Information générale :
Une série de facteurs est responsable de la (ré) émergence des menaces de maladies infectieuses, notamment la résistance aux antimicrobiens, la modification de l'épidémiologie et la propagation de la maladie dans un environnement mondial en évolution. Ceux-ci comprennent des facteurs tels que le changement climatique et les impacts environnementaux associés, la croissance démographique, l'urbanisation non planifiée et la forte mobilité, ainsi que l'élevage ou les pratiques agricoles intensives.
En même temps, les outils de diagnostic et de surveillance des maladies infectieuses évoluent rapidement, permettant un diagnostic de plus en plus précis en un temps toujours plus court. L'utilisation du séquençage de prochaine génération combinée aux données de surveillance, aux registres de santé et aux données sociétales provenant de sources informelles / non traditionnelles (par exemple, les médias sociaux) est prometteuse pour améliorer la santé individuelle et la santé de la population. Les technologies informatiques de pointe actuelles offrent la possibilité d'intégrer ces grands ensembles de données et pourraient permettre un traitement rapide et personnalisé des patients infectés, et renforcer la détection, le suivi et le contrôle des épidémies de maladies infectieuses.
Il est prévu que les propositions développent:
la technologie permettant la mise en commun, l'accès, l'analyse et le partage de données pertinentes, y compris le séquençage de nouvelle génération;
les méthodologies innovantes de bio-informatique et de modélisation qui permettent la modélisation et la cartographie des risques; et
les outils d'analyse pour l'alerte rapide, l'évaluation des risques et la surveillance des menaces de maladies infectieuses (ré) émergentes.
Les propositions doivent être en mesure de démontrer la faisabilité d'une telle exploration de données étendue aux fins décrites ci-dessus, ainsi que sa valeur ajoutée au niveau européen. Les outils et services analytiques prêts à l'emploi qui sont élaborés doivent être basés sur une évaluation des besoins des utilisateurs finaux potentiels dans les États membres et au niveau européen, dans la mesure du possible, s'appuyer sur les initiatives européennes existantes et être compatibles avec celles-ci , et devrait rester disponible pour un usage public à la fin du projet à un coût raisonnable.
Les propositions doivent être transdisciplinaires et assurer une approche intégrée de la santé en liant les données provenant d'un large éventail de sources pertinentes en fonction de la menace de maladie infectieuse. Il peut s'agir de surveillance sanitaire, de registres de santé, de données génomiques microbiennes et virales (y compris le séquençage de prochaine génération), de données de résistance aux agents pathogènes, de cartographie des vecteurs, de données climatiques et environnementales ainsi que de données sociétales. les données qui sont des corrélats de la maladie; les différences sexuelles et / ou sexuelles éventuelles doivent être prises en compte. Des solutions pour combler les lacunes dans les données existantes (remédier à la fois au manque de qualité et de quantité) devraient être proposées.
Les solutions d'interopérabilité entre différentes sources de données doivent être traitées et intégrées. Il est prévu que les données contrôlées par qualité soient partagées conformément aux concepts généraux des principes FAIR. L'utilisation de protocoles harmonisés en collaboration avec d'autres acteurs est recommandée à cette fin. Des mécanismes de régulation et de gouvernance appropriés doivent être prévus, en tenant compte des différents besoins de partage des données, ainsi que des aspects relatifs à la confidentialité des données et à la sécurité des données pour les différents types de parties prenantes fournissant et analysant les données. La technologie et les outils développés devraient être fonctionnels en dehors des épidémies (c'est-à-dire en «temps de paix»), de sorte que toutes les parties prenantes impliquées en développent une utilisation routinière. Dans le même temps, une flexibilité est nécessaire pour permettre l'adaptation à différents contextes et situations d'épidémie. La proposition doit prévoir, en cas d'urgence de santé publique, un accès ouvert aux données au moment où elles sont générées ou au plus tard dans un mois, sous réserve des garanties nécessaires pour protéger les participants à la recherche et les patients.
L'utilisation de technologies informatiques avancées telles que le calcul haute performance ou la géolocalisation [3] est prévue. L'utilisation d'infrastructures européennes de recherche en santé (e-) telles que celles incluses dans CORBEL est encouragée, le cas échéant. La (les) proposition (s) retenue (s) devraient prévoir de consulter les utilisateurs finaux au niveau national (instituts de santé publique, par exemple) et européen (par exemple, CEPD, EFSA) aux étapes clés du calendrier du projet. Si plusieurs propositions sont sélectionnées, elles doivent collaborer.
La Commission considère que les propositions demandant une contribution de l'UE comprise entre 12 et 15 millions d'euros permettraient de résoudre ce problème spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 12 000 k€ et 15 000 k€
de 70 % à 100 %
Toutes les dépenses
Toutes les dépenses
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
Maximisez vos chances de résussite avec nos experts
Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.