Information générale :
Dans le cadre de la stratégie spatiale et avec la volonté d'assurer la durabilité et le développement d'une capacité renforcée pour l'évolution du programme Copernic, plusieurs concepts de mission sont développés pour soutenir des domaines tels que l'agriculture, les forêts, les ressources en eau, le changement climatique ou les défis polaires. En outre, la conception et l'évolution de la génération actuelle de Sentinel devront être préparées pour assurer une meilleure continuité des services actuels de Copernicus. Les capacités existantes et prévues des composantes spatiales seront également potentiellement disponibles en termes de missions contributives.
Des données et des informations sur les produits liés à l'eau et aux processus hydrologiques et hydrodynamiques sont déjà développées ou utilisées dans plusieurs services Copernicus : le service terrestre mondial, le service terrestre paneuropéen et local, le service d'urgence, le service climatique et le service de surveillance marine. Leurs développements sont réalisés séparément et dans le but spécifique de chaque service sans tenir compte de la compréhension globale et d'une meilleure représentation du cycle de l'eau à l'échelle régionale et mondiale.
En outre, le processus de définition des besoins des utilisateurs entrepris par la Commission européenne a également identifié de nombreux besoins en matière de données et de produits liés à l'eau (au sens large : des réservoirs d'eau à la pluie, aux eaux de ruissellement, à la glace ou à l'eau dans le sol et les eaux souterraines) pour soutenir plusieurs domaines politiques : la politique européenne de l'eau (directive-cadre), la directive eaux de baignade (2006) et la directive risques d'inondations (2007), ainsi que les politiques liées aux transports terrestres, à la sécurité alimentaire et énergétiques, aux ressources hydrauliques qui mettent généralement l'accent à une échelle régionale et locale. Les efforts déployés au niveau international pour la gestion de l'eau devraient également être pris en compte, y compris le mécanisme de coordination des Nations Unies pour l'eau et les partenariats de la Banque mondiale pour l'eau. L'objectif de développement durable n°6 (Eau propre et assainissement) assurant la disponibilité et la gestion durable de l'eau et de l'assainissement s'inscrit pleinement dans ce contexte international.
Ces exigences ne peuvent être satisfaites qu'en traitant toutes les questions relatives au cycle mondial de l'eau. La coordination et l'intégration de l'approche de la surveillance de l'eau devraient être améliorées à l'intérieur du service foncier de Copernicus et le long de tous les autres services. Le portefeuille devrait être renforcé en vue d'un suivi plus cohérent des eaux intérieures sur et sous la surface de la Terre (cartographie des processus de stockage et de transport de l'eau, ainsi que des processus hydrodynamiques, qualité de l'eau, cycle hydrologique, connexion avec les processus océaniques, ....) offrant un réel soutien aux acteurs politiques et aux décideurs.
Le développement, la mise en œuvre et, à terme, l'exploitation d'une capacité spatiale européenne renforcée, y compris d'éventuelles missions d'expansion novatrices, et la continuité renforcée de Sentinels sont l'occasion de mieux aborder cette question transversale.
Elle nécessitera la participation de divers acteurs : agences spatiales nationales, institutions européennes et des États membres (par exemple, les autorités de l'eau des États membres), organisations internationales, secteur privé, opérateurs de stations de mesure in situ et experts scientifiques de premier plan dans les domaines identifiés tels que le traitement d'images, l'optique aquatique, la fusion de données et l'assimilation de données des stations et réseaux de mesure in situ et la modélisation hydrologique et hydrodynamique pour différentes composantes du stockage et du flux d'eau.
Il faudra tenir compte de la nécessité de lancer et de consolider l'établissement de cette communauté et d'atteindre ainsi la masse critique nécessaire pour relever un tel défi :
- Le catalogue des produits de la composante terrestre de Copernic (c'est-à-dire les couches à haute résolution avec des couches d'eau et d'humidité, les zones riveraines, les produits de l'eau du service foncier mondial à l'échelle européenne et mondiale...) ;
- Activités en cours et prévues menées par le programme Copernicus (composante spatiale et services, c'est-à-dire terre, urgence, climat, mer) pour les services futurs ;
- Les projets H2020 et ESA pertinents.
L'objectif principal est d'analyser les capacités spatiales d'observation de la Terre actuelles et futures ainsi que les techniques innovantes de traitement, de modélisation et de calcul pour renforcer le portefeuille existant proposé par Copernic et proposer une approche intégrée pour un système cohérent et homogène de surveillance des eaux intérieures.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE de 3 millions d'euros permettraient de relever ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
Tout porteur de projet
Montant maximum de 3 000 k€
jusqu'à 100 %
Radar d'évaluation
Le radar d'évaluation de finElink permet de rapidement évaluer et comparer les dispositifs selon quatre axes répondant à trois questions fondamentales : Quand ? (Rapidité d'obtention des fonds) Combien ? (Couverture financière) Et Quoi ? (Boost technologique et boost économique).
Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

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L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.