Information générale :
Le vieillissement de la population, conjugué au fardeau croissant des maladies chroniques (y compris les maladies mentales) et de la multi-morbidité, entraîne une demande sans cesse croissante de renforcement de la prévention des maladies et d'intégration de la prestation de services en fonction des besoins des populations en matière de santé et de protection sociale.
Il est largement reconnu que les systèmes de santé doivent mettre davantage l'accent sur la prévention et adopter une approche centrée sur la personne plutôt que sur la maladie. L'objectif doit être de surmonter la fragmentation des services et d'aller vers l'intégration et la coordination des interventions le long du continuum des soins.
Des modèles personnalisés de prédiction précoce du risque, estimant la probabilité qu'un événement spécifique se produise chez une personne donnée pendant une période prédéfinie, peuvent permettre une intervention plus précoce et meilleure, prévenir les conséquences négatives sur la qualité de vie d'une personne et améliorer ainsi ses résultats de santé.
Le défi consiste à développer et à valider ces modèles complets basés sur l'IA ou sur d'autres technologies de pointe pour la prédiction, la prévention et l'intervention en utilisant de multiples ressources de données disponibles et à les intégrer dans des parcours de santé et de soins personnalisés qui permettent aux individus de contribuer activement à l'atténuation, la prévention et les interventions ciblées des risques.
Les propositions doivent s'appuyer sur les résultats des projets et sur l'état de l'art en matière de TIC pour la prévision précoce des risques et introduire des solutions TIC innovantes grâce à des données, des analyses de données, des technologies numériques avancées ou nouvelles, des services, des produits, des changements organisationnels et la propriété des données des citoyens, qui conduisent à des systèmes de santé et de soins plus efficaces. Ces solutions innovantes basées sur les TIC peuvent répondre à une ou plusieurs conditions et explorer les moyens d'induire des mesures préventives personnalisées adéquates (par exemple, changement de comportement, alimentation, interventions, médicaments, prévention primaire) à partir de modèles prédictifs avancés. Le changement de comportement durable fait référence aux efforts visant à modifier les habitudes personnelles des gens afin de prévenir les maladies, de stimuler les gens en santé à surveiller leurs paramètres de santé et de réduire ainsi le risque de développer des maladies (chroniques).
Les propositions devraient s'appuyer sur l'utilisation de données existantes et/ou nouvelles produites par des particuliers, des professionnels de la santé et d'autres prestataires de services (y compris, mais sans s'y limiter, les données collectées par des dispositifs, des objets portables, des dispositifs mobiles, des réseaux de sources de données ou des lacs de données, etc. collectés en dehors du cadre contrôlé des essais cliniques) par les citoyens, les professionnels de la santé, les pouvoirs publics et l'industrie, afin de développer des méthodes personnalisées de prévision précoce du risque, de prévention et d'intervention répondant aux besoins des individus tout en leur fournissant des informations appropriées pour soutenir une prise de décision éclairée et améliorer la prise en compte des méthodes de prévention et conduire à une meilleure santé.
Les propositions devraient également inclure des actions visant à accroître les connaissances en matière de santé, y compris le rôle du citoyen en tant que propriétaire de ses propres données personnelles, ainsi qu'à améliorer les compétences des professionnels de la santé et des soins de santé en matière de nouveaux services de santé axés sur les données grâce à l'utilisation de solutions numériques pour accroître la connaissance des maladies et les aider à interpréter les symptômes et effets (par exemple, par des visualisations comme des tableaux de bord), notamment des signes précurseurs et des informations médicales. Les signes avant-coureurs d'alerte se transmettent soit aux personnes en bonne santé qui surveillent plusieurs paramètres corporels, par exemple pour mener une vie saine et augmenter le niveau d'activité physique, soit à la détection de la détérioration de l'état des patients déjà malades. Ces derniers pourraient inclure des modèles de prédiction avancés à partir de données agrégées sur les patients concernant certains événements/complications liés à la santé.
Les propositions doivent s'appuyer sur des scénarios réalistes pour de nouvelles voies d'accès aux soins et aux services de santé et devraient intégrer des recherches multidisciplinaires faisant intervenir des disciplines comportementales, sociologiques, médicales et autres disciplines pertinentes. L'engagement des parties prenantes (en particulier la prise en compte des groupes d'utilisateurs vulnérables, c'est-à-dire les personnes appartenant ou perçues comme appartenant à des groupes défavorisés ou marginalisés, par exemple les personnes âgées, les personnes ayant des besoins spéciaux ou des maladies chroniques) devrait faire partie de la conception de la recherche pour une approche souple permettant de garantir que les besoins pertinents des utilisateurs (notamment les aspects sociaux, l'âge et le sexe) soient satisfaits et les solutions acceptées par les usagers. Il convient de tenir pleinement compte des aspects éthiques et juridiques tels que la protection des données, la vie privée et la sécurité des données. Cette action devrait créer un ensemble clair et cohérent de recommandations ou de lignes directrices à l'intention des autorités de santé publique en Europe, ainsi qu'une stratégie pour soutenir leur mise en œuvre.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE comprise entre 4 et 6 millions d'euros permettraient de relever ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants. La participation des PME est encouragée.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 4 000 k€ et 6 000 k€
jusqu'à 100 %
Informatique ; Médecine
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
Maximisez vos chances de résussite avec nos experts
Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.