Information générale :
La robotique permet une part importante de l'impact économique de l'intelligence artificielle en fournissant une intelligence physique. Logistique, Santé, Agroalimentaire, Inspection et Maintenance, Mobilité, Construction, Déclassement ; tous nécessitent une intelligence physique, par exemple dans la manipulation d'objets. L'intelligence physique est dérivée de combinaisons de capacités fonctionnelles sous-jacentes et le développement de ces capacités au-delà de l'état de la technique dépend de la R&D&I fondamentale qui croise les domaines techniques, par exemple la recherche sur les matériaux ou les interactions humaines. Il est donc important d'améliorer la capacité des robots en explorant et en développant les possibilités offertes par les nouveaux développements techniques liés à l'intelligence physique.
On encourage particulièrement les approches innovatrices à l'égard des problèmes de recherche difficiles liés aux applications de la robotique dans de nouveaux domaines prometteurs. Les propositions devraient permettre d'apporter des solutions sensiblement améliorées à des problèmes techniques complexes, en vue d'une utilisation dans des applications ayant un impact socio-économique élevé et une faible empreinte environnementale, le cas échéant. En fonction des besoins de l'application, le travail peut commencer à partir d'une recherche à faible TRL, mais les propositions doivent valider leurs résultats dans des scénarios suffisamment réalistes pour démontrer le potentiel d'utilisation dans les applications sélectionnées.
L'appel est ouvert aux domaines de recherche suivants :
Développement de robots autonomes à l'échelle micro ou millimétrique capables d'une autonomie énergétique à l'échelle des heures ou plus. Le développement de robots miniatures représente un défi de taille et le potentiel de la robotique à cette échelle n'a pas été pleinement exploré.
Intégration et utilisation de nouveaux matériaux pour la robotique de service, par exemple des matériaux actifs (ex. : pinces souples). Les matériaux actuels limitent souvent la capacité des robots, l'exploration de la façon dont les nouveaux matériaux peuvent redéfinir les robots est une innovation importante. En outre, le matériel permettant de concevoir des robots faciles à entretenir, à mettre à niveau et à recycler constituerait également une innovation importante.
Au-delà de la vitesse humaine, de l'usage général, de la dextérité dans la manipulation des objets. Pour augmenter la productivité dans de nombreux processus, les robots devront fonctionner plus rapidement que les humains dans la même tâche.
Application et intégration de nouveaux capteurs non visuels pour la robotique de service (y compris la détection hors bord, ambiante et multi-échelle) afin d'obtenir de nouvelles fonctionnalités. L'intégration de ces données non visuelles dans l'interprétation et la prise de décision peut améliorer les tâches en les amenant au-delà des limites de la détection humaine.
Développement de systèmes robotiques physiques puissants à sécurité intrinsèque avec capacité de détection de proximité pour des tâches collaboratives à l'échelle humaine. Le développement de systèmes à sécurité intrinsèque est essentiel à l'adoption de la robotique collaborative où les robots doivent être capables d'appliquer des forces de travail qui peuvent potentiellement causer des blessures aux humains.
Développement de systèmes d'autonomie variable qui étendent et renforcent significativement la conscience de l'environnement de travail de l'opérateur. Le partage de l'autonomie entre un opérateur humain et un robot peut accélérer les opérations et augmenter la productivité.
Les propositions doivent s'inspirer des besoins réels des utilisateurs finaux et démontrer leur capacité à y répondre, dans le respect des aspects éthiques, juridiques et sociaux, le cas échéant. Les propositions devront prévoir des efforts pour établir des liens et coopérer avec les DIH, les plates-formes et les autres activités pertinentes de ce programme de travail, le cas échéant. Les propositions devront faire l'objet de démonstrations TRL 4 intégrées démontrant l'amélioration progressive de la performance par rapport à l'état actuel de la technique dans le domaine choisi.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE comprise entre 2 et 3 millions d'euros permettraient de traiter ce domaine de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 2 000 k€ et 3 000 k€
jusqu'à 100 %
Robotique
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
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Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.