Information générale :
L'Alliance mondiale pour les maladies chroniques (GACD) vise à coordonner la recherche sur les maladies chroniques au niveau mondial afin d'améliorer l'échange de connaissances entre les projets et de mieux comprendre l'impact des résultats socioéconomiques, culturels, géopolitiques et politiques sur les résultats de recherche, afin d'adapter de manière appropriée les interventions et de les étendre à différents contextes géographiques, économiques et culturels. L'appel GACD soutiendra la recherche associée à l'intensification des interventions pour la prévention et / ou la gestion de l'hypertension et / ou du diabète dans les pays à revenu faible et intermédiaire (PRFI) et / ou dans les populations vulnérables des pays à revenu élevé ( HIC).
Identifier et évaluer les interventions et traitements n'est pas toujours suffisant pour assurer leur large adoption dans le monde réel. Même lorsque des informations, des outils et des interventions ont été testés dans le cadre d'études sur l'efficacité dans le monde réel, le développement des connaissances à l'appui de leur adoption à plus grande échelle est souvent resté en dehors des attributions de la recherche. La mise en œuvre efficace et l'extension des interventions, programmes et politiques aux niveaux régional et national sont des défis persistants.
Il est essentiel que les décideurs, les communautés, les familles, les soignants et les patients soient dotés de stratégies pour intégrer les connaissances scientifiques et les interventions efficaces dans leur utilisation quotidienne. Les chercheurs ont trouvé difficile de s'assurer que les outils et les interventions jugés efficaces au sein d'essais cliniques ou communautaires soient adoptés et mis en œuvre. L'extension des interventions à de grandes populations n'est pas une tâche simple. Sans efforts intentionnels et guidés, une nouvelle intervention ayant prouvé son efficacité pourrait ne pas être largement mise en œuvre.
Les propositions doivent être axées sur l'intensification des interventions au niveau de la population pour l'hypertension et / ou la prévention du diabète et / ou la prise en charge dans les pays à revenu faible et intermédiaire, et / ou dans les populations vulnérables des CIH. Les propositions traitant des comorbidités avec l'hypertension ou le diabète, y compris entre elles, sont encouragées.
Les propositions doivent s'aligner sur les engagements ou les engagements planifiés au niveau régional ou national pour mettre en œuvre des interventions fondées sur des preuves (y compris des preuves de rentabilité et d'accessibilité financière) dans tous les secteurs de la santé. Les décideurs politiques, les organismes payeurs (à l'exclusion des agences de financement), les chercheurs (y compris les chercheurs locaux), les exécutants et les bénéficiaires devraient être impliqués à tous les stades du développement de l'intervention. De tels partenaires feront partie intégrante du succès et de la durabilité du programme et il est essentiel qu'ils soient engagés tôt et participent activement à la conception de la proposition de recherche. Les chercheurs devrpnt collaborer étroitement avec les autorités responsables de l'exécution du programme. Ces autorités doivent payer et fournir les interventions, éventuellement au moyen de prêts contractés auprès de banques de développement ou d'autres fournisseurs financiers. Les interventions sélectionnées devraient se révéler équitables, sûres, efficaces et efficaces, et rendre les systèmes de santé locaux et les services de santé plus réactifs et centrés sur la personne. En particulier, les propositions devraient:
- Être ciblé au niveau régional ou national.
- Identifier, développer, tester, évaluer et / ou affiner les stratégies pour étendre les pratiques basées sur les preuves à la santé publique, à la pratique clinique et aux contextes communautaires.
- Identifier, comprendre et élaborer des stratégies pour surmonter les obstacles à l'adoption, à l'adaptation, à l'intégration, à la mise à l'échelle et à la durabilité des interventions, des outils, des politiques et des lignes directrices fondés sur des données probantes. Ils devraient aborder toute une gamme de défis à plus grande échelle, y compris des processus complexes, une utilisation inefficace des ressources, une allocation inéquitable des ressources et des obstacles à l'expansion et à la durabilité de l'offre et de la demande.
- Identifier, comprendre et développer des stratégies pour mesurer les conséquences involontaires de l'intervention au niveau du système.
- Utiliser des méthodes, des outils et des approches pour améliorer l'équité, l'efficacité, les systèmes de santé centrés sur les personnes et réactifs, promouvoir une culture d'apprentissage fondée sur des données probantes, mobiliser les intervenants et améliorer les décisions sur les politiques et les programmes.
- Être aligné avec les politiques existantes, la gestion du programme, les processus de suivi et d'évaluation. Ils peuvent inclure des changements importants dans les pratiques, les incitations et l'engagement des politiques de santé mondiales, nationales et régionales, des cadres réglementaires, de la gestion, de la recherche, de la publication et des acteurs de la société civile.
- Inclure les évaluations économiques de la santé en tant que partie intégrante de la recherche proposée.
- Démontrer que les décideurs et les autorités de la santé appuient et ont participé à la conception de la proposition de recherche.
Les propositions doivent être multidisciplinaires et intersectorielles. Les aspects sexospécifiques et culturels pertinents, ainsi que les populations vulnérables, devront être pris en compte. Les propositions peuvent s'appuyer sur des projets antérieurs d'hypertension et de diabète soutenus par le GACD qui ont démontré leur potentiel d'impact.
La Commission considère que les propositions demandant une contribution de l'UE comprise entre 2 et 4 millions d'euros permettraient de répondre à ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection des propositions
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 2 000 k€ et 4 000 k€
de 70 % à 100 %
Toutes les dépenses
Toutes les dépenses
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
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Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.