Information générale :
Le nombre de personnes atteintes de maladies chroniques augmente et près de la moitié d'entre elles souffrent de maladies chroniques multiples. Les patients atteints de maladies chroniques complexes (CCSC) présentent des maladies chroniques multi-morbidités ou des complications chroniques qui nécessitent l'attention de plusieurs fournisseurs ou établissements de soins de santé ainsi que des soins à domicile. Un patient atteint d'une maladie coronarienne se présente au système de soins de santé avec une constellation unique de besoins, d'incapacités ou de limitations fonctionnelles.
La prise en charge des patients atteints de maladies chroniques complexes nécessite donc des approches pluridisciplinaires, personnalisées et bien acceptées par le patient en termes de soins et de suivi.
Les essais cliniques randomisés contrôlés sur les maladies chroniques fournissent des informations importantes qui peuvent être traduites dans la pratique clinique quotidienne, mais ils n'ont souvent pas une ampleur et une profondeur suffisantes par rapport à la complexité des maladies et au degré de personnalisation du traitement nécessaire.
Les données du monde réel (se référant spécifiquement à tout type de données non collectées dans le cadre d'un essai clinique randomisé) peuvent les compléter pour combler l'écart de connaissances entre les résultats des essais cliniques contrôlés et les besoins de la pratique clinique dans des environnements réels. Ils peuvent fournir de nouvelles perspectives sur les tendances de la maladie et aider à améliorer la sécurité et l'efficacité des interventions en matière de santé.
L'exploitation de cette riche ressource de " données du monde réel " issues de la pratique clinique quotidienne, recueillies sur une base permanente/régulière par des organismes publics ou au moyen d'appareils et d'applications mobiles, et intelligemment assemblées en combinaison avec des études cliniques, devrait accroître la production et la pertinence des résultats de la recherche clinique contrôlée.
Le sujet soutiendra la recherche clinique en intégrant des données du monde réel provenant de la pratique clinique ou de la vie quotidienne des patients et en les reliant aux données recueillies à des fins de recherche, s'il y a lieu.)
La recherche sera axée sur l'utilisation de données du monde réel, acquises récemment ou provenant de sources existantes (comme les données provenant de sociétés/associations professionnelles cliniques, de cohortes, de registres, de biobanques ou recueillies dans le cadre d'initiatives de recherche génomique) pour améliorer la gestion clinique des adultes atteints de maladies chroniques complexes. L'utilisation de nouvelles technologies pour l'analyse et l'interprétation des données, comme l'intelligence artificielle et la modélisation informatique, est encouragée.
L'intervention proposée devrait permettre un meilleur traitement ou un meilleur suivi de la personne et donc des changements dans la progression de la maladie et/ou la réponse thérapeutique. La qualité de vie, la sécurité des patients, les aspects psychosociaux et le bien-être sont des déterminants importants de conditions de santé complexes et doivent être pris en compte chaque fois que cela est pertinent. La recherche devrait également évaluer le potentiel et l'utilisation de la RDW pour différentes autorités sanitaires comme les organismes de réglementation de la sécurité et de la qualité ou les organismes d'évaluation des technologies de la santé. Néanmoins, la recherche doit tenir dûment compte du sexe et des différences entre les sexes.
L'intervention proposée doit ajouter une valeur clinique ainsi que des avantages sociétaux et démontrer sa faisabilité et sa durabilité dans des contextes réels. Afin d'assurer l'acceptabilité et la durabilité de l'intervention, la participation précoce des patients et des fournisseurs de soins à la conception de la recherche est jugée essentielle. De même, les propositions devraient dûment tenir compte de la diversité des systèmes de santé dans les différentes régions d'Europe.
La protection des données, la confidentialité des données et les questions éthiques doivent être examinées avec soin, car les données à caractère personnel provenant de différentes sources doivent être liées au cours de la recherche proposée. Les ensembles de données rassemblés dans le cadre du projet, y compris le lien avec les " données du monde réel ", devraient être préservés d'une manière durable et accessible afin de permettre de futures recherches sur les CCC ciblés, contribuant ainsi à l'impératif général de la science ouverte.
La recherche axée uniquement sur l'autogestion n'entre pas dans le cadre de ce sujet. La recherche sur les maladies rares et/ou infectieuses est soutenue par d'autres sections du programme et est exclue du champ d'application de ce thème.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE comprise entre 4 et 6 millions d'euros permettraient de relever ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 4 000 k€ et 6 000 k€
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Médecine
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

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L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.