Information générale :
Il est essentiel d'assurer l'intégration et l'harmonisation harmonieuses des modes de transport pour parvenir à un système de transport de marchandises et de logistique véritablement intégré, capable, d'une part, de gérer efficacement les flux physiques, d'information et financiers et, d'autre part, de soutenir des opérations logistiques durables et moins polluantes. L'accélération de l'adoption de l'innovation technologique et organisationnelle favorisera la décarbonisation et la compétitivité du transport de marchandises. cette fin, il est nécessaire d'évaluer les progrès, les lacunes et les obstacles. Il est également essentiel d'impliquer et d'impliquer les utilisateurs finaux des chaînes multimodales de transport de marchandises de bout en bout, car ils sont à la fois les bénéficiaires de l'innovation (transport autonome, électrification, intelligence artificielle, Internet des objets, chaîne de blocs, systèmes robotiques, numérisation accrue, nouveaux modes de transport, etc.
Les propositions doivent porter sur tous les domaines suivants :
- Procéder à une analyse raisonnée et détaillée des produits, services, solutions pour les applications commerciales et autres résultats à valeur ajoutée générés par les projets financés par l'UE (au niveau des projets et/ou des groupes de projets), contribuant à la réalisation des objectifs politiques de l'UE (par exemple, zéro émission logistique urbaine en 2030, zéro émission logistique en 2050, libre circulation efficace des biens et services) et un véritable système intégré des transports. Cette analyse devrait éventuellement couvrir les projets financés depuis le 5e programme-cadre de recherche. En s'appuyant sur les activités précédentes de cartographie et d'évaluation comparative telles que le projet SETRIS et l'action pilote sur la mise en œuvre de solutions innovantes multimodales, évaluer, par exemple, le niveau de maturité des produits, des services, des solutions réalisées dans le cadre des projets et des développements ultérieurs réalisés au-delà des projets, rechercher quelles solutions ont été appliquées et adoptées par les acteurs du transport de marchandises et de la logistique et les comparer aux dernières avancées dans le secteur. Évaluer les obstacles au déploiement des résultats de R&I et proposer des solutions et des actions pour améliorer les conditions cadres et surmonter les obstacles identifiés. Évaluer l'impact des projets de R&I financés par l'UE sur divers domaines du transport de marchandises et de la logistique (y compris la logistique urbaine) en établissant des liens de causalité possibles entre le financement public de la R&I et l'innovation technologique dans un domaine. L'impact synergique des programmes régionaux/nationaux devrait également être pris en compte. Examiner les domaines dans lesquels le financement de l'UE a eu le plus d'impact, identifier les conditions-cadres et les actions qui ont soutenu ce résultat. Proposer des indicateurs clés de performance (KPI) et des recommandations pour accroître l'impact de la recherche.
- Identifier et hiérarchiser les lacunes dans le paysage de la recherche et les besoins du marché qui devront être comblés par de futures actions de R&I pour un système intégré de transport de marchandises et de logistique, également par une analyse raisonnée des meilleures pratiques et activités au niveau international pertinent.
- Soutenir l'engagement plus large des acteurs du transport de marchandises et de la logistique (en s'adressant à ceux qui connaissent moins bien la R&I européenne) afin d'accroître l'adoption des résultats de la recherche et de l'innovation par la communauté logistique dans son ensemble. Élaborer un cadre approprié pour favoriser la collaboration et l'échange des meilleures pratiques en matière de R&I sur le transport de marchandises et la logistique aux niveaux régional, national, européen et mondial.
- S'engager avec les secteurs pertinents au-delà du transport de marchandises et de la logistique pour soutenir la fertilisation croisée et les synergies au sein de projets multidisciplinaires (par exemple, TIC, économie circulaire, fabrication et chaîne d'approvisionnement, sécurité).
L'analyse s'étendra au-delà du travail effectué dans le cadre des projets, en évaluant clairement l'impact des résultats du projet, ainsi que les conditions cadres et les activités qui soutiennent l'impact élevé du financement public de R&I. Il établira également des liens de causalité possibles entre le financement public de la R&I et l'innovation technologique dans un domaine logistique spécifique. L'analyse sera complétée par des recommandations claires sur les activités futures du Service d'I-R afin de mettre en place un système efficace et durable de transport de marchandises et de logistique.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE d'un montant maximal d'un million d'euros permettraient de relever ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants. Cette action étant axée sur l'analyse de l'impact des projets de R&I financés par l'UE, au moins 50% du budget devra être consacré aux activités décrites dans les deux premiers points.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant maximum de 1 000 k€
jusqu'à 100 %
Transports ; Management
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
Maximisez vos chances de résussite avec nos experts
Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.