monde entier. En consultation avec les organismes de réglementation compétents, la recherche devrait améliorer et harmoniser les protocoles / stratégies de dépistage et d'essai et les évaluations des risques / dangers en développant des outils, des méthodes d'essai ou des modèles meilleurs et plus rapides, incluant les tests in vitro et in silico. (par exemple QSAR), potentiellement combiné avec la recherche sur les voies de résultats défavorables. Pour les essais in vitro, un couplage approprié de leurs résultats avec les effets sur la santé humaine devrait être assuré. Des informations sont également nécessaires sur la manière dont les données épidémiologiques et de surveillance sur le terrain, qui doivent également être considérées comme des sources de données dans un contexte réglementaire, peuvent être utilisées pour obtenir des informations sur les associations possibles entre les niveaux d'exposition à des produits chimiques spécifiques. L'accent devrait être mis sur les besoins les plus urgents en matière de réglementation, par exemple, les méthodes traitant de l'axe thyroïdien, la neurotoxicité développementale, les troubles métaboliques, la reproduction féminine et la cancérogénicité non génotoxique. Les propositions devraient impliquer, en plus des chercheurs universitaires, des organismes de réglementation et d'autres acteurs, selon le cas. Les proposants devraient envisager l'analyse du sexe et du genre, le cas échéant. La coopération internationale est essentielle. Des propositions sont nécessaires pour décrire comment elles contribueront aux activités internationales en cours liées au ED (par exemple, travaux de l'OCDE, bases de données au niveau de l'UE), y compris les systèmes de décision en cours d'élaboration. Pour accélérer l'adoption réglementaire des tests, la validation est une étape essentielle à inclure dans les propositions.
La Commission considère qu'une proposition demandant une contribution de l'UE entre 4 et 6 millions d'euros permettrait de répondre à ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
La collaboration entre les propositions retenues sera encouragée.
Les propositions pourraient considérer la participation du Centre commun de recherche (CCR) de la Commission européenne comme une valeur ajoutée afin de fournir une interface efficace entre les activités de recherche et les aspects réglementaires et / ou de traduire les résultats de la recherche en méthodes et stratégies validées. objectif. À cet égard, le CCR collaborera avec toute proposition réussie.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 4 000 k€ et 6 000 k€
de 70 % à 100 %
Toutes les dépenses
Toutes les dépenses
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
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Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.