Information générale :
La capacité totale de stockage géologique en Europe est estimée à plus de 300 milliards de tonnes (Gt) de CO2. C'est suffisant pour retenir en permanence tout le CO2 qui pourrait être capturé dans l'UE pour les décennies à venir. Le délai important pour le développement et l'autorisation du stockage géologique, qui est de l'ordre de 7 à 10 ans, exige d'accélérer l'identification et la caractérisation des sites de stockage en Europe. L'évaluation et le développement de la capacité de stockage dans les régions prometteuses doivent donner la certitude nécessaire que la capacité de stockage de CO2 requise sera disponible en temps voulu. En outre, les projets pilotes de stockage joueront un rôle crucial dans le déblocage des capacités européennes de stockage du CO2, l'évaluation des risques potentiels et la visualisation de la technologie CSC au grand public. Il est donc nécessaire de disposer d'un portefeuille de sites pilotes de stockage dans différents contextes géologiques, à terre ou en mer, dans des gisements d'hydrocarbures épuisés ou dans des aquifères salins profonds, pour catalyser le déploiement à grande échelle du CSC à moyen et long termes.
Ce thème répond aux objectifs du plan SET du plan de mise en œuvre de la CCUS, à savoir qu'au moins trois nouveaux projets pilotes de stockage du CO2 seront mis en œuvre dans différents contextes, et que les pays du plan SET auront achevé des études de faisabilité sur l'application du CSC à un ensemble de grappes de grandes sources industrielles et autres d'ici 2025-2030.
L'objectif est de procéder à l'identification et à la caractérisation géologique de nouveaux sites potentiels de stockage de CO2 (y compris l'architecture 3D du complexe de stockage) dans des régions prometteuses de démonstration et de déploiement futur (onshore ou offshore) par la mise en place de nouveaux pilotes de stockage de CO2. Il en résultera de nouvelles données, connaissances et modèles détaillés des complexes de stockage potentiels et de leur réponse à la pressurisation dynamique. Les aspects importants comprennent (sans toutefois s'y limiter) : caractérisation géologique détaillée, y compris les failles et les systèmes de facture ; analyse du champ de contraintes initiales et du comportement géomécanique des formations de stockage et des joints sous diverses contraintes et pressions interstitielles ; estimation de la capacité de stockage ; modélisation précise de l'injectivité ; évaluation globale du risque de stockage, y compris la sismicité induite et la soufflure ou blocage pendant l'injection, et mesures proposées pour atténuer ce risque. Des plans détaillés devraient proposer des solutions propres au site pour les stratégies d'injection de CO2, la gestion de la pression, l'atténuation de la sismicité induite et le MMV (mesure, surveillance et vérification).
Pour le stockage géologique, en particulier à terre, l'acceptation du public est primordiale. Par conséquent, les projets doivent identifier et impliquer les utilisateurs finaux et les acteurs sociétaux concernés et analyser leurs préoccupations et leurs besoins à l'aide des techniques et méthodes appropriées des sciences sociales et humaines, en notant les différences significatives dans les conséquences régionales potentielles lorsque le CO2 stocké provient de l'énergie et non de l'industrie.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE de l'ordre de 7 à 10 millions d'euros permettraient de relever ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 7 000 k€ et 10 000 k€
jusqu'à 100 %
Énergie ; Environnement ; Géologie
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.
Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.
Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
Maximisez vos chances de résussite avec nos experts
Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.
1 septembre 2020
10 000 k€
Union européenne

