Information générale :
Le contexte et le domaine de clientèle des services de communication par satellite sont actuellement en pleine mutation. Les applications de télévision à large bande perdent de l'importance et l'importance de la connectivité Internet ne cesse de croître. De nouveaux objectifs de l'UE ont été fixés pour atteindre une connectivité de 100 Mbps pour tous d'ici 2025, pour laquelle les solutions de communication par satellite sont importantes, par exemple dans les zones éloignées et offshore, pour le backhauling ou pour les utilisateurs mobiles et en cas d'urgence. La demande de communications par satellite à Très Haut Débit augmente. Le concept 5G combine différentes technologies d'accès, telles que cellulaire, sans fil, satellite et filaire, pour fournir des performances fiables pour les communications critiques et améliorer la couverture des zones, ce qui rend l'interconnectivité un défi important. De nouveaux marchés émergent, comme par exemple la connectivité nécessaire à l'Internet des Objets. De nouveaux concepts de mission sont en cours d'élaboration, tels que des constellations géantes ou des réseaux de satellites basés sur des micro-satellites miniatures. Enfin, les aspects de sécurité deviennent de plus en plus importants, en particulier pour les utilisateurs gouvernementaux des communications par satellite. Le défi pour l'UE est de préparer le terrain pour maintenir son avance technologique et sa compétitivité mondiale dans le domaine des communications par satellite dans des conditions et des marchés en évolution rapide (par exemple vers et au-delà des satellites à haut débit de 1 Tbps et/ou des satellites totalement flexibles).
Sous-thèmes présentés dans le "SPACE-15-TEC-2018 : L'appel à propositions "Technologies de communication par satellite", qui est traité par des projets sélectionnés, n'est pas répété dans SPACE-29-TEC-2020.
Les propositions ne peuvent porter que sur l'un des sous-sujets suivants :
a) Communications par satellite sûres et robustes, y compris les technologies quantiques, telles que la génération et la distribution de clés, l'adaptation aux technologies quantiques, les technologies et produits antibrouillage, les techniques anti-spoofing, le codage avancé, la modulation du signal et la cryptographie, l'accès multiple non coordonné sécurisé, la simulation de menaces, la télémesure sûre et robuste, le suivi et le commandement (spectre étendu) ;
b) des techniques de transmission efficaces sur le plan de la largeur de bande pour desservir de multiples utilisateurs avec des satellites à haut débit et pour assurer une utilisation efficace de ressources spectrales limitées, par exemple des techniques de gestion et d'attribution des fréquences, telles que l'accès dynamique au spectre (DSA) et la réutilisation des fréquences ; les communications à antennes multiples ; la formation du faisceau ; la diversité des passerelles coopératives, le regroupement des utilisateurs et la limitation des brouillages ;
c) Traitement à grande vitesse et charges utiles de télécommunications souples et reprogrammables, capables de s'adapter à l'évolution des besoins de services tels que la flexibilité de la capacité et la redistribution géographique du trafic et à l'intégration des satellites dans le protocole et système 5G. La simulation et la gestion des ressources de bout en bout doivent être abordées ;
d) les techniques d'antennes passives et actives à large bande souples, telles que les antennes à réseau phasé ou à commande mécanique ou les antennes hybrides mécaniques/électroniques orientables pour les applications de communication spatiales ou aériennes à très haut débit (comprenant les réseaux d'antennes conformes à large bande, les frontaux et composants de formation de faisceau à large bande, les antennes RF et l'intégration d'antennes à faisceaux multiples dans la plateforme, les antennes multibandes et hybrides (RF/optique), les technologies actives critiques des antennes, les techniques de lentilles, les réseaux actifs 5G spécialisés et les équipements RF pour bandes de fréquence élevées (e)g. Q, V/W).
e) Technologies des systèmes terrestres pour les services et applications de communication par satellite : évolution des stations de contrôle au sol et des téléports, en utilisant également l'intelligence artificielle, en améliorant l'interopérabilité des réseaux de stations terrestres et des liaisons inter-satellites, en permettant une interopérabilité totale avec les futurs réseaux de télécommunications terrestres (y compris le réseau terrestre 5G) et en optimisant les performances, la couverture, les coûts, la fiabilité et la sécurité dans la fourniture de services et d'applications différenciés à diverses catégories d'utilisateurs,.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE comprise entre 2 et 3 millions d'euros permettraient de relever ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Consortium Obligatoire et internationale avec 3 partenaires minimum.
En savoir plus sur les collaborations.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant entre 2 000 k€ et 3 000 k€
jusqu'à 100 %
Astronautique ; Télécommunications
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

Le moteur de recommandation finElink
L'algorithme de recommandation de finElink trie les dispositifs d'aides directes afin de déterminer le plus approprié pour votre projet en les notant selon de nombreux paramètres, tels que les thématiques communes entre le projet et le dispositif, les données financières de l'entreprise, et les effets potentiels de l'obtention de l'aide sur le projet et l'entreprise.
FinElink est ainsi capable de vous recommander le ou les aides directes à l'innovation que vous avez le plus de chances d'obtenir ET qui auront l'impact le plus positif possible sur votre entreprise à court et long terme.

Le résultat vous est présenté sous la forme d'infographie, vous permettant en un coup d'oeil de comparer un dispositif relativement avec le dispositif que nous vous recommandons, et dans l'absolue.
Maximisez vos chances de résussite avec nos experts
Notre équipe, passionnée d'innovation, et experte en aides publiques est votre partenaire privilégié pour préparer et optimiser votre candidature, et ainsi concrétiser votre projet innovant.
L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.