Information générale :
L'UE possède une vaste expérience dans la création et la gestion de référentiels de données pour soutenir la recherche biomédicale. Les initiatives notables sont ELIXIR et l'Archive européenne des génomes et des phénomes, stockant de nombreux types de données jusqu'au niveau de la population. Une expertise similaire existe au Canada, notamment via IHEC (International Human Epigenome Consortium) et son Data Portal, ainsi que PhenomeCentral, un référentiel pour les cliniciens et les scientifiques travaillant sur les maladies rares humaines.
Il existe un besoin reconnu d'outils permettant aux chercheurs de gérer, d'échanger et de préserver efficacement leurs données. Les référentiels de données sont dispersés dans le monde entier et n'utilisent souvent pas de normes de données compatibles. Il existe un besoin pressant d'une meilleure intégration des référentiels publics, d'un partage coordonné des données et d'un stockage durable des données de grande valeur. Outre les coûts de matériel et de maintenance, le coût de la conservation des données, élément nécessaire pour favoriser les progrès en biologie et en médecine, doit également être pris en compte.
Construire une collaboration des parties prenantes en Europe et au Canada dans le domaine des référentiels stockant et partageant des données humaines-humaines qui créeront un cadre pour la coopération à long terme. Pour ce faire, ce programme vise à améliorer et normaliser les procédures de dépôt, de conservation et d'échange des données, assurant ainsi une meilleure réutilisation des données et un bénéfice accru pour les communautés scientifiques du monde entier. Les projets sélectionnés doivent s'appuyer sur les mesures de qualité des données, les normes et les politiques d'accès élaborées par les principales initiatives internationales (par exemple, IHEC, ICGC, IHMC, MME).
Compte tenu des politiques de données existantes, les projets doivent développer des approches intégrant des données provenant de sources disparates et inclure un ou plusieurs des éléments suivants:
Des modèles de données qui garantissent l'interopérabilité des données de recherche sur la santé humaine provenant de différents référentiels et intègrent différents types de données -omiques et, le cas échéant, des données de recherche clinique et de style de vie. Les modèles de données devraient tenir compte des différences de sexe / genre, le cas échéant. Les projets devraient s'appuyer sur les infrastructures de recherche existantes telles que les dépôts -omiques, les biobanques et les registres.
Architecture de référence pour l'interopérabilité des données et des processus.
Technologies et méthodologies pour la collecte de données, l'accès aux données, les transferts de données et l'archivage de jeux de données complexes.
Boîte à outils bioinformatique pour soutenir l'analyse et la gestion des données sur les maladies du point de vue de la médecine personnalisée.
Modèle international de gouvernance éthique et juridique pour une infrastructure de gestion et de stockage des données de recherche et un plan de gestion des données associé au niveau requis de sécurité des données et de confidentialité conformément aux recommandations récentes du Conseil de l'OCDE sur la gouvernance des données de santé.
Ce sujet soulève d'importantes questions relatives au partage de données, à la protection de la vie privée, au droit à l'autodétermination et à la sécurité des données, qui doivent être abordées du point de vue juridique, éthique et des sciences sociales. Il est important que les propositions permettent des projets collaboratifs durables et assurent des références croisées avec les infrastructures existantes (par exemple, BBMRI-ERIC, ELIXIR) et d'autres initiatives en cours (Consortium international pour la médecine personnalisée, European Open Science Cloud, IHEC, etc. .). Des synergies devraient être recherchées avec d'autres projets (par exemple des appels dans le cadre de l'Initiative pour les médicaments innovants (IMI) et des projets IMI en cours d'exécution). Les propositions devraient faire le point sur le code de conduite BBMRI-ERIC pour l'utilisation des données personnelles dans la recherche en santé. Une approche multidisciplinaire, c'est-à-dire impliquant des cliniciens, des biologistes, des bioinformaticiens, etc., est considérée comme un aspect clé des propositions retenues. En raison du défi spécifique de ce sujet, en plus du nombre minimum de participants figurant dans les annexes générales, les propositions doivent inclure au moins un participant du Canada.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE comprise entre 4 et 6 millions d'euros permettraient de répondre à ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant des montants différents. En plus des pays de l'UE / associés et du Canada, les consortiums de projets proposés peuvent inclure d'autres partenaires internationaux. La participation des PME est encouragée.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 4 000 k€ et 6 000 k€
de 70 % à 100 %
Toutes les dépenses
Toutes les dépenses
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
Maximisez vos chances de résussite avec nos experts
Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.