Information générale :
Des réseaux européens de référence (ERN) ont été créés en vertu de la directive relative aux droits des patients en matière de soins de santé transfrontaliers afin de lutter contre les maladies et affections complexes ou rares qui nécessitent des outils de diagnostic et des traitements hautement spécialisés. En collaboration avec d'autres initiatives européennes, les réseaux d'ERN disposeront d'un potentiel de recherche important en raison de leur structure en réseau réunissant une expertise multidisciplinaire hautement spécialisée dans toute l'Europe et de l'accès aux populations de patients atteints de maladies rares et de maladies complexes nécessitant des traitements hautement spécialisés. La réalisation de ce potentiel nécessite une coordination très organisée entre les 24 ERN, qui opèrent dans 26 pays, plus de 300 hôpitaux et plus de 900 unités de soins de santé, ainsi qu'avec d'autres collaborations de recherche menées par l'Europe au-delà des réseaux, avec tous les autres acteurs dans le domaine des maladies rares, notamment le programme commun européen sur les maladies rares. Le soutien à la coordination des aspects de recherche des ERN est actuellement limité.
Cette activité visera à renforcer la capacité de recherche et d'innovation des ERN en vue d'atteindre les objectifs du Consortium international de recherche sur les maladies rares (IRDiRC), à savoir fournir plus efficacement aux patients de nouveaux outils de diagnostic et traitements et mettre au point des méthodes permettant d'évaluer l'impact des diagnostics et traitements sur les patients atteints de maladies rares, en tenant compte le cas échéant des différences selon le sexe et le genre. . Un soutien sera accordé pour identifier les priorités de recherche et les synergies potentielles entre les ERN et coordonner les activités de recherche et d'innovation auxquelles les ERN devront s'attaquer. Le projet devrait viser à encourager la collaboration dans le domaine de la recherche clinique entre les ERN, les collaborations de recherche clinique indépendantes des ERN et d'autres parties prenantes, telles que les infrastructures de recherche, l'industrie et les associations de patients, ainsi que la collaboration internationale avec les autres réseaux de recherche clinique. Une étroite collaboration avec le programme commun européen sur les maladies rares sera nécessaire pour assurer la complémentarité, réaliser les synergies nécessaires et éviter les chevauchements. Afin d'assurer une large représentation géographique et une large participation au sein des réseaux européens de recherche, les propositions feront intervenir des participants de plusieurs pays et viseront à associer tous les réseaux européens de recherche agréés et les autres réseaux de recherche pertinents.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE comprise entre 1,5 et 2 millions d'euros permettraient de relever ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
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Médecine
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Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

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L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.