Information générale :
Comme indiqué dans le Plan coordonné sur l'intelligence artificielle et dans la communication conjointe sur la cybersécurité, il est nécessaire de mieux comprendre comment les systèmes, services et produits fondés sur l'intelligence artificielle pourraient améliorer les objectifs du secteur de la sécurité, comment les technologies d'intelligence artificielle peuvent être protégées contre les attaques, comment lutter contre tout abus potentiel de l'intelligence artificielle à des fins malveillantes et comment définir les exigences de cybersécurité pour l'IA. Du point de vue de l'application de la loi, ces dimensions doivent être analysées à plus long terme, en tenant compte du fait que les avantages potentiels de l'IA pour les organismes d'application de la loi (AEA) sont triples, c'est-à-dire : 1) par une police proactive (de réactive à anticipative) ; 2) par l'analyse des données (par exemple, en reliant les points, en découvrant des modèles criminels et en défragmentant les actions des ALE) ; et 3) par des contrôles d'identité (en améliorant la détection, le ciblage et l'interdiction).
Les propositions présentées au titre de ce thème devraient fournir une feuille de route de l'UE en matière d'IA pour les ALE, répondant à leurs besoins opérationnels et de coopération spécifiques, en identifiant, dans une perspective à plus long terme : les domaines clés dans lesquels l'IA serait bénéfique pour les ALE, les domaines clés dans lesquels elle pourrait constituer une menace pour la sécurité, les exigences de cybersécurité des technologies fondées ou devant être utilisées par les ALE ainsi que des moyens pour prévenir et atténuer les utilisations illicites d'IA dans des activités criminelles. En tant que tel, ce projet devrait non seulement interagir en permanence (en mode cluster) avec les projets financés au titre de SU-AI02-2020 et SU-AI03-2020, mais aussi fournir des recommandations pour les travaux futurs à mener dans le cadre d'Horizon Europe, de Digital Europe ou du Fonds de sécurité intérieure, ainsi que pour la mise en place de politiques et de marchés. L'objectif est d'élaborer une feuille de route de recherche qui fournit des réponses aux questions suivantes, par exemple : Quels sont et quels seront les besoins des ALE en matière d'IA dans leur travail quotidien ? Quelles sont les principales lacunes de la recherche dans le domaine de l'IA à l'appui des ALE ? Quels sont les défis à relever, qu'il s'agisse de la lutte contre la criminalité, y compris la cybercriminalité et le terrorisme, ou de l'amélioration des (ré)actions de cybersécurité ? Quelles approches pourraient être souhaitables ? Que faut-il mettre en place pour les tests et l'évaluation ? Comment prévenir et atténuer l'utilisation malveillante de l'IA à des fins criminelles et terroristes ?
En partant de ces considérations, les propositions doivent démontrer l'engagement à produire des recommandations qui sont mises à jour continuellement, et au moins tous les six mois, sur les lignes d'action suivantes : quelles technologies, systèmes et solutions basés sur l'IA pourraient soutenir/améliorer le travail des ALE et comment, quelles sont les contraintes correspondantes (y compris éthiques et juridiques), ainsi que les risques connexes, défis sécuritaires et mesures de protection. La proposition doit fournir des scénarios concrets, des exemples et des preuves à l'appui des recommandations des ALE. Le consortium qui propose le projet devrait comprendre des praticiens de la sécurité, des chercheurs, des organisations de la société civile et des ALE concernés.
Comme indiqué dans l'introduction du présent appel, les propositions doivent prévoir des ressources pour regrouper les activités avec d'autres projets financés au titre du présent appel afin d'identifier les synergies et les meilleures pratiques.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE d'environ 1,5 million d'euros permettraient de relever ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant maximum de 1 500 k€
jusqu'à 100 %
Mots clés associés
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
Maximisez vos chances de résussite avec nos experts
Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.