Information générale :
Alors qu'à l'origine, les robots étaient fabriqués en grande série, ils s'étendent aujourd'hui à de plus en plus de domaines d'application. Dans ces nouveaux contextes, les robots sont souvent confrontés à de nouveaux défis techniques et non techniques. L'objectif de ce thème est d'aborder ces questions de manière modulaire et ouverte, et de réduire les obstacles qui empêchent une adoption plus répandue des robots. Quatre domaines prioritaires (DP) sont ciblés : les soins de santé, l'inspection et l'entretien des infrastructures, l'agroalimentaire et la production agile.
Dans chacune de ces aires protégées, il est essentiel de développer des capacités autonomes appropriées qui ont un impact sur l'efficacité des applications clés dans les aires protégées et qui vont au-delà de l'état actuel de la technique. Cette capacité est construite à partir de technologies de base et est prouvée et testée par des démonstrateurs pilotes qui s'intègrent dans des environnements réels ou quasi réels.
Les besoins des utilisateurs, la sécurité, l'éthique, le genre, les aspects juridiques, sociétaux et économiques devraient être pris en compte afin de sensibiliser les citoyens et les entreprises et d'encourager leur adoption. Les questions relatives à la vie privée et à la cybersécurité, y compris la sécurité dès la conception et l'intégrité des données, devraient également être abordées, le cas échéant.
a) Technologie de base de la robotique
L'autonomie des systèmes robotiques repose sur une combinaison de quatre technologies de base : AI et cognition ; Mécatronique cognitive ; Interaction homme-robot de coopération sociale ; Outils de conception et de configuration basés sur des modèles
Les propositions doivent porter sur l'une des quatre technologies de base et viser la mise au point de modules technologiques de base (modulaires, ouverts et non exclusifs) et de trousses d'outils à utiliser dans des plates-formes de systèmes déployables qui répondent aux exigences des applications dans les quatre domaines d'application suivants, classés par priorité : Santé, Inspection et maintenance des infrastructures, Production agroalimentaire et agile.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE d'un montant compris entre 6 et 7 millions d'euros permettraient de traiter ce domaine de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Les propositions doivent préciser la technologie de base dans laquelle se situe leur centre de gravité. Au moins une action dans chaque technologie de base sera financée.
b) Robotique pour l'agroalimentaire et la production agile
Chaque proposition devrait établir des projets pilotes à grande échelle. On attend d'eux qu'ils envisagent d'utiliser les infrastructures existantes et les liens avec d'autres sources de financement européennes, nationales ou privées ; qu'ils identifient la viabilité à long terme du projet pilote ; qu'ils élaborent des solutions techniques évolutives capables d'atteindre les objectifs de performance ; qu'ils mettent au point des paramètres et des mesures de performance pour le pilote ; qu'ils fassent participer les acteurs industriels concernés, notamment les PME, à la mise en œuvre du pilote, ouvrant la voie à des collaborations solides pour des applications robotiques innovantes dans le secteur. Les propositions devront consacrer des ressources à la diffusion des meilleures pratiques et à la coordination de l'accès aux plates-formes et aux démonstrateurs, en particulier dans le cadre des actions DIH et des technologies de base en robotique et d'autres activités pertinentes, à l'horizon 2020 et au-delà.
Les projets pilotes devraient porter à la fois sur des questions techniques et non techniques, telles que l'impact socioéconomique, les nouveaux modèles commerciaux, les questions juridiques et réglementaires, éthiques et de cybersécurité et les liens avec l'IA, les grandes données et l'IdO. Le cas échéant, les applications devraient tirer parti des synergies entre les systèmes satellitaires de navigation (EGNOS/Galileo), d'observation (Copernicus) et de communication de l'UE.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE d'un montant compris entre 6 et 7 millions d'euros permettraient de traiter ce domaine de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants. L'objectif est de financer au moins 3 propositions par domaine d'application.
c) Robotique
Les propositions doivent aborder des questions concernant l'ensemble de la communauté robotique européenne et prévoir des actions de soutien qui développent la sensibilisation et le transfert de connaissances. Les propositions devraient envisager la création d'un forum de haut niveau des intervenants et d'une stratégie de communication connexe ; l'élaboration de mécanismes qui créent une discussion continue sur les questions juridiques et sociétales concernant la technologie robotique fondée sur l'IA, ce qui mène au développement stratégique et à la diffusion des meilleures pratiques aux intervenants en robotique et particulièrement aux promoteurs et décideurs.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE d'un montant maximal de 3 millions d'euros permettraient de traiter ce domaine de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 3 000 k€ et 7 000 k€
de 70 % à 100 %
Robotique
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
Maximisez vos chances de résussite avec nos experts
Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.