Information générale :
Copernic s'intéresse à tous les domaines de l'environnement terrestre, y compris l'atmosphère, la terre (y compris les eaux intérieures) et les océans. Le programme environnemental Copernicus de l'UE met en œuvre six services qui bénéficient de manière significative des mesures acquises par les satellites d'OT, la série dite Sentinelles. La première génération de Sentinel comprend 6 familles de satellites (de S1 à S6), chaque famille comptant 4 membres (de A à D) et des satellites supplémentaires fournissant des mesures complémentaires à la flotte existante sont prévus dans le cadre de l'expansion du programme Copernicus.
L'utilité du volume important et croissant d'observations satellitaires et de produits de données dérivés pour les services opérationnels dépend essentiellement du calibrage approprié des instruments et de la validation des produits. On s'attend à ce qu'à l'avenir, la surveillance mondiale sur de longues périodes exige un étalonnage encore plus rigoureux.
Ces exercices d'étalonnage/validation de routine (cal/val) sont nécessaires pour relier les mesures spatiales à des étalons internationalement reconnus afin de faciliter la comparabilité des mesures satellitaires prises à différents moments et en différents lieux, par différents instruments et de faciliter la validation croisée avec d'autres types de mesures et les résultats des modèles.
Les activités de Cal/val sont un aspect fondamental de l'ensemble du programme Copernicus en tant que lien essentiel entre la composante spatiale, la composante in situ et les services. Les principes et processus de partage et d'échange de données devraient être bien définis et encouragés par le programme.
La dimension et l'ampleur d'un tel programme opérationnel exigent un soutien instrumental proportionnel pour l'exécution des procédures d'étalonnage requises. Ces procédures sont actuellement mises en œuvre par l'intermédiaire des infrastructures existantes, qui sont strictement liées à chaque mission, mises en place de manière ad hoc par différents organismes et institutions pour fournir l'appui de base nécessaire.
Le manque de durabilité dans la maintenance des infrastructures d'étalonnage et de validation n'est manifestement pas en équilibre avec la dimension de la composante spatiale de Copernicus et ses ambitions d'évolution future. Il existe souvent une forte dépendance à l'égard des infrastructures de recherche qui n'est pas adaptée à l'objectif visé dans le contexte d'un programme opérationnel tel que Copernic.
De plus, le manque de durabilité va de pair avec l'absence d'une approche holistique, par exemple, un ensemble minimal d'instruments standard à utiliser sur des sites optimisés ou des "supersites", ce qui permettrait en outre une économie d'échelle. Ces "supersites" de mesures de référence fiduciales peuvent devoir être spécifiques à un domaine pour couvrir différents milieux géophysiques, mais aussi à d'autres domaines comme l'atmosphère en particulier. La mise en place d'un réseau au sol de mesures de référence fiduciales pose de nombreux problèmes, y compris la nécessité d'une optimisation en fonction des applications prévues.
La Commission estime que les propositions demandant une contribution de l'UE de 3 millions d'euros permettraient de relever ce défi spécifique de manière appropriée. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant d'autres montants.
Le Collaboratif éclairé :
La collaboration en matière d'innovation permet de :
Accéder à des compétences et ressources financières et/ou matérielles souvent absentes en internes.
Mutualiser et optimiser les coûts et les risques liés processus de recherche et d'innovation.
Raccourcir la durée du processus d'innovation et donc accélérer l'accès au marché pour le produit développer.
Bénéficier de synergies inhérentes à tout travail de groupes.
Il faut néanmoins s'attendre à :
Un processus de négociation avant accord long et laborieux.
Une dilution des profits après commercialisation due au partage de la propriété intellectuelle et commerciale.
Une incertitude inhérente à tout processus de recherche et d'innovation.
Le Manuel d'Oslo définit la collaboration en matière d'innovation comme la "participation active à des projets d'innovations conjoints" d'organisations d'origines diverses : activités (organisations commerciales ou institutions non-commerciales, secteur privé ou public), taille, localisation, ... Une entreprise et un organisme de formation, deux entreprises entre elles, une entreprise et un institut de recherche, plusieurs organisations entre elles... Il existe moulte combinaisons possibles pour un partenariat de recherche ; néanmoins, il prend souvent la forme d'un consortium durable impulsé par un porteur et dont l’apport de chacun est non négligeable.
L’intérêt primaire d’un partenariat de recherche repose sur le fait qu’une organisation détient rarement en son sein toutes les connaissances, compétences et techniques nécessaires au développement du projet de recherche. Elle pourrait les acquérir à terme mais cela pourrait s’avérer financièrement couteux mais aussi très chronophage. Cela est d’autant plus utile que les connaissances sont souvent tacites avant d’être codifiées de manière formelle. Il peut donc il y avoir un lapse de temps plus ou moins long entre le moment où le savoir est généré et le moment où il est codifié et accessible à tous. En impliquant d’autres organisations capables de mobiliser les compétences qui lui font défaut, l’organisation s’assure que durant le projet de recherche il y aura un transfert de compétences et une division efficace du travail. Ainsi chacun pourra être mobiliser sur les questions répondant à son champ d’expertise.
Adossé au partage des compétences, il y a aussi l’idée du partage des coûts et de l’incertitude inhérente à tout projet innovant. Ceci est surtout le cas pour les recherches à la frontière des sciences fondamentales mobilisant de lourds coûts d’instrumentation scientifiques mais pas que. Le poids financier du processus de recherche ainsi que les risques sont réels et pour y faire face faire pot commun au niveau régional, national ou international est parfois nécessaire. Le partenariat implique donc un co-investissement des partenaires en vue de gains de moyen et long-terme. Elle repose sur la propriété conjointe des résultats et profits tirés du projet et de son exploitation commerciale. Les modalités collaboratives se doivent donc d'être claires, consensuelles, fixées en amont et bien sûre en phase avec les perspectives de développement de chaque partie prenante.
Un autre bénéfice apporté par le collaboratif est le regard critique. La Recherche et l’Innovation sont des processus longs, couteux et non-linéaires ; elles reposent sur une confrontation continue des idées qui assure une fertilisation croisée du projet. Ainsi, plus le profil des parties prenantes sera divers et plus le projet gagnera en solidité et en envergure. La collaboration est donc une source latente de stimulation mais aussi de créativité en plus de créer des liens durables pouvant même dépasser le projet de recherche.
La principale difficulté rencontrée lors de l'élaboration d'un consortium de recherche et d'innovation est sans nul doute l'obligation de consensus entre chaque coparticipant. En effet, trouver un accord capable de contenter tout le monde de manière durable peut vite s'avérer ubuesque à mesure que le nombre de participants et l'envergure du projet augmentent. Passé cette phase de négociation, if faut garder tous les collaborateurs informés à un niveau équivalent sur l’avancé de chacun tout en décidant de la suite des opérations. Les coûts administratifs peuvent vite s’envoler et à mesure que le projet s’étend des procédures formalisées de management peuvent s’avérer nécessaires entrainant ainsi des lenteurs administratives pouvant à terme menacer la créativité des participants. Ces lenteurs peuvent être d’autant plus exacerbées à mesure que les organisations membres du consortium ont une culture, des objectifs et une structure interne différents.
Kymble CHRISTOPHE
Economiste, FRS et laboratoire EconomiX
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Les quatre axes correspondent à :
- Rapidité d'obtention des fonds : durée estimée de montage du dossier + temps d'instruction par l'organisme.
- Couverture financière : montant possible de l'aide rapporté au budget du projet si connu, sinon indicateur composite du montant et du taux de l'aide.
- Boost technologique : impact attendu de l'aide sur la création de technologie et savoir, basé sur les caratéristiques du dispositif : aspect collaboratif, montant, challenges spécifiques, critères d'évaluation....
- Boost économique : indicateur de l'impact économique attendu du dispositif sur l'entreprise à court, moyen et long terme.
L'exemple ci-dessous montre comment interpréter ce graphique.

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L'accès à la description d'une aide ne confère en aucune manière la qualité de bénéficiaire a priori ou d'ayant droit à l'aide. Les organismes instructeurs des dispositifs sont les seuls compétents pour décider de l'attribution des dispositifs décrits. Malgré le soin apporté à leur rédaction et à leur actualisation, les informations indiquées dans les descriptions ne peuvent en aucune manière engager la responsabilité de leur auteur.