Information générale :
Alors que la gestion et le fonctionnement d'ensemble des activités du portail EOSC sont abordés dans INFRAEOSC-03-2020, le défi dans ce domaine est de coordonner efficacement au niveau paneuropéen la fourniture, par le biais du portail EOSC, de services de recherche de pointe permettant d'accéder à un large éventail d'infrastructures publiques nationales, régionales et institutionnelles en Europe, couvrant divers domaines thématiques, et de ressources autres que la recherche afin de : 2) mettre en place un modèle d'interaction entre les fournisseurs de services et les opérateurs du portail EOSC par le biais d'entités paneuropéennes d'infrastructures électroniques, fondé sur la transparence et l'efficacité de la compensation des coûts.
Afin de coordonner la fourniture, par l'intermédiaire du portail EOSC, de services de recherche de pointe purement habilitants dans toute l'Europe, les propositions devraient s'appuyer sur les compétences des infrastructures électroniques paneuropéennes de divers domaines pour assurer une recherche multidisciplinaire et des synergies avec les programmes nationaux et régionaux. La fédération progressive des services et des ressources dans le cadre des propositions récompensées, ainsi que la connexion progressive des infrastructures de recherche de l'ESFRI[1] et des nuages thématiques développés dans d'autres parties du programme Horizon 2020, devraient permettre au portail EOSC de fournir un catalogue qui répond de plus en plus aux besoins des chercheurs couvrant le cycle complet de la recherche.
Les propositions doivent clairement identifier un et un seul des domaines suivants :
(a1) Ressources informatiques distribuées et en nuage permettant aux chercheurs et autres utilisateurs de traiter et d'analyser des données dans un environnement informatique distribué. Les services devraient inclure, sans s'y limiter, l'exécution de machines virtuelles à la demande avec un contrôle total sur les services informatiques, l'exécution de charges de travail de calcul et de données intensives, l'analyse de grands ensembles de données et l'exécution de tâches de calcul parallèle, l'utilisation de grandes capacités de traitement sur de longues périodes, le partage des ressources et la recherche collaborative facilitée.
(a2) Services de données fournissant des solutions rentables et interopérables pour la gestion, la conservation et la conservation à long terme des données. Les besoins en matière de découverte, d'accessibilité, d'interopérabilité, d'exploration de textes et de données, de transfert de données entre les ressources de données et les installations informatiques, de stockage, de gestion et d'accès aux identificateurs persistants (PID) et aux métadonnées essentielles (enregistrements PID), de réutilisation, d'annotation et d'intégrité entre disciplines devraient être satisfaits dans des contextes multidisciplinaires et multisectoriels. Tous ces services devraient être alignés sur les règles de l'EOSC, compte tenu également des exigences éthiques et réglementaires applicables aux données sensibles.
(a3) Services de soutien à la communication savante et au libre accès : sur la base des initiatives existantes en Europe (dépôts institutionnels et thématiques, agrégateurs, etc.), les services devraient doter les chercheurs et les communautés et initiatives de recherche des outils et fonctionnalités nécessaires à la publication, l'analyse et la réutilisation systématique des résultats scientifiques au-delà des publications (données, logiciels et autres objets), ainsi qu'à la préservation et la conservation à long terme. Les services devraient également permettre des flux de travail scientifiques avec des métriques et des mécanismes de suivi adéquats à l'appui du développement de carrière et du suivi du financement et de l'impact de la recherche. Il conviendrait d'apporter un soutien à un dépôt fourre-tout pour la recherche ouverte.
(a4) Au-dessus des services nets se trouvent des applications et des services à valeur ajoutée qui permettent aux utilisateurs de communiquer, d'interagir et de collaborer efficacement dans un environnement fédéré hétérogène et distribué. La portée des services "Above-the-net" est large et peut aller de simples outils à des plates-formes de collaboration complexes (y compris les communications en temps réel et les médias) qui permettent le travail d'équipes virtuelles transfrontalières avec différents membres affiliés. Les services de surface utilisent l'infrastructure de connectivité sous-jacente et ses composantes de base (telles que la sécurité et l'AAI[2]).
(a5) Services et ressources des fournisseurs de données du secteur public autres que le secteur de la recherche (tels que les initiatives de données ouvertes/le portail de données ouvert de l'UE et d'autres initiatives dans le cadre de l'espace européen commun de données) : le financement devrait couvrir l'intégration des services et ressources afin qu'ils soient accessibles via le portail EOSC.
(a6) Recherche supplémentaire permettant d'offrir des services qui ne sont couverts par aucun des domaines décrits dans les domaines a1 à a5 et qui ne font pas double emploi avec des services existants accessibles par le portail de l'EOSC. Les services devraient avoir une valeur générique pour l'ensemble de la communauté de recherche, comme l'exploration de textes et de données ou les services Copernicus.
La Commission considère que les propositions demandant une contribution de l'UE d'un montant maximal de :
- Un montant de 8 millions d'euros permettrait de relever le défi dans le domaine a1 de manière appropriée ;
- Un montant de 7 millions d'euros permettrait de relever le défi dans le domaine a2 de manière appropriée ;
- Un montant de 4 millions d'euros permettrait de relever le défi dans le domaine a3 de manière appropriée ;
- Un montant de 2 millions d'euros permettrait de relever le défi dans le domaine a4 de manière appropriée.
- Un million d'euros permettrait de relever le défi dans le domaine a5 de manière appropriée.
- Un montant de 2 millions d'euros permettrait de relever le défi dans le domaine a6 de manière appropriée.
Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
La Commission estime que les propositions demandant une durée de 30 mois permettraient de relever le défi dans ce domaine de manière appropriée.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 1 000 k€ et 8 000 k€
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Informatique ; Management ; Sciences
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

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L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.