Information générale :
Les vaccins sont l'une des percées médicales les plus importantes des 100 dernières années. Chaque année, les vaccins sauvent des millions de personnes dans le monde de la maladie, de l'invalidité et de la mort, et ils demeurent l'un des moyens les plus économiques d'améliorer la santé et le bien-être de leurs citoyens. Malgré cela, le recours à la vaccination se heurte à d'importants défis dans toute l'Europe, et ceux-ci se sont accrus en particulier au cours des vingt dernières années. Des études récentes ont montré que l'Europe est la région du monde où l'opinion sur l'innocuité et l'efficacité des vaccins et sur l'importance de la vaccination des enfants est la plus négative.
Les chiffres récents recueillis par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) montrent qu'en 2016, un seul vaccin avait un taux de couverture de plus de 95% en Europe. Le taux de vaccination contre la grippe saisonnière reste également nettement inférieur à l'objectif de couverture de 75 % fixé pour les groupes d'âge plus âgés.
Ainsi, la couverture de nombreux vaccins est inférieure à la limite recommandée. En raison des faibles taux de couverture vaccinale, plusieurs États membres de l'UE ont été confrontés ces dernières années à des épidémies considérables de maladies évitables par la vaccination. Par exemple, plus de 14 000 cas de rougeole ont été signalés dans l'UE en 2017, soit plus de trois fois le nombre de cas déclarés en 2016. Au cours de la même période, 50 personnes sont mortes de la rougeole dans l'UE.
Ces chiffres soulignent le besoin urgent de s'attaquer aux problèmes d'utilisation des vaccins, qu'il s'agisse de l'utilisation de vaccins existants ou de nouveaux vaccins. La recherche a un rôle essentiel à jouer dans la compréhension des causes sous-jacentes d'un faible taux de vaccination, y compris l'hésitation à se faire vacciner, et dans l'élaboration de stratégies et de directives pour aider les États membres et les pays associés à accroître la couverture vaccinale. Il est nécessaire de bien comprendre les obstacles et les facteurs qui entravent le recours à la vaccination dans divers contextes afin de formuler des recommandations appropriées.
Les propositions devraient s'efforcer de mieux comprendre les déterminants d'un faible taux d'absorption des vaccins dans des contextes spécifiques situés dans l'UE et/ou dans les pays associés (PA), et devraient élaborer des stratégies pour accroître les taux de vaccination des vaccins essentiels dans ces contextes. partir de ces travaux, les propositions devraient viser à élaborer une série de recommandations que les autorités sanitaires nationales et régionales de l'UE et/ou des pays associés pourraient mettre en œuvre afin d'accroître la couverture vaccinale. Les propositions devraient s'appuyer sur les recherches, les résultats et les informations disponibles dans ce domaine, ainsi que sur les lignes directrices et recommandations existantes des autorités de santé publique, y compris celles du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies et de l'OMS/Europe (telles que les rapports du CEPCM et les orientations sur la couverture vaccinale et les hésitations, le "Groupe de travail OMS/SAGE sur la résistance aux vaccins" et le "Guide pour adapter les programmes de vaccination" du OMS/Europe.
L'approche adoptée devrait comprendre un examen détaillé des causes de la réduction de l'absorption du vaccin, ainsi que la conception et la mise à l'essai d'une ou de plusieurs interventions pour améliorer l'absorption du vaccin. Les facteurs qui influent sur l'utilisation des vaccins, tels que l'accès, l'inégalité, les influences sociales/culturelles et les problèmes spécifiques à la vaccination dans des populations spécifiques identifiées comme ayant une couverture vaccinale inférieure à la moyenne, devraient être examinés. Les interventions visant à améliorer l'utilisation du vaccin devraient être fondées sur les résultats de recherche de haute qualité existants, avec une hypothèse solide pour expliquer pourquoi les interventions choisies pourraient être efficaces pour accroître la couverture vaccinale dans la ou les populations cibles. Ces interventions pourraient être faites de diverses manières, par exemple par le contenu et le style des médias en ligne ou hors ligne, le matériel éducatif, la modification des pratiques de soins de santé primaires, l'accès à la vaccination, l'incitation, ou toute autre stratégie soutenue par une hypothèse forte. En outre, les propositions devraient inclure une stratégie pour mesurer l'impact/le succès des interventions proposées.
Enfin, les résultats du projet seront rassemblés sous la forme d'un ensemble clair et cohérent de recommandations qui pourront être facilement utilisées par les autorités de santé publique en Europe pour améliorer la couverture vaccinale. Les propositions devraient inclure dans leurs travaux l'élaboration d'une stratégie visant à assurer la mise en œuvre de ces lignes directrices.
Les propositions doivent tenir compte des contextes spécifiques de la ou des populations qu'elles étudient, y compris des facteurs tels que l'âge, le sexe, la religion, la politique, la géographie et la situation socio-économique. Les propositions doivent inclure des partenaires des disciplines des sciences sociales et de la santé publique. Les propositions devront également créer des liens avec d'autres initiatives existantes, tant en Europe qu'à l'échelle internationale. Cela devrait inclure un budget spécifique pour le réseautage, les déplacements ou l'organisation de réunions pour les chercheurs et autres parties prenantes qui travaillent sur les défis liés à l'utilisation des vaccins.
La Commission estime qu'une proposition demandant une contribution communautaire comprise entre 2 et 3 millions d'euros permettrait de relever ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Date(s) de dépôt(s) connue(s) :
7 avril 2020
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 2 000 k€ et 3 000 k€
jusqu'à 100 %
Médecine
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

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L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.