Information générale :
L’appel à propositions Horizon 2020 TIC 2018, publié le 27 octobre 2017, est ouvert depuis le 31 octobre 2017. Cet appel concerne les technologies TIC au service de la numérisation et de la transformation de l’industrie au niveau européen.
Les futurs réseaux sociaux, médias et plateformes deviendront la façon dont nos sociétés opèrent pour la communication, l'échange, le commerce, la création, l'apprentissage et l'acquisition de connaissances. Le défi consiste à mobiliser une vision positive du rôle que les médias sociaux joueront de plus en plus dans tous ces domaines et à surmonter les problèmes critiques actuels de confiance et de gouvernance par le biais de mécanismes de réputation démocratiques et d'expérience utilisateur.
Analyser et construire les bases des plateformes de médias sociaux de la prochaine génération vers une «sphère sociale mondiale», basée sur des approches communautaires peer-to-peer / décentralisées et des principes de source libre / open source. Cette fondation doit renforcer le rôle des prosommateurs, des communautés et des petites entreprises, maîtriser les barrières technologiques, introduire des formes innovantes et participatives de journalisme de qualité, et utiliser différentes données de manière sécurisée. Ces activités devraient contribuer à surmonter l'accumulation actuelle du pouvoir par des intermédiaires centraux souvent situés en dehors de l'Europe. Les propositions sont invitées pour l'un des quatre sous-thèmes suivants:
Action d'innovation
Un écosystème de données fiable et sécurisé pour les médias sociaux et les médias.
a) Vérification du contenu - Élaboration de solutions sans intermédiaire visant la véracité de l'information pour les médias sociaux. Les solutions à développer doivent contribuer à la compréhension des cascades d'information, à la diffusion de l'information et à l'identification des sources d'information, à l'ouverture des algorithmes et à l'accès et au contrôle des données personnelles des utilisateurs (profils, images, , données de géolocalisation et données locales). Les propositions devraient développer et piloter des solutions avec une grande communauté de citoyens existante, et les consortiums peuvent inclure entre autres des partenaires des médias, des médias sociaux, des architectures distribuées, des développeurs de sécurité et de blockchain. Lié à cela et afin de mieux maîtriser la complexité pour les utilisateurs de médias sociaux, un composant d'interaction Companion numérique peut également être réalisé. Les actions sur ce sous-thème vont coopérer pour la mise en place de la base d'un observatoire tel que décrit en d).
b) Écosystème de données sécurisé - création d'un écosystème d'affaires et d'innovation pour assurer la confidentialité et le partage sécurisé, ainsi que le commerce équitable des données pertinentes produites par les médias, les médias sociaux et les opérateurs d'autres secteurs industriels en Europe. La participation de secteurs autres que les médias est considérée comme essentielle pour atteindre un volume et une variété d'ensembles de données comparables à ceux des principaux agrégateurs de contenu. L'action devrait aborder les aspects techniques, organisationnels, juridiques et commerciaux nécessaires du partage / du courtage / du partage de données pour permettre des services basés sur les données. L'action doit également développer des pilotes pour démontrer le potentiel et la durabilité de la solution de données fédérées.
Action de recherche et d'innovation
c) Soutien aux nouvelles initiatives de médias sociaux et transition vers des réseaux sociaux fédérés peer-to-peer basés sur des architectures décentralisées intelligentes. Cela devrait être réalisé par des consortiums multidisciplinaires et intersectoriels (technologues, sociologues, artistes, ...), y compris entre autres des partenaires académiques et industriels se concentrant sur le développement de médias, de plates-formes et d'applications web. Les propositions devraient inclure la création d'une plateforme décentralisée ouverte exploitant la valeur ajoutée dérivée de l'agrégation de données et de l'analyse de données, explorant les applications possibles des technologies blockchain et permettant le développement de services innovants et de nouvelles formes de distribution de contenus médiatiques. Cela comprend la recherche et l'innovation sur les API ouvertes, la conception d'interfaces, la production de contenu, les modèles commerciaux de consommateurs / prosommateurs incluant des modèles de crowdsourcing pour identifier et récompenser le contenu généré par les utilisateurs, la gestion ouverte et la portabilité. Les propositions peuvent également porter sur les «réseaux sociaux d'objets», en intégrant les dernières avancées européennes en matière d'objets intelligents, de mégadonnées, de systèmes autonomes, de géolocalisation en temps réel et de réalité augmentée / virtuelle. sur les concepts et technologies abordés ailleurs dans le programme NGI.
Action de coordination et de soutien
d) Appui à la construction de l'écosystème des médias sociaux entre les différents acteurs des médias sociaux tels que les développeurs, concepteurs, utilisateurs de tous âges, artistes, entrepreneurs, chercheurs, au niveau européen et national, reliant également à d'importantes initiatives internationales. Cela devrait inclure un outil dynamique basé sur des applications pour la cartographie communautaire et une analyse d'une future société hyper-connectée, prenant en compte les aspects sociétaux, économiques, éducatifs, juridiques et d'autorégulation communautaire. En outre, l'action doit établir avec des actions sur la vérification du contenu sous-sujet a) la base d'un observatoire sur la véracité de l'information et les meilleures pratiques des médias sociaux.
La Commission considère que les propositions demandant une contribution de l'UE de 2,5 MEUR maximum pour le sous-thème a), 5 MEUR pour les sous-thèmes b) et c) et 1 MEUR pour le sous-thème d) permettraient de résoudre ce problème spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Au moins une proposition sera sélectionnée pour les sous-thèmes a) et b). Les propositions doivent indiquer clairement quel sous-sujet ils abordent.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 1 000 k€ et 5 000 k€
de 70 % à 100 %
Toutes les dépenses
Toutes les dépenses
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
Maximisez vos chances de résussite avec nos experts
Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.