Information générale :
L'évolution démographique et le vieillissement de la population créent de nouveaux défis hétérogènes pour la société et, en particulier, pour les personnes âgées. Outre les déficiences liées à l'âge liées à la santé, telles que la mauvaise santé, les troubles cognitifs et la fragilité, les personnes âgées risquent d'être confrontées à des situations conduisant à une exclusion sociale potentielle ayant des conséquences négatives considérables pour leur indépendance, leur qualité de vie, ceux qui s'occupent d'elles et pour la durabilité des systèmes de santé et de soins.
Les solutions numériques peuvent jouer un rôle clé pour relever ces défis, en particulier ceux qui visent à créer des environnements de vie intelligents pour les personnes âgées. Pour qu'elles soient couronnées de succès, une condition nécessaire est de s'assurer de l'acceptation des utilisateurs, ce qui implique de les placer au centre de la conception. De plus, ces environnements doivent fournir des interfaces utilisateur conviviales et innovantes telles que l'interaction vocale.
Ces défis sont partagés par des populations vieillissantes en dehors de l'UE et d'autres pays étudient également le potentiel des solutions numériques pour y faire face. Dans ce contexte, il est nécessaire d'explorer la collaboration et la coopération avec les efforts internationaux dans ce domaine.
Cette action vise à relever ces défis en développant des cadres de vie intelligents pour les personnes âgées, tout en renforçant la collaboration internationale pertinente dans ce domaine.
Les propositions devraient développer et valider de nouvelles solutions conduisant à des environnements de vie intelligents pour les personnes âgées, en soutenant des modes de vie actifs et sains indépendants.
Les solutions proposées devraient fournir des conseils, une orientation et un suivi personnalisés pour les questions clés liées à l'âge et à la santé dans la vie quotidienne qui ont un impact sur la capacité de la personne à rester active, saine et indépendante. Il peut s'agir, entre autres, de l'alimentation, de l'activité physique, de l'évitement des risques, des mesures préventives, du mode de vie et de la gestion des activités, des loisirs, de la participation sociale et du bien-être et de la santé en général. Les propositions devraient accorder une attention particulière aux mesures visant à encourager la participation sociale et à éviter l'exclusion sociale.
La proposition doit décrire de manière convaincante les progrès prévus au-delà de l'état de la technique dans le développement et l'intégration d'environnements de vie intelligents et fiables pour les personnes âgées, qui devraient s'appuyer sur des environnements intelligents et interopérables en matière de technologies de l'information et de la communication (TIC), l'accès aux données physiologiques et comportementales pertinentes, l'informatique émotionnelle, les plateformes ouvertes et les approches Internet des objets.
Les propositions doivent être fondées sur des recherches transdisciplinaires, impliquant des disciplines comportementales, sociologiques, psychologiques, médicales et autres disciplines pertinentes, y compris les aspects culturels et de genre.
Les solutions proposées devraient utiliser et développer davantage l'interaction des utilisateurs, y compris l'interaction vocale, en tenant compte des méthodes d'intelligence artificielle pour comprendre les intentions des utilisateurs, l'extraction des connaissances et l'apprentissage. Il est essentiel qu'ils s'appuient sur la participation active des utilisateurs afin d'assurer la compréhension de leurs besoins. Ils doivent protéger l'éthique, la vie privée, la sécurité et les aspects réglementaires et prendre en compte de manière appropriée les questions de genre. Les solutions proposées doivent être discrètes et éviter le vol d'attention.
Les propositions doivent inclure une validation dans des sites d'essai réalistes, comme à domicile ou dans des centres de soins, afin de démontrer les avantages et les impacts attendus.
Au moins une proposition collaborant avec le Japon et au moins une proposition collaborant avec le Canada devraient être financées dans le cadre de cette action. L'évaluation des propositions sera effectuée conjointement par la Commission et les organismes de financement japonais et canadiens compétents, le cas échéant.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE comprise entre 2 et 4 millions d'euros permettraient de relever ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants. La participation des PME est encouragée.
En raison de la difficulté particulière de cette question, outre le nombre minimal de participants fixé dans les annexes générales, les propositions doivent inclure au moins une organisation du Japon ou du Canada en tant que partenaire du consortium.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 2 000 k€ et 4 000 k€
jusqu'à 100 %
Informatique ; Médecine
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
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Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.