Information générale :
D'ici 2050, 67 % de la population devrait vivre en milieu urbain. Au fur et à mesure que les villes deviennent plus grandes et plus intelligentes, cette tendance crée de nouvelles opportunités pour la conception de véhicules spécialisés, plus spécifiques aux besoins et aux opérations des usagers urbains, y compris les besoins et les opérations des navetteurs et la livraison au dernier kilomètre. Les nouvelles architectures de véhicules devraient conduire à la flexibilité et à la modularité afin d'assurer l'état de préparation urbaine (portée appropriée, compatibilité avec les infrastructures de recharge, facilité de stationnement et d'exploitation) dans toutes sortes de zones urbaines et suburbaines, très probablement avec différents niveaux de mise en œuvre des infrastructures et des technologies intelligentes. En outre, on suppose que ces véhicules n'ont pas besoin d'être conçus pour fonctionner à grande vitesse et à longue distance, et qu'ils peuvent être facilement chargés suffisamment rapidement et confortablement pour répondre aux besoins quotidiens des scénarios d'utilisation de la mobilité urbaine et suburbaine, qui peuvent également inclure des concepts de partage. La facilité d'utilisation par les personnes âgées et les personnes handicapées peut également être prise en considération.
Les véhicules ciblés couvriront les petits véhicules et les véhicules légers selon le principe de conception des véhicules de taille adaptée à leur mission. Toutes ces mesures répondront à des objectifs de performance tels que l'amélioration de l'efficacité lors de l'utilisation urbaine ou des stratégies de contrôle basées sur des données provenant de systèmes de surveillance ou de prévision des flux de trafic, ainsi que l'intégration dans les plans de mobilité urbaine durable des zones urbaines respectives, avec une utilisation plus efficace des places de stationnement et une réduction possible de la congestion urbaine, notamment les demandes de mobilité et de logistique entre zones urbaines fonctionnelles, par exemple entre zones urbaines et zones périurbaines.
Les propositions ne doivent porter que sur l'un des sous-thèmes suivants (sauf dans le cas de concepts modulaires capables d'aborder les sous-thèmes 2 et 3 respectivement avec la même plate-forme)
1°) Mobilité individuelle urbaine légère - Le succès de véhicules tels que les monoroues, les scooters électriques et les aéroglisseurs suggère d'explorer des conceptions innovantes de microvéhicules adaptés aux besoins des citadins et des banlieusards avec la possibilité de les utiliser dans le cadre de programmes de mobilité partagée.
2°) Véhicules multi-passagers légers et souples (collectifs ou individuels, en propriété ou en partage jusqu'à la catégorie M1) à sécurité élevée pour les passagers et les usagers vulnérables de la route et présentant des caractéristiques spécifiques pour faciliter l'utilisation partagée, tels que des véhicules autonomes capables de se déplacer automatiquement vers des points de recharge ou des zones à densité insuffisante.
3°) Véhicules redimensionnés à usage commercial (jusqu'à la catégorie N1), tels que les véhicules de livraison du dernier ou du premier kilomètre, les véhicules de construction et d'entretien (maçons, plombiers, techniciens HVAC, etc.), qui sont adaptés spécifiquement aux scénarios urbains.
Pour tous ces sous-thèmes, la sécurité pleinement intégrée devrait être considérée comme une priorité, y compris la résistance aux chocs (dans le cas des véhicules urbains à trois ou quatre roues) assurant une sécurité des occupants et une protection des usagers de la route vulnérables équivalentes à celles du véhicule M1/N1 qu'ils remplaceraient ; dans le cas des microvéhicules, l'innovation en matière de sécurité devrait viser à réduire leur vulnérabilité dans la circulation.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE comprise entre 1 et 2 millions d'euros pour le sous-thème 1 et entre 4 et 6 millions d'euros pour les sous-thèmes 2 et 3 permettraient de relever ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 1 000 k€ et 6 000 k€
de 70 % à 100 %
Automobile ; Électricité et électronique
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
Maximisez vos chances de résussite avec nos experts
Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.