Information générale :
Renforcer la coopération et le partenariat stratégique avec certains pays d'Afrique afin de soutenir le renforcement des centres d'innovation numérique (DIH) existants en Afrique et de faciliter la collaboration entre l'UE et les DIH africains en vue de renforcer un écosystème commun UE-Afrique d'innovation et de démarrage.
a) Actions d'innovation (AI)
Les actions de coopération pour le développement et le renforcement des pôles d'innovation numérique en Afrique porteront sur les points suivants :
renforcer le développement et la mise en place de réseaux panafricains d'innovation numérique et de plates-formes technologiques en renforçant l'innovation numérique locale et les écosystèmes de démarrage :
le renforcement des capacités techniques et le transfert de technologie aux PME locales, aux collectivités locales et aux projets axés sur la numérisation et l'adoption d'innovations numériques telles que l'utilisation de données ouvertes, l'intelligence artificielle, la cybersécurité et les technologies de la chaîne de blocage ;
favoriser le développement d'un environnement favorable à la création d'entreprises numériques en établissant des réseaux entre les entreprises à croissance rapide, les fondateurs de start-ups, les collectivités locales, les institutions universitaires, les investisseurs en phase de démarrage et les entreprises ;
fournir des programmes de renforcement des capacités, axés sur les compétences numériques et l'esprit d'entreprise, ciblant spécifiquement les jeunes, les femmes et les groupes vulnérables marginalisés ;
développer une coopération mutuellement bénéfique entre les pôles d'innovation numérique africains et européens afin de renforcer la durabilité à long terme des DIH en :
soutenir l'emploi local des jeunes en développant des projets de collaboration, qui correspondent à la demande de compétences numériques qualifiées en Europe avec les professionnels des TIC existants en Afrique ;
faciliter la mise en place d'un réseau entre les entrepreneurs et les start-ups innovants africains et européens dans le but de soutenir l'incubation de start-ups, les programmes de tutorat et de faciliter l'augmentation des investissements dans les start-ups africaines et les joint ventures UE-Afrique ;
la réalisation d'activités de renforcement des capacités, telles que des universités d'été réunissant des entrepreneurs à succès, des jeunes entreprises africaines et européennes et des professionnels des TIC ;
faciliter les liens et les partenariats avec les communautés de la diaspora africaine en Europe dans le but de mieux soutenir la création et le développement de start-ups et de PME numériques en Afrique
Ces activités compléteront d'autres initiatives européennes dans le cadre de l'ICD et de l'ENI, telles que l'initiative UE/DE/FR sur un pont numérique pour l'innovation qui soutiendra l'expansion des start-ups africaines.
Les propositions doivent être soumises dans le cadre d'un partenariat se complétant mutuellement, l'accent étant mis en particulier sur la participation des États membres ou des pays associés concernés, ainsi que des pôles d'innovation et de technologie numériques africains. En raison de la difficulté particulière de cette question, outre le nombre minimum de participants fixé dans les annexes générales, les propositions doivent inclure au moins un participant d'un pays africain à faible revenu ou à revenu intermédiaire.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE comprise entre 1 et 2 millions d'euros permettraient de relever ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
b) Action de coordination et de soutien (ASC)
L'objectif est de favoriser la coordination entre les actions menées en Afrique et dans l'UE pour mettre en œuvre les recommandations du groupe de travail UE-UA sur l'économie numérique, en particulier dans le domaine de la recherche et de l'innovation, en soutenant les activités liées aux TIC et l'organisation d'événements dans une masse critique de pays africains, en y participant, en s'y impliquant et en les contrôlant.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE d'environ 1 million d'euros pour une durée de trois ans permettraient de traiter ce domaine de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 1 000 k€ et 2 000 k€
de 70 % à 100 %
Informatique ; Télécommunications
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
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Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.