Information générale :
L’appel à propositions Horizon 2020 TIC 2018, publié le 27 octobre 2017, concerne les technologies TIC au service de la numérisation et de la transformation de l’industrie au niveau européen.
Chaque citoyen, de tous les horizons, devrait pouvoir participer pleinement au marché unique numérique. Cela signifie que l'Internet de prochaine génération devra permettre aux utilisateurs, y compris aux plus vulnérables ou aux plus handicapés, d'avoir accès aux mêmes possibilités d'apprentissage numérique, sous des formes accessibles, perceptibles et compréhensibles par tous.
L'objectif est de soutenir des actions sur des solutions d'apprentissage plus intelligentes, ouvertes, fiables et personnalisées pour optimiser l'apprentissage numérique et permettre aux apprenants de s'engager et d'interagir avec le contenu et avec leurs pairs.
Action d'innovation: Incubateur d'apprentissage numérique
L'objectif de cette action est de faire progresser l'apprentissage numérique personnalisé et inclusif à travers un cycle d'adoption rapide de solutions technologiques et méthodologiques. Le travail s'appuiera sur les liens croisés et les avancées dans les différents domaines de recherche des technologies NGI (apprentissage automatique, AR / VR, IA) et favorisera les synergies entre tous les acteurs du marché, chercheurs et agents éducatifs travaillant sur des produits prometteurs et innovants. . L'action se basera sur une stratégie de «push and pull» par laquelle les acteurs de la recherche poussent les meilleurs projets de recherche à entrer dans le cycle de l'innovation et les acteurs du marché tirent les idées avec la meilleure traction du marché.
L'action va:
- mettre en place un incubateur réunissant toutes les parties prenantes concernées pour former des alliances stratégiques capables de réaliser conjointement des percées rapides dans le domaine de l'apprentissage personnalisé et inclusif en ligne. L'incubateur permettra des expérimentations accélérées sous la forme de projets à petite échelle, en fournissant un accès aux connaissances, des prototypes de recherche, des ressources d'apprentissage et des données aux parties intéressées à mener ces expérimentations.
- lancer des appels ouverts pour des projets à petite échelle très prometteurs afin de travailler sur un sujet / défi défini dans une feuille de route. Il prévoit des dispositions appropriées pour l'organisation de l'évaluation et de la sélection compétitives correspondantes.
L'action sélectionne ces projets à petite échelle en utilisant un soutien financier à des tiers. Jusqu'à 90% du financement de l'action par l'UE devraient être alloués au soutien financier de ces tiers, généralement de l'ordre de 100 000 à 200 000 EUR par tiers et d'une durée d'environ 9 à 12 mois. Le soutien financier à des tiers devrait être conforme aux conditions énoncées dans la partie K des annexes générales.
La Commission estime que jusqu'à 1 proposition demandant une contribution de l'UE d'environ 7 millions permettrait de traiter ce domaine de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
b) Action de coordination et de soutien dans le domaine de l'apprentissage numérique
L'action va:
- stimuler la collaboration entre tous les projets FP7 et H2020 financés par l'UE sur l'apprentissage numérique, analyser les résultats et les meilleures pratiques mis en œuvre dans ces projets, soutenir la diffusion de leurs résultats et assurer leur intégration dans l'initiative Next Generation mesures de soutien.
- identifier: a) les nouveaux défis de la recherche, notamment ceux qui découlent de la certification numérique des résultats d'apprentissage et des technologies de blockchain et de leur adoption pour un apprentissage plus inclusif et personnalisé; b) relever les défis juridiques, organisationnels et technologiques qui sous-tendent l'adoption des solutions proposées, notamment en ce qui concerne leur extensibilité; c) formuler des recommandations politiques en fonction des priorités du prochain programme de recherche, d'innovation et de déploiement.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE d'environ un million permettraient de traiter ce domaine de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 1 000 k€ et 7 000 k€
de 70 % à 100 %
Mots clés associés
Toutes les dépenses
Toutes les dépenses
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
Maximisez vos chances de résussite avec nos experts
Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.