Information générale :
Les maladies infectieuses constituent une grave menace pour la santé humaine et il existe de nombreux défis et besoins pour protéger efficacement les citoyens en Europe et au-delà. Il reste encore à comprendre comment les antibiotiques et les autres interventions agissent sur les patients et comment mieux évaluer l'efficacité des vaccins. L'innovation est nécessaire pour surmonter le problème de la résistance aux antimicrobiens et, en cas d'épidémies et de pandémies émergentes, une réponse rapide à une maladie infectieuse émergente rapide est un défi de taille et souvent retardée. Dans ce contexte, il est nécessaire de mettre en place un réseau paneuropéen de recherche clinique ayant la capacité et les moyens d'inscrire directement les patients atteints de maladies infectieuses et d'accroître l'efficacité des tests et du développement de nouvelles stratégies et thérapies de diagnostic, de prévention et/ou thérapeutiques. L'Europe devrait également contribuer à l'objectif du G7 concernant la nécessité d'établir un réseau mondial d'études cliniques sur la résistance aux médicaments qui donne accès à une vaste infrastructure de recherche clinique pour la conception, la coordination et la conduite des essais et études cliniques. Elle devrait également répondre à la recommandation du Conseil sur le renforcement de la coopération contre les maladies évitables par la vaccination, qui appelle au renforcement et à la mise en place de nouvelles infrastructures pour accroître l'efficacité et l'efficience du financement communautaire et national de la R&D en matière de vaccins.
Les propositions devraient mettre en place un réseau pluridisciplinaire à l'échelle européenne capable de fournir une plate-forme permettant de réagir rapidement dans la conduite d'études cliniques en rapport avec toute infection grave. Les études cliniques initiales à réaliser doivent être incluses dans la proposition, tandis que les critères et les processus pour inclure d'autres études cliniques dans le projet doivent être clairement décrits. Cela devrait inclure des dispositions de flexibilité (y compris la réaffectation du budget et la suppression des priorités) en cas de nouveaux développements scientifiques et en particulier la nécessité de traiter les maladies infectieuses nouvelles ou réémergentes.
Le consortium proposé devrait comprendre l'expertise d'intervenants provenant d'organisations universitaires, de PME, de grandes entreprises, d'associations de patients, de comités d'éthique, d'organismes de santé publique et d'organismes de réglementation. On s'attend à ce qu'il effectue des études cliniques et fasse progresser la recherche clinique dans le domaine des maladies infectieuses. Elle devrait mettre au point de nouvelles approches méthodologiques normalisées, ou utiliser celles qui existent déjà, pour réaliser rapidement des essais cliniques à grande échelle en vue de fournir un diagnostic optimal et des interventions préventives ou thérapeutiques aux patients atteints de maladies infectieuses, en tenant compte, le cas échéant, des différences de sexe et de genre. Les candidats doivent s'appuyer sur les résultats d'initiatives de collaboration européennes réussies telles que PREPARE et COMBACTE. Les propositions doivent s'appuyer sur les structures établies pour la recherche clinique sur les maladies infectieuses à l'échelle nationale ou régionale. Afin d'assurer le bénéfice commun des résultats, il devrait également travailler en coopération avec les réseaux et infrastructures d'experts mondiaux existants, tels que ECRIN et BBMRI. Les propositions doivent en particulier tenir compte des résultats disponibles du projet ECRAID Plan financé par le projet H2020 (projet résultant du SC1-HCO-08-2018). Le réseau devrait aborder tous les aspects de la conduite des essais cliniques, depuis la préparation et la conception de l'étude jusqu'à la gestion des essais et la production de rapports. Il devrait élaborer et permettre des approches de recherche novatrices et faire preuve de souplesse pour réagir aux événements imprévisibles au cours de sa mise en œuvre. La viabilité du réseau devrait être soigneusement définie dans la proposition. En outre, le réseau devrait créer des synergies avec les initiatives mondiales, permettant des interactions et une collaboration rapides et harmonieuses à travers le monde.
Une attention particulière devrait être accordée aux États membres de l'UE et aux pays associés dont la capacité d'effectuer des essais cliniques est actuellement limitée.
La Commission estime qu'une proposition demandant une contribution communautaire comprise entre 25 et 30 millions d'euros permettrait de relever ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'exclut pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 25 000 k€ et 30 000 k€
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Médecine
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

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L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.